Un nouveau
Bernard Minier chouette! même si un peu échaudé par les épisodes précédents je me laisse tenté avec une certaine méfiance cependant; et malheureusement ma crainte se confirme très rapidement!
Décors sans surprise (Pyrénées, montagne, forêt lugubre, il s'en passe décidemment dans le Comminges!) personnages habituels, bien sûr en ajoutant le nom du redoutable tueur en série julian hirtmann qui ne joue cependant aucun rôle mais qu'il est quand même indispensable de citer, tout comme les renvois multiples aux ouvrages précédents (c'est de bonne guerre....) jusqu'au retour (furtif) invraisemblable de Marianne pourtant incroyablement importante dans la vie de Servaz, mais qui tiens là en quelques pages sans émotions, zut alors, on en garde visiblement sous le pied pour les prochains romans….
Les habituelles phrases "sa gorge se bloqua, il se liquéfia, son sang se glaça.... toutes les 3 pages!!!! on n'est pas loin du "ses poils se dressèrent et son sang battait dans son cou.... lorsqu'un moustique vint cogner la vitre! Servaz n'avait jamais connue une violence pareil cela dépasse toutes les atrocités qu'il avait vue jusque là" etc etc etc!
Tout cela à eu pour effet (dans mon cas) de banaliser et de réduire à néant la pseudo angoisse (forte dans les mots mais si peu crédible) qu'on voudrait susciter chez le lecteur et de retirer tout effet de surprise (c'est ballot pour un thriller) et donne une incroyable et furieuse impression de déjà vue, déjà lu, hormis la fin qui apporte une légère surprise...
Le reste est d'une logique imparable et courue d'avance, la surprise et l'originalité dans la série des Servaz, se sera pour une autre fois!
Bernard Minier fait du
Bernard Minier avec le sentiment désagréable pour le lecteur "novice" sans grande culture littéraire que je suis que l'auteur cède manifestement à une certaine facilité, tant il maitrise à fond le monde bien huilé de Servaz, qui est de toute façon identique au précédent et tellement prévisible, malheureusement dans le(s) prochain(s) roman(s). Ajoutons à cela que les intrigues sont de plus en plus légères voire invraisemblables, pour ne quand même pas faire du copie coller intégrale du précédent ouvrage il faut bien trouver quelque chose.
Donc forcément un peu déçu et malheureusement conforté dans le sentiment "Tous les mêmes! que je pourrais aussi formuler en : quand tu en as lu un tu les as tous lu!, mais je l'ai pas déjà lu celui là ....."