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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je suis conquise par Oren Miller à chacune de mes lectures. J'adore sa plume, qu'elle sait manier entre humour, suspense et émotion.
L'histoire est judicieusement menée. Il y a beaucoup d'éléments différents, on a du mal à voir la trame de l'assassin, on se questionne, c'est très stimulant et excitant. On dévore les pages pour en apprendre au fur et à mesure. On semble s'approcher et puis reculer. le mystère est entier jusqu'à la dernière page. La fin est une vraie révélation. Tous les pièces du puzzle trouvent leur place et leur importance.
Il y a une vraie gravité dans ce tome, entre le passé des camps de concentration et le regard sur les personnes atteintes de troubles psychiatriques. D'ailleurs ce dernier point est bien traité, avec tolérance.
Notre duo de choc fonctionne très bien, dynamique, drôle et charismatique. j'y suis très attachée. Evariste et Isabeau sont différents mais complémentaires. Un peu stéréotypés par moment, pour notre plus grand plaisir. Car ils ne sont jamais caricaturaux et ils ont une vraie profondeur avec un passé. J'aurais tout de même aimé en apprendre un peu plus sur eux, surtout Evariste qui a encore beaucoup de zones d'ombres, et que le côté psychologique soit plus approfondi même si il n'est pas oublié.
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Avant toute chose, je regrette l'absence, au tout début du livre, de la traditionnelle illustration de nos deux héros. Quel dommage ! Ensuite, le suicidé du début du livre n'a aucun lien avec la trame principale de l'histoire, on en reparle que plus tard et entre temps, on l'oublie. Voilà, j'en ai fini avec les seuls bémols de ce roman.

On retrouve Evariste Fauconnier et Isabeau le du en juin 1951, à Neufchâtel, en Suisse, afin d'élucider le meurtre de sept personnes, multiple crime découvert au Danieli, le célèbre palace vénitien, et afin de disculper Louise Duval, accusée par la police vénitienne.

Louise Duval officie dans une association qui vient en aide aux blessés de guerre, aux personnes traumatisées par le conflit de la Seconde Guerre Mondiale, les soins interviennent sur les blessures physiques mais surtout psychologiques.

Il n'y a pas de temps mort, l'angoisse monte de page en page, le mystère s'épaissit, rien n'est évident,on n'a pas du tout envie de lâcher le livre !

Entre les chapitres, un mystérieux narrateur intervient, c'est le point de vue de "la Bête". On lit aussi des récits d'expérimentations nazies, cela fait froid dans le dos.

Ce n'est pas la première enquête sombre de nos deux héros (que dis-je "deux" ? Il ne faut pas oublier Georges, le majordome, toujours extraordinairement efficace), mais ici, nous plongeons dans un thriller noir, vraiment très noir...

Ce roman est magnifiquement écrit, conçu, construit, tricoté, ciselé. Aucun indice n'est laissé au lecteur afin de deviner une once de l'intrigue, ou du dénouement, la narration est parfaitement maîtrisée. Et pourtant tout est argument, mais le lecteur se fait merveilleusement berner par l'autrice. du grand art !
Les traditionnelles joutes verbales entre Evariste et Isabeau sont toujours aussi vives, efficaces, cinglantes et drôles, leur humour est caustique et savoureux, quasi élégant.
Ce roman est une pépite ! Qu'attendez vous pour le lire ?
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Oren Miller est une auteure que j'ai rencontrée sous le nom de Lucie Castel dont j'ai dévoré chacune des romances. Depuis un certain temps, cependant, j'avais dans l'idée de partir à la découverte de la part sombre de ses écrits et de me plonger à corps perdu dans un de ses polars. Grand bien m'en a pris, car je suis totalement fascinée par le livre que je viens de terminer.

Et Dieu se leva du pied gauche m'a confrontée à certaines de mes peurs, il m'a également brisé le coeur tant les événements qu'il décrit ont su toucher ma corde sensible. Il y a des sujets qui me parlent plus que d'autres et force est de constater que celui-ci m'a profondément émue.

Totalement indépendant des tomes précédents, cette nouvelle aventure d'Évariste Fauconnier et d'Isabeau le du est en tout point parfaite. Chaque détail à son importance, chaque rebondissement apporte sa pièce à l'ensemble et le dénouement est tout simplement stupéfiant. Oren Miller a pris énormément de soin à construire son texte et tous les éléments s'emboîtent à merveille. de ce fait, il faut rester sur ses gardes, bien ranger toutes les particularités dans un coin de sa tête. Pourtant, même en faisant preuve d'une grande attention, l'auteure réussit à nous surprendre et nous happer jusqu'à la toute dernière ligne.

C'est donc sur les ravages de l'après-guerre que se développe le récit. Je dois vous avouer que j'ai retenu mon souffle à de nombreux moments et j'ai beaucoup apprécié les différentes parties mises en place. En effet, non seulement nous assistons au raisonnement des enquêteurs, mais certains chapitres nous sont offerts du point de vue de la Bête et d'autres reflètent l'enfer vécu à Struthof à travers les yeux d'un mystérieux narrateur. de quoi titiller notre imagination et nous permettre d'élaborer bon nombre de théories.

J'ai un immense coup de coeur pour cette histoire et particulièrement sur le duo constitué par Évariste et Isabeau. Quel plaisir d'avoir fait leur connaissance et de les voir résoudre cette enquête ! Ils m'ont fait penser aux films de Sherlock Holmes joués par Robert Downey Jr et Jude Law. Leurs échanges sont vifs, intelligents, sarcastiques ; leurs personnalités attachantes et intrigantes. J'ai adoré en tous points leurs caractères affirmés et la relation qu'ils ont établie. Je ne suis pas prête de les oublier.

Et Dieu se leva du pied gauche est une pépite du genre que je ne saurais que vous recommander ! Un bruissement, un craquement et tout le texte prend une tournure angoissante. Rien n'est facile dans cette lecture, car on ne peut finalement pas faire confiance à l'évidence. le tout est joliment relevé par une touche d'humour et une pointe d'ironie très agréable qui rend ce livre totalement addictif.
Lien : http://www.voluptueusementvo..
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Quelle agréable surprise! Je ne savais pas à quoi m'attendre et je tombe sur un duo d'enquêteurs un peu particuliers, Evariste et Isabeau. Un duo particulier avec un emploi particulier puisqu'ils sont chargés de rendre leur honneur à des personnes injustement poursuivis en justice.

Ce n'est pas la première affaire d'Evariste et Isabeau, il y en a eu d'autres auparavant mais ça ne gêne pas la lecture puisque l'histoire est indépendante. Je me procurerai ceux d'avant pour lire la rencontre de nos deux compères et aussi, parce que j'ai beaucoup apprécié celui-ci.

Nous sommes loin d'un thriller commun, nous sommes dans les années 50, on trouve beaucoup de référence à la seconde guerre mondiale, d'ailleurs, toute l'histoire découle de drames survenus dans un des camps de la mort. Malgré cette thématique très dure, les camps de la mort, les enfants, des meurtres, j'ai trouvé que c'était très léger à lire, on ne tombe pas dans le glauque, à aucun moment, ce qui est très bien d'ailleurs.

L'histoire m'a captivée, j'ai vraiment cherché le lien et surtout le qui. Je ne m'en serais jamais douté, j'avais échafaudé de nombreuses théories mais j'avais tout faux, pour mon plus grand plaisir!

Les personnages sont suffisamment atypiques pour qu'on s'y attache et qu'on les apprécie, une sorte de Sherlock Holmes à la française, dans une autre époque, dans un autre lieu mais avec la même classe, la même culture, le même fonctionnement cérébral . Attention, c'est loin d'être quelque chose de négatif car Evariste ne ressemble malgré tout qu'à Evariste.

Une très belle lecture qui marque la fin de 2020, je finis sur un bon roman, espérons que ça augure une bonne année 2021…
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Tout d'abords un peu surprise puisque l'action se déroule entre le premier et le deuxième tome.
Mais une fois la surprise passée, je me suis laissée entraîner dans cette nouvelle enquête qui se déroule principalement à Neuchâtel; soit pas très loin de chez moi.
Donc pour un fois, je n'ai pas eu trop à faire travaillé mon imagination !
Bref, j'ai retrouvé avec une immense joie Evariste et Isabeau, que j'adore toujours autant.
Ils enquêtent cette fois ci pour le compte d'une jeune femme accusée de 7 meurtres, tous au sein de la même fondation.
Comme pour les 2 derniers tomes, je me suis tellement prise au jeu que je n'ai pas réussi à trouver qui était le meurtrier avant que l'on nous donne la réponse.
J'espère que se troisième tome ne sera pas le dernier parce que j'adore vraiment ces deux enquêteurs qui se complètes!
Si vous ne l'aviez pas compris, j'ai adoré ma lecture! XD
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Années 1950. Un suicide inexpliqué attire l'attention d'Isabeau le Du, enquêteur spécialisé dans les affaires les plus mystérieuses. Mais il ne convainc pas son mentor et associé, Evariste Fauconnier, le brillant cerveau du duo. Trop banal, trop simple. Surtout face à l'autre affaire qui s'offre à eux. Sept morts dans un palace vénitien. Tous appartenaient à la même fondation et personne n'arrive à savoir la cause de la mort. Et surtout, une huitième collègue, dans le même palace, est la seule à avoir survécu et est même la principale suspecte.

Ce roman a atterri sur ma liseuse suite à une opération promotionnelle pendant le confinement et je l'ai ouvert à cause du titre sacrément réussi. Et je n'ai pas regretté une seconde: c'est une pépite. le en est volontiers cynique, bourré de second degré et d'humour noir, à la fois raffiné et dynamique. Exactement ce que j'aime. A titre d'exemple, notez que l'ouverture du roman est un mari qui avoue à sa femme détester le thé avant de se défenestrer. Ça annonce la couleur.
Pour accompagner ce ton délectable, on découvre un duo d'enquêteur à la fois très ique et très original. ique car, à la manière de Sherlock et Watson, on y suit le génie avec toute son excentricité par le regard de son accolyte parfois franchement malmené et dérouté. Original par leur profil et la relation qui se tisse entre eux. Evariste est le génie du duo: son cerveau fonctionne à cent à l'heure, il comprend tout et il est quasiment impossible à suivre. Il a ses manies (on ne jubile pas avant 21 heures), ses réactions totalement en décalage avec la bienséance (il écoute les meurtriers, parce que les victimes sont mortes et n'ont donc plus rien à dire) et son passé douloureux. Isabeau, son assistant et surtout son apprenti, lui sert de contrepoint réaliste: c'est lui qui le renvoie devant ses bizarreries, conduit l'Aston Martin, porte une arme. Leurs dialogues à coups de piques mutuelles sont tout simplement savoureux, et leur indispensable majordome Georges, le seul à fournir un thé qui puisse satisfaire Evariste, est la cerise sur le gâteau.
Face à un tel duo, il faut une intrigue à la hauteur. Tortueuse, inextricable, elle a réussi à me prendre dans ses filets malgré quelques éléments plutôt iques, comme l'artifice du journal intime ou les ressorts diaboliques conjugués des Nazis ou des fanatiques religieux. On distille soigneusement les fausses pistes, on met en place une société aux agissements secrets, on y ajoute un soupçon de folie à la limite du fantastique, on fait intervenir les enfants victimes puisque c'est le comble de l'horreur. Et oui, ça marche. Parce qu'il y a des twist remarquables, des personnages secondaires ciselés, des scènes d'actions efficaces et surtout, une fin très bien négociée.
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Si le talent d'un auteur se mesure à l'envie de faire durer la lecture, tout en étant incapable de lâcher le livre et tout en sachant, qu'une fois fini, on ne sera toujours pas rassasié et qu'il nous faudra une suite, alors Oren Miller est indéniablement une autrice merveilleusement talentueuse. Jamais 2 sans 3, Et dieu se leva du pied gauche fait aussi bien que ces deux prédécesseurs et me déclenche un joli petit coup de coeur. Tout d'abord parce que le style d'Oren Miller est toujours aussi plaisant à lire. C'est à la fois so british, avec ce côté Agatha Christie élégant et raffiné, mais c'est également aussi chic que piquant parce que l'autrice ne manque pas de talent pour l'ironie et le cynisme. J'aime sa plume parce qu'elle est unique et immersive. Je me répète à chacun de ses livres, mais l'ambiance est absolument parfaite. le lecteur est complètement immergé dans les années 50 et dans les divers lieux parcourus. Et [...]

Pour lire la suite de cette critique, rendez-vous sur yuyine.be!
Lien : https://yuyine.be/review/boo..
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C'est toujours un plaisir pour moi de retrouver le fameux duo d'enquêteurs Isabeau/Evariste. Oren Miller signe une fois de plus un polar intéressant et captivant à plusieurs points de vues.

Evariste et Isabeau vont enquêter à la demande de Louise Duval. Traumatisée par la seconde guerre mondiale, Louise est au service d'une fondation à Neuchâtel qui tente de soigner les blessés de guerre, que les blessures soient physiques ou psychologiques. Mais lors d'un gala, sept collaborateurs de Louise trouvent la mort. Elle est bien sûr suspectée et fait donc appel aux services d'Evariste pour prouver son innocence. En débarquant à Neuchâtel, les enquêteurs pensaient mettre les pieds dans une charmante bourgade suisse mais rien ne se passe comme prévu.

Dans cette nouvelle enquête, Oren Miller sonde la noirceur de l'âme humaine en faisant planer sur la fondation et ses patients une ombre menaçante. Son intrigue se déroule en 1951 et si la majeure partie de la population veut oublier la guerre, le traumatisme qu'ont subit les résistants ou les déportés est bien présent et ne s'efface pas. Sachez seulement que l'auteur nous parle d'expérimentations nazies et que ça fait froid dans le dos.

Comme toujours, ce que je préfère dans les romans d'Oren Miller, c'est le duo Evariste et Isabeau. le premier a toujours le bon mot. Il possède un style désuet presque suranné que j'apprécie énormément. le second, Isabeau, prend plus de consistance, s'opposant parfois à son mentor. Leurs joutes verbales restent savoureuses tout au long du récit. Même si on a parfois envie de détester Eavriste, il reste un personnage aux répliques cinglantes pour le plus grand bonheur du lecteur.

Le majordome Georges et ses apparitions impromptues m'ont beaucoup fait rire. Car l'humour, c'est aussi une des grandes forces de l'auteur. Il est souvent noir mais apporte du rythme au récit et on se prend à rire à de nombreuses reprises. Ajoutez à cela, une intrigue sans temps mort, des personnages tous plus ou moins suspects et une fin imprévisible, et vous obtenez un très très bon polar.

Une fois de plus, Oren Miller prouve qu'elle maîtrise parfaitement sa narration et ses personnages!
Lien : https://carolivre.wordpress...
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Merci à confinementlecture.com qui m'a fait découvrir ce livre en version numérique.

Très bon roman! Plein d'intrigues et de rebondissements. J'adore le caractère de Isabeau et de Evariste ainsi que leur façon d'interagir. Génial!

Par contre quelques fautes de frappes (liées à la version numérique?) : oublie d'un mot dans une phrase, manque une lettre au début ou un à la fin d'un mot. Ce n'est pas à chaque page mais assez fréquent pour être relevé. Dommage quand on est pris dans l'intrigue de « sortir de sa lecture » pour relire 3 fois la même phrase pour être sur de comprendre et se rendre compte qu'il manque un mot.

Très bonne idée et très frustrante idée de mettre les premières pages d'un autre roman où on retrouve Isabeau et Evariste à la fin de ce roman (uniquement en version numérique?).

Belle découverte. Donne envie d'en lire plus.
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Une enquête qui nous emmène encore plus loin que les deux précédentes. Une histoire qui fait tourner en bourrique le lecteur jusqu'au dénouement final et un Évariste qui va dévoiler un part sombre de son âme.
Ce troisième tome est un régal pour l'esprit.
Je me suis trouvée embarquée jusqu'à la fin et je n'ai pas pu décrocher avant la fin. Et même là on en veut encore plus.
Lien : https://letmentertainyou.com..
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