Courte nouvelle alors je me suis laissée tenter. Clairement passez votre chemin et économisez ces 6,90€ qui sont INDÉCENTS.
Après son succès du Chant d'Achille et de circé,
Madeline Miller nous compte l'histoire - sans relief - de
Galatée.
Peut-être que je suis trop sévère parce que je ne connaissais pas le mythe avant ma lecture ?
Pourtant dès la première page, je me suis étouffée avec le vocabulaire… pourquoi faire ? Pourquoi cette vulgarité qui n'a - à mon sens - aucunement sa place dans un tel texte. Est-ce la traduction qui fait défaut ?
Galatée, statue créée qui prend vie pour enfanter et surtout répondre au désir de son créateur. Durant toute cette lecture, la pauvre femme-statue se retrouve alitée et soumise à son époux. Elle rejoue inlassablement la même scène pour le satisfaire d'ailleurs.
Puis la fuite sur environ deux pages, jusqu'à la mort. Elle libère sa fille en quelques sortes et les autres statues. Fin
Et vraiment j'ai fini ce texte, je ne savais plus quoi penser. Pourquoi après deux succès littéraires autant travaillés et approfondis,
Madeline Miller nous livre une telle nouvelle…
Par contre, la post-face relève tout le niveau. Et je suis encore plus consternée parce que ça aurait fait un sublime livre. Mais plus sérieusement, heureusement qu'elle est là pour montrer le désir de l'auteure de faire passer un message féministe de libération à travers son texte et de nous expliquer les références.
Dommage, que la nouvelle ne suffise pas.