AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 645 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
En ce début d'été 1967, l'ambiance est aux vacances au bord du lac de Boundary Pound, lieu de villégiature idyllique entouré de profondes forêts aux confins du Québec et des USA.
Zaza et Sissi, deux ados meilleures amies du monde, et leurs familles sont au nombre des estivants. Barbecues, bronzage, papotage, canotage et barbotage sont au programme.
Et puis le paradis devient enfer quand Zaza disparaît. On la retrouve morte, vidée de son sang, la jambe coincée dans un vieux piège à ours rouillé. Malheureux accident ?
Le doute s'efface quand Sissi disparaît à son tour, et est retrouvée dans les mêmes circonstances : un tueur de jeunes filles sévit à Boundary/Bondrée.
J'ai acheté ce roman sur la foi de nombreuses critiques positives et de la 4ème de couverture (grande naïve que je suis), qui promettait « Une écriture raffinée au service d'atmosphères angoissantes et de subtiles explorations psychologiques ».
Et cela avait pourtant bien commencé : mise en place lentement mais sûrement, ample description du décor et des réflexions des personnages, rupture de temporalité avec l'histoire tragique d'un trappeur réfugié dans les bois environnants après avoir déserté pendant la 2ème Guerre mondiale, multiplicité des points de vue, ambiance de plus en plus oppressante.
Mais les qualités des premiers chapitres sont très vite devenus les défauts du reste du bouquin : l'intrigue est trop mince et le dénouement presque bâclé, les descriptions du paysage et de l'ambiance deviennent d'une lourdeur accablante et sans intérêt, les pensées des personnages se transforment en ruminations larmoyantes d'autant plus pénibles qu'elles sont répétitives et interchangeables, et l'insertion à tout bout de champ de phrases en anglais est carrément horripilante. Beaucoup trop de lyrisme et de pathos pour moi.
Je reste sur une impression de remplissage et de bavardage.
Un livre qui m'a ennuyée et que j'ai lu jusqu'au bout mais en diagonale.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          452
Challenge plumes féminines 2022 – n°28

2ème pioche de Décembre, je remercie Myriam3 pour son choix et sa patience. J'ai fini par acheter ce bouquin suite aux nombreuses critiques positives et à cause de sa couverture envoûtante. J'espère passer un bon moment en sa compagnie car je ne me souviens plus du résumé.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que le début amorce bien l'intrigue. Par contre, le soufflet est retombé bien vite avec le changement de narrateur et les ajouts intempestifs de phrases en anglais dans le texte sans traduction… le pire avec les narrateurs changeants étant qu'on ne sait jamais qui nous parle avant plusieurs lignes… L'auteure noie son récit dans d'innombrables descriptions et cogitations des différents narrateurs, ça m'a d'ailleurs fait penser à Adamsberg en plus répétitif. C'est long, lent et très ennuyeux. J'ai essayé malgré tout d'avancer dans ma lecture tout en sautant allègrement les passages concernés ou en lisant un mot sur deux suivant mon envie. Malgré toute ma patience, l'histoire a fini par ne plus m'intéresser avec ses innombrables remplissages et le fait qu'elle n'avance pas du tout. L'auteure aurait peut-être mieux fait de ne pas coller un meurtre dans le décor forestier de Boundary et encore moins une résolution d'enquête. Les habitants passent leur temps à nous décrire les lieux, le fantôme qui s'y promène et leurs activités de la journée… J'ai lu la fin pour voir ce que je loupais ; en fait, pas grand-chose et je n'ai toujours rien compris à l'histoire. Ce roman me fait plutôt penser à un documentaire paysagiste qu'à une histoire policière. Dommage pour moi mais à part être un bon somnifère pour moi, je n'accroche ni à l'histoire, ni à l'environnement et encore moins aux différents personnages.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une grosse déception et il a donc été abandonné à la moitié (que j'ai réussi à lire grâce à la lecture en diagonale…). du fait des nombreuses critiques dithyrambiques, j'en attendais peut-être trop… mais contrairement aux derniers polars lus ou écoutés, je n'ai pas réussi à m'immerger dans cette atmosphère ni à frémir devant celle-ci. Je vous conseille néanmoins de le découvrir pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, je passe mon chemin définitivement et il a même trouvé un nouveau propriétaire.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          270
Si j'ai été séduite par la couverture très hivernale et la quatrième de couverture qui me promettait de voyager au Québec grâce à une enquête pour meurtre, je n'ai absolument pas accroché à ce roman et le peu que j'ai lu m'a paru long, mais vraiment très long… Alors oui, je sais que dit comme ça pour une amatrice de polar nordique, on pourrait ne pas comprendre, donc dites-vous que si j'arrive à lire et à aimer des polars nordiques qui prennent leur temps et qui ne sont pas forcément des plus dynamiques au niveau de l'intrigue, et que je n'ai pas supporté cette lecture, c'est que vraiiiiiiment je m'y suis ennuyée. La faute au rythme, mais aussi à l'écriture de l'auteure qui a fini par m'achever… Andrée A. Michaud mêle en effet le français, et de nombreuses termes en anglais, et bien que je maîtrise correctement cette langue à la lecture, j'ai trouvé ça too much, forcé, et bien trop présent pour être agréable… Donc si moi j'ai été gênée alors que mon niveau d'anglais n'est pas des plus mauvais, je n'ose imaginer les personnes qui ne comprennent pas un mot de la langue de Shakespeare… Ajoutez en plus une absence totale de dialogues, des événements liés à l'intrigue polar qui sont sous-exploités pour un polar au profit de l'environnement et des lieux, jetés comme ça au fil du récit entre deux descriptions de paysages… Non vraiment, ce bouquin n'était pas pour moi… Je pense objectivement qu'il pourrait plaire à un public ouvert à la littérature « générale », ouvert aux récits à consonance poétique, par contre les lecteurs de polars risquent de ne pas y trouver leur compte. Oui j'ai besoin de voyager après 12 mois sans avoir posé les fesses dans un avion, oui j'adore les romans qui exploitent la nature et les paysages, mais non je ne lis pas du polar pour lire 400 pages de descriptions de paysages.

Après 4 jours passés à atteindre difficilement les 150 pages, j'ai décidé de l'abandonner…

Comme d'habitude quand je rédige une chronique négative, je vous dirai de vous faire votre propre avis et s'il vous tente, foncez !
Lien : https://anaisseriallectrice...
Commenter  J’apprécie          60
J'avais lu "Rivière Tremblante" du même auteur qui ne m'avait pas plu du tout. En en lisant les critiques, celles ci m'avaient incité à lire Bondrée, visiblement beaucoup mieux.
Et bien, je n'ai rien trouvé de mieux dans ce roman que dans Rivière Tremblante. Nous voila plongés dans un univers de pleine nature, forêt, lac, animaux sauvages... des gens en vacances qui profitent de ce coin préservé de nature. Le cadre étant posé, on apprend au bout de quelques pages à peine, qu'une jeune fille va mourir. On passe alors les 100 pages suivantes en circonvolutions autour de cette disparation, passant en revue les sentiments et affres de tous les personnages vivant au bord du lac Bondrée. Il ne se passe donc rien, j'ai fini par renoncer à poursuivre la lecture, y trouvant e même ennui que dans Rivière Tremblante. On tourne en boucle dans les sentiments et les pensées des protagonistes (nombreux) de cette histoire.
Le côté anglais/français de l'écriture est plutôt amusant et met un peu de rythme dans la narration.
Bref après 2 essais pour cette auteure canadienne, j'en resterai là.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai vraiment eue du mal à rentrer dans le roman. Peut-être à retenter plus tard
Commenter  J’apprécie          00
Peut-être est-ce du au québécois mais ce verbiage à longueur de pages et cette lourdeur dans l'écriture pénalise une intrigue intéressante à défaut d'être captivante.
L'écriture d'Andrée A Michaud est diluée, longue, jusqu'à en perdre parfois tout sens comme l'illustre cette phrase « Zaza Mulligan avait de trop longs cheveux pour ne pas aimer la vie ». Doit-on y voir une métaphore, une vaine tentative poétique ? Les exemples sont multiples tout le long de ce livre de ces propos alambiquées « ...prenant une petite parcelle de cette réalité pour la mesurer à l'aune d'un tout ne résidant que dans la somme de ses parties ». Certains seront peut-être sensibles à la musique ou au charme de ce phrasé lent mais autant dire que cela ne fait pas l'unanimité.
Si l'on fait abstraction de ce style ampoulé, deux qualités ressortent de ce livre. La première est l'aptitude de l'auteur à créer une ambiance fantasmagorique dans un lieu où chaque craquement de bois, ou chaque hululement de chouette ferait faire des cauchemars au plus courageux. La deuxième est son réel talent pour dresser les portraits de ses personnages dont l'inspecteur en charge de l'enquête, Stan Michaud (clin d'oeil à son propre patronyme?), personnage tourmenté et hanté par ses victimes
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (1296) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2875 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}