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3,65

sur 55 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je découvre Martin Michaud avec un tout petit roman noir S.A.S.H.A . En quelques pages, Martin Michaud arrive à créer une atmosphère tendue et anxiogène. Dans ce climat incertain, confinés au sein d'un aéroport, Elias et Sasha vont errer 24 heures en attendant le vol 459 en provenance de Paris. Nous allons donc vivre cette attente avec eux.
La relation entre Elias et le petit garçon est touchante, beaucoup de tendresse (même si elle est retenue) .
Le lien qui les unit est mis en exergue par l'introspection d'Elias ce qui crée et renforce un climat"étrange", ( je ne trouve pas le mot qui convient )
J'ai beaucoup aimé et je vais découvrir ses autres romans avec plaisir.
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Ouvert par inadvertance je n'ai eu de cesse de le terminer. S.A.S.H.A est un roman surprenant vraiment.
Quebec, aéroport de Montréal,un homme, Elias, un enfant, Sasha, vont et viennent dans l'aérogare. Egarés ou en fuite, ils attendent une femme Luana, la mère de l'enfant. C'est leur dernière chance de se rejoindre.
Il nous faudra attendre la toute fin pour enfin comprendre le pourquoi et le comment. La tension monte, palpable, les interrogations sont nombreuses. Réalité ou science fiction ? A vous de le découvrir.
Une bien belle découverte, un auteur que je me promets de relire. Ce mixte thriller science fiction confère au tout une touche originale que j'ai savourée.
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Court roman écrit il y a plusieurs années, bien avant les thrillers et leur adaptation à la TV qui ont fait connaître l'auteur du grand public (du moins québécois).
Sasha et Elias, petit garçon et figure paternelle, sont en en fuite.
Quand, pourquoi, on ne sait pas. L'essentiel des scènes se déroulent dans l'aéroport Trudeau à Montréal.
Partant de rien et moins de 150 pages, l'auteur fait monter la pression en dévoilant petit à petit ce qui amène ses personnages dans cet aéroport. La progression narrative est très bien dosée et fait monter le suspens obligeant à lire le texte d'une traite.
Ce roman mériterait une belle adaptation ciné, tout y est.
A découvrir
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Trouvé par hasard dans une grande surface, « S.A.S.H.A » est un petit roman de 130 pages de l'écrivain canadien Martin Michaud, celui dont j'ai entendu la pub à la télé.
L'histoire officielle : deux personnages, un petit garçon prénommé Sasha et Elias, qui sont à l'aéroport pour attendre l'avion de Luana, la maman de Sasha.
Mais dès le début, on sent qu'il y quelque chose d'anormal car Elias a un comportement étrange. Il est nerveux, crispé, quasi paranoïaque. Luana doit arriver par le vol 459 qui quitte Paris pour Montréal. Elias est un colosse décharné, âgé d'une quarantaine d'années. Sasha, un gamin blond de sept ans avec un sac à dos vert.
Au fil des pages, les questions se multiplient. Savoir pourquoi Sasha et Elias sont dans cet aéroport, à attendre tout en se cachant. On ne connait pas grand chose des personnages et les révélations sont distillées au compte-goutte grâce à des flash-back. On ignore qui ils sont vraiment mais il y a un vrai lien qui les unit.
L'histoire est résumée en quelques heures en un seul endroit. le livre se lit facilement. J'ai eu la puce à l'oreille dans la façon d'écrire le nom S.A.S.H.A. mais c'est réussi.
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Petit roman, beaucoup d'effet… Quelques heures de lecture à peine et ce livre m'a donné l'impression d'être un O.V.N.I dans le monde du roman noir. Lu en numérique, je n'ai pas prêté attention au départ au faible nombre de pages et j'ai donc été très surprise par la taille de ce livre, sur lequel je m'attendais à passer trois ou quatre jours… Un récit court et pourtant intense en émotion , en action et en réflexion, à mi-chemin entre le thriller et la science-fiction.

Aéroport de Montréal. Focus sur un homme, Elias Wallach, qui erre en compagnie d'un petit garçon nommé Sasha, ensemble ils attendent la mère de celui-ci, Luana, dont l'avion devrait bientôt arriver en provenance de Paris. Nous apprenons par bribes, à la manière d'un puzzle qui va se reconstituer sous nos yeux, les liens qui unissent l'homme et l'enfant et la raison pour laquelle ils sont en fuite.

Je reste toutefois perplexe quant à mes impressions face à ce roman. D'emblée, je suis séduite et conquise par l'écriture de l'auteur, le récit est empreint de finesse et de subtilité, l'essentiel est dit sans fioriture et de façon convaincante car j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour ces deux personnages. le récit, sous forme de huis-clos (nous ne quitterons pas l'aéroport) est mystérieux, bien ficelé, intrigant… Trop intrigant à dire vrai car je me suis posé beaucoup de questions, pour lesquelles j'ai eu des réponses mais qui à mon goût auraient pu être développées sur 800 pages!!! On peut parfaitement se contenter de ce court roman et de ce que l'auteur nous offre car le résultat est très réussi et maîtrisé, mais comprenez ma frustration : on évoque un institut où des enfants doués de pouvoirs paranormaux vivent reclus et dans lequel Sasha a vécu, un lourd passé pour Elias qui souffre de problèmes psychologiques et pour lesquels nous n'aurons pas d'explication… J'ai donc vu les pages de ce livre défiler à une vitesse folle et, alors que s'élevait un potentiel énorme, j'avais l'impression de brûler les étapes, de sauter au-dessus de pistes très intéressantes, et j'ai le regret de ne pas savoir ce qu'il s'est passé avant l'aéroport, et également ce qui se pourrait se passer par la suite.

Ce livre si particulier vaut la peine d'être lu, (il est d'autant plus court que ce serait dommage de ne pas le découvrir) ! Je remercie Net Galley et les Editions Kennes pour la découverte de cet auteur que je ne connaissais pas mais dont la plume m'intrigue beaucoup!
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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« le 24 juin, le vol 459 en partance de Paris s'est abîmé en mer. C'est la proposition de laquelle sont partis quatre auteurs québécois de talent pour imaginer des histoires haletantes, touchantes, intrigantes »

Voici celle de Martin Michaud :

Terrés dans une cabane au fin fond des bois, dans la vallée québécoise de la Missisquoi, Elias et le petit Sasha, sept ans, vivent en retrait du monde, solitaires. Ils chassent, pêchent, attisent le feu, les sens en alerte dans une perpétuelle confrontation avec la nature. Là-bas, Elias avait cru qu'avec le petit ils y seraient en sécurité. de qui ou de quoi d'autre aurait-il besoin puisqu'il était la seule personne au monde à le rattacher à la vie?

« Ce qui lui donnait l'impression de suffoquer, c'était la perte de sa liberté, l'enracinement que provoquait le fait d'être responsable de la vie de quelqu'un d'autre »

Avait-il eu tort? Et merde, quelles étaient ces voix dans sa tête? Arriverait-il à se sortir de son monde intérieur? Pour combien de temps encore pourrait-t-il continuer à lui mentir?

« À force de vivre reclus dans les bois, il n'était même plus certain de faire la distinction entre ce qui relevait de la réalité et ce que son imagination lui faisait voir »

« Tu n'entends même plus quand je te parle, Elias. Là où tu es, je suis incapable de te rejoindre »

Ému par la fragilité et l'innocence de l'enfant, Elias avait réalisé à quel point l'homme avait le pouvoir de changer, sinon le cours de sa vie, du moins ses motivations. Il ne s'était jamais douté que Sasha pouvait le ramener à sa propre douleur, à son père et à l'héritage qu'il lui avait transmis. Et qu'il pourrait le transmettre à son tour, lui apprendre le monde, lui enseigner la vie. Mais tout ça, c'était bien avant l'incendie qui les força à fuir. Compte à rebours, retraverser la Missisquoi en sens inverse à travers un froid mordant, de la neige jusqu'aux cuisses, les yeux cernés, injectés de sang, une barbe de plusieurs jours et des engelures. Tous ces vêtements défraîchis qui sentent la fumée. Une odeur de souvenirs imprégnés à la chair, celle d'une cabane abandonnée au fin fond des bois. Tout perdre et se perdre de vue… Est-ce que l'homme est en fuite ou est-ce qu'il fuit un passé qu'il faut taire?

« Lorsqu'il s'était endormi, Elias saisissait une bouteille de whisky et se glissait dehors sur la pointe des pieds. Assis près du feu, il observait les flammes danser devant le contour flou des arbres, tendait l'oreille au bruit du bois humide qui sifflait, humait les effluves piquants de la fumée. Et là, dans le ventre de la nuit, il songeait parfois à sa vie d'avant ».

Durant 24 heures, ils vont déambuler dans les couloirs de l'Aéroport Trudeau de Montréal. Et attendre le Vol 459 en provenance de Paris. Je n'en dis pas plus…

J'ai dévoré ce petit livre de 135 pages comme une louve affamée! L'intrigue se dévoile au fil de l'eau, avec beaucoup de finesse et de subtilité. L'écriture est directe, sans fioritures. Martin Michaud ne passe pas par quatre chemins, d'ailleurs, ce n'est pas le genre de roman qui se prête aux grandes métaphores poétiques. En revanche, il arrive à nous séduire par la profondeur des réflexions qui émergent de ses écrits. J'ai été touchée par sa façon de nous parler de la perte, du deuil, de l'espoir aussi, de l'héritage affectif qui nous est transmis. de notre part de responsabilité et d'engagement envers ceux que nous aimons et qui dépendent de nous, pour qui nous faisons le choix de nous impliquer émotionnellement, comme le petit Sasha pour Elias. Par le fait même, il aborde la paternité à travers l'espace sauvage et libre d'une nature qui se prête à l'introspection. La force d'un amour peut être si grand qu'il nous transforme à jamais. Il nous amène à concevoir la liberté sous un autre regard, en plus de nous apprendre que nous sommes souvent tout aussi libres en relation avec l'autre qu'avec soi-même, ne serait-ce que par nos incessantes remises en question…

«Mon objectif premier en acceptant d'écrire ce roman était de me mettre en danger. J'avais envie de faire autre chose, d'aller où je vais moins habituellement, donc plus dans l'introspection. Évidemment, on est vite rattrapé par sa nature. Alors oui, il y a un peu de thriller.»

«Écrire est un exercice solitaire et ce roman-là ne fait pas exception. Je l'ai écrit seul avec moi-même. Ce qui a été différent par contre, c'est tout ce qui est venu avant: le choix de notre thème, la catastrophe à imaginer et à minuter et tout le travail d'intersection entre certains personnages. C'est là que le véritable travail d'équipe s'est fait. C'est motivant de savoir que trois autres personnes sont en train d'écrire un roman et te poussent dans le derrière pour que tu avances.»

Ce « petit » grand livre me fut l'occasion de découvrir un auteur de talent sous une plume à la fois douce et révoltée…

Lien : http://www.lamarreedesmots.c..
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Une fois encore, Martin Michaud nous prouve qu'il peut tout écrire, polar ou thriller. Ce court roman touchant et sombre à la fois maintient la tension d'un bout à l'autre.
Huis clos intrigant, S.A.S.H.A (n'oubliez pas les points) nous entraine au coeur de l'aéroport Trudeau l'espace de quelques heures. Traqués par d'inquiétants personnages, Elias et Sasha guettent l'arrivée de la mère de ce dernier tout en essayant de passer inaperçus dans la foule bigarrée des passagers en attente. Que craignent-ils ? Pourquoi le danger semble-t-il partout ?

Alors que le vol 459 se fait attendre, Elias et l'enfant croisent diverses personnes et ces rencontres fortuites font craindre le pire à chaque fois : amis ou ennemis ? Sur ses gardes, Elias nous transmet sa crainte d'être découvert, sa peur d'avoir fait tout ça pour rien, de voir tout anéanti si prêt du but. Mais de quoi s'agit-il ? Ce ne sont que les dernières lignes qui lèveront le voile sur cette question.

En une centaine de pages, Martin Michaud parvient à rendre les personnages attachants et à nous communiquer leur angoisse. L'espoir de l'enfant de retrouver sa mère nous touche de même que le dévouement d'Elias pourtant bougon et imprévisible. Mais il y a plus. En toile de fond, ce roman nous parle de transmission, de paternité et d'amour. Via les introspections d'Elias, on perçoit ses espoirs et ses peurs, ses forces et ses faiblesses de père et j'ai beaucoup apprécié.

Le récit de Martin Michaud s'inscrit dans un projet original. VLB éditeur a proposé à quatre auteurs de créer quatre histoires ayant comme lieu commun un aéroport et un point de départ, le vol 459. Une idée qui me donne envie de découvrir les récits de Pierre Szalowski, Aline Apostolska et Claudia Larochelle.


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J'ai beaucoup aimé ce court thriller mettant en scène un ancien tueur de la NSA et son petit protégé de 7 ans qui attendent fébrilement la mère du petit à l'aéroport. Recherchés (nous ne savons pas pourquoi au début), l'homme et le petit sont visiblement très pauvres, affamés, en cavale et sur le qui-vive. le récit nous racontera qui ils sont, ce qu'ils fuient, pourquoi ils sont là, pourquoi on les recherche et ce qu'il adviendra d'eux.
Très bon suspense qui se lit très rapidement et avec intérêt.
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Prenez un homme avec un petit garçon dans un aéroport une voix parle à l'homme la personne discute avec cette voix. Un début d'histoire bizarre et au file des pages l'auteur vous entraîne dans un rythme effréné avec des coups de théâtre on devine que ses deux là sont en attend d'un espoir voir d'un miracle. La question ce miracle va-t-il ce réaliser ? A lire car le style du suspense de Martin Michaud est toujours présent.
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J'avais découvert (et rencontré grâce à Babelio) Martin Michaud lors de la sortie de "Violence à l'origine", que j'avais beaucoup apprécié.
Ce petit roman (antérieur) qui s'avale en une ou deux heures est un thriller plein d'émotion avec les échanges et relations entre Elias et le jeune Sasha, lors des quelques heures qu'il passent dans un aéroport.
Matin Michaud nous distille savamment et au compte goutte, avec de nombreux flash back, le passé de ces deux personnages attachants.
Un roman fluide et bien écrit.
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