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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫On reconnaît le bonheur paraît-il
Au bruit qu'il fait quand il s'en va
C'était pas l'dernier des imbéciles
Celui qu'a dit ça
Le mien s'en est allé hier
Après vingt berges de sous mon toit
Ca a fait un boucan d'enfer
Je ne supporte pas
Ca fait croire un peu que les proverbes
Disent pas toujours n'importe quoi♫
Boucan d'enfer - Renaud - 2002 -
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Descentes aux Enfers
Expériences de tortionnaires
Bruits de couloirs
ou Boucan de Désespoir
Surstimulations auditives
Extraction de conscience native
Redéfinir le raisonnement
Opportunisme dégoutant
Simple rôle du contenant
Sept victimes dans un premier temps
Pour un Huis clos haletant écrit avec talent

merci pour la sélection de Masse Critique
à Waddington et son épigénétique
à Oren Miller et son imaginaire
Petit bémol quant aux Editions HSN
Coquilles relevées environ une dizaine !!!










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Je découvre cette auteure et son duo d'enquêteurs plutôt atypique.
Louise se réveille dans un hôtel où tous ses collègues sont morts de façon très mystérieuse. Principale accusée, elle fait appel à un ami de longue date qui recrute une institution secrète. Notre duo d'enquêteurs décide de prendre cette affaire, tortueuse à souhait.

Le roman est très bien construit, on suit notre duo dans leur enquête, on s'interroge, on s'effraie de certaines découvertes et on soupçonne tout le monde.

Quand on se prend pour Dieu et qu'on s'inspire des expérimentations nazis ...

Bon polar !
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Encore un excellent roman policier d'Oren Miller!
J'adore sa plume travaillée et son style au service d'un duo d'enquêteurs hauts en couleur et attachants. le couple improbable formé par Evariste et Isabeau est l'atout majeur de cette série et leurs dialogues sont ciselés pour le plus grand plaisir du lecteur.
L'intrigue est intéressante avec une histoire très émouvante et de nombreux rebondissements (peut-être même un peu trop car on finit quand même par se douter de l'identité du cerveau de l'affaire).
Par ailleurs, ce livre sera sans doute l'occasion pour beaucoup de découvrir l'existence du camp du Struthof
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Oren Miller propose de retrouver un duo déjà mis en scène lors des deux romans précédents : J'agonise fort bien, merci et A présent, vous pouvez enterrer la mariée. Je n'ai pas lu ces deux premiers opus, et cette lacune ne gêne pas la lecture du présent titre. Certes, la prise de contact initiale avec Évariste et Isabeau a été une totale découverte pour moi, et je ne bénéficiais pas des souvenirs antérieurs. Aussi, y a-t-il sans doute des clins d'oeil et des références qui m'ont échappée. Cependant, le duo fonctionne parfaitement et j'ai rapidement pris mes marques avec eux.

Oren Miller joue sur l'association mentor/élève qui a déjà fait ses preuves. La dynamique est bien huilée, très fluide, et apporte son lot d'humour et de séduction. Évariste demeure un mentor un peu à part, avec une personnalité entre Arsène Lupin – avec son côté dandy attaché au panache – et un Sherlock Holmes analytique, méticuleux et obsessionnel.

Isabeau – qui est un homme – doit porter ce prénom féminin, source de calembours. Il ne tient pas un rôle de faire-valoir, ni celui d'un Docteur Watson. le jeune homme, orphelin, embarqué dans les valises du fauconnier je ne sais comment (sans doute lors d'un des deux premiers tomes ?), démontre un attachement grandissant pour son métier et son mentor. Et des facultés évidentes.

Leur dynamique est un des points forts du roman, jouant aussi bien sur une complémentarité, que l'émergence d'une petite rivalité (du moins de la part d'Isabeau). Il y a des piques qui sont lancées, une fausse condescendance, des joutes savoureuses, l'ensemble opère son charme sur le lecteur fin limier qui se laissera quand même séduire! En outre, le lecteur peut goûter à une relation qui évolue au fur et à mesure du roman. Et, j'ai fort apprécié ce choix d'Oren Miller car bien souvent, une fois les interactions posées, l'auteur a tendance à les laisser vivre ainsi et s'appuyer sur sa machine bien lubrifiée.

Pour ce qui est de Sainte Cécile, pour qui travaille le duo, le mystère reste entier…. (du moins pour moi).
Une intrigue en courbe exponentielle

Notre duo mène l'enquête sur le meurtre de sept personnes appartenant tous à la même entreprise, une clinique sise à Neufchâtel. Une seule rescapée : Louise Duval, aucun signe d'effraction dans les chambres de l'hôtel Danielli à Venise, aucune trace,… La police italienne suspecte férocement et logiquement cette dernière. C'est alors que rentre en jeu une de ses anciennes connaissances, un docteur de son passé qui contacte Sainte Cécile pour la laver de tout soupçon.

La partie est tendue pour Évariste et Isabeau car, les éléments sont quasiment inexistants, et ils ont peu d'atouts pour disculper la malheureuse. C'est donc à Neufchâtel que leurs pas vont les mener pour tenter de faire le lien entre les victimes, la clinique, la ville et Louise. Des ennemis en commun ?….

Sur place, ils sont accueillis correctement, et l'objectif des médecins clairement mis en valeur. Suite à la guerre, et la perte de son fils, Marcel Sorel a ouvert cet établissement pour venir en aide aux traumatisés, à ceux qui ont été marqué psychologiquement par la guerre et les horreurs associées. La clinique s'est développée et accueille même les patients enfants dont un nombre assez conséquent de la ville elle-même.

Et Dieu dans tout cela ? Et bien, le Vatican s'est associé à la démarche.


Critique bien plus complète sur mon blog.
Lien : https://albdoblog.com/2019/0..
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Ce qui m'a le plus plu dans ce polar, ce sont les 2 détectives, Evariste et Isabeau, son jeune assistant. Beaucoup d'humour dans leurs dialogues, ce qui rend l'histoire un peu plus légère, car son fond est passablement sombre.

L'histoire en quelques mots
Nos 2 enquêteurs se retrouvent en Suisse, à Neuchâtel, pour tenter d'innocenter Louise, accusée du meurtre de 7 de ses collègues. L'histoire, qui se déroule dans les années 40, va prendre une tournure tout à fait inattendue.

Je n'en dis pas plus, et recommande cette lecture à qui aime les polars.
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Voilà maintenant quelques années que j'ai découvert et adoré Oren Miller avec le premier opus des enquêtes d'Évariste Fauconnier: J'agonise fort bien, merci. Depuis, elle fait indéniablement partie des auteurs de polars que j'aime, d'autant que le second opus, A présent vous pouvez enterrer la mariée, a aussi été un gros coup de coeur. J'avais celui-ci dans ma PAL depuis un certain temps. Et voilà, je l'ai terminé et me languis d'une nouvelle histoire.

Il y a un côté raffiné et élégant, du style Sherlock Holmes dans l'écriture d'Oren Miller. A chaque fois, c'est un bonheur de plonger dans ses enquêtes.

Accompagné d'Isabeau, qu'Evariste a pris sous son aile, il investigue sur sept personnes décédées en même temps, de cause inexpliquée, sans violence aucune.

Bien sûr, George, toujours aussi discret, accompagne ce duo.

Savoureux !
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Lecture du tome 3 sans savoir qu'il s'agissait d'un tome 3 et bien je pense qu'il peut très bien être lu indépendamment des 2 autres.
J'ai beaucoup aimé le duo atypique de Evariste et Isabeau, ils se complètent.
L'écriture est fluide, agréable. L'enquête bien menée, complexe, voir même machiavélique.
Jusqu'au bout l'autrice nous tient en haleine, elle a l'art de nous faire soupçonner tout les personnages possibles.
Très bon moment lecture, très bon polar.
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Cet ebook faisait partie des box confinement. Et cette lecture s'est révélée être une excellente surprise. L'écriture est rythmée. L'histoire distille savamment un suspense implacable dans une intrigue très bien construite. En contrepoint à cette tension constante, les relations professionnelles entre Evariste et Isabeau ajoutent une pointe d'humour avec leurs joutes verbales incessantes.
D'ailleurs il s'agit là de la troisième aventure de ce duo d'enquêteurs. Mais tout est suffisamment bien amené pour que cela ne pose aucun problème pour les lecteurs qui n'ont pas lu les deux romans précédents (ce qui était mon cas).

La structure du scénario est une petite merveille de maîtrise dans un climat qui se révèle de plus en plus oppressant : une institution psychiatrique à la très bonne réputation dans une belle petite bourgade suisse, mais isolée dans un bois sombre, des jeux de pouvoirs au sein de son organisation interne, et parmi le personnel, un être manipulateur, survivant des heures les plus sombres de l'Histoire et pouvant très bien être le Malin en personne.
Ce livre est un très bon page-turner. Plus l'enquête avance, moins le lecteur arrive à trouver le moindre indice pour deviner qui tire les ficelles dans l'ombre et les dernières pages ont la tension des meilleurs thrillers.

Bref, cette première rencontre avec Evariste et Isabeau ne sera sûrement pas la dernière. J'ai très envie de découvrir leurs précédentes enquêtes.
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C'est bien de trouver de vous dire où trouver de la lecture en période de confinement, mais autant en profiter soi-même, non ? C'est ce que j'ai fait en récupérant chez Confinementlecture, Et Dieu se leva du pied gauche d'Oren Miller, autrice qui m'intriguait depuis longtemps.
Et Dieu se leva du pied gauche n'est pas le premier volume de sa série de romans mettant en scène son enquêteur, Évariste Fauconnier, et l'assistant de celui-ci, Isabeau le Du, ni l'institut Sainte-Cécile. Certaines références ont pu m'échapper du coup, mais rien qui ne gêne réellement la lecture.
Nous sommes en 1951. Un séminaire d'entreprise a mal tourné à Venise. Partageant une même suite, sept de ses participants sont retrouvés morts, sans explications. La huitième personne est elle saine et sauve, bien que fortement imbibée. Devenue la suspecte idéale pour la police italienne, elle va faire appel à un vieil ami. Et de fil en aiguille, l'institut Sainte-Cécile mettra son meilleur enquêteur sur le coup. Évariste Fauconnier entre en scène. L'enquête le mènera loin de Venise, explorer les dessus d'un hôpital psychiatrique à Neuchâtel. le récit de celle-ci est entrecoupé par les pensées d'un tortionnaire pervers, mais également par le journal tenu par une personne enfermée dans un camp de concentration en 1943 où avaient lieu des expérimentations sur la psyché humaine.
Très vite, il semble clair que le passé et le présent sont liés, mais il est difficile de faire la part des choses, jusqu'à la résolution finale.
Le style d'Oren Miller est très agréable et s'adapte en finesse au côté suranné de l'époque qu'elle décrit. Si l'usage de l'horreur du nazisme pour expliquer les pulsions de l'assassin est un cliché lu et relu dans le polar, l'autrice arrive à en dégager un angle original en menant jusqu'au bout le lecteur en bateau. de quoi donner envie de découvrir plus de livres de sa plume.
Lien : https://www.outrelivres.fr/e..
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C'est toujours un vrai plaisir de retrouver Evariste, son apprenti ainsi que la plume de Oren Miller!

Ce tome est le troisième écrit, mais le deuxième en terme de chronologie. Chacun peut se lire indépendamment des autres 😊

Je ne suis pas super fan des deus ex machina, mais George l'incarne à la perfection et j'aime bien l'humour que ça apporte aux discussions. La relation entre Isabeau et Evariste me plait également énormément. L'un et l'autre ronchonnent de façon régulière mais on s'aperçoit qu'ils tiennent l'un à l'autre au fil des épreuves qu'ils traversent.

Si j'ai apprécié cette plongée dans l'après-guerre, j'ai deux petits bémols sur ce troisième tome : plusieurs éléments qui m'ont rappelé un peu trop le premier tome et quelques personnages dont on n'entend plus parler jusqu'à la fin.
Commenter  J’apprécie          30




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