Voilà bien longtemps que je bavais sur ce livre alors, avant qu'il ne finisse tout gondolé, j'ai sauté le pas et me suis plongée dans
Bienvenue à Oakland.
Bienvenue, je croyais l'être...
Est-ce de l'avoir si longtemps désiré ? Possible, et puis mêlé à cela, les critiques dithyrambiques que j'ai pu lire un peu partout et on obtient la recette parfaite de ce que j'ai pu ressentir en refermant ce livre et qui tient en un mot : Déception.
Déception pour les personnages dont le principal répondant au doux nom de T-Bird Murphy, sensément écorché vif, loser magnifique etc... Loser oui d'accord mais loser terne, sans reliefs, pas d'intérêt, zéro empathie pour ce pauvre type qui m'est apparu comme un con, rien de plus rien de moins.
Déception pour l'histoire qu'
Eric Miles Williamson nous raconte, à l'image de T-Bird : chiante, chiante, chiante.
Déception pour le style, ou non plutôt pour l'absence de style, les pages défilent, c'est sans recherche, on tourne en rond et on finit par s'ennuyer ferme parfois.
Ben merde alors, si on commence à bâiller devant ce que tout le monde s'accorde à reconnaître comme un des sommets de la littérature white trash, où va-t-on ? Où va-t-on ?