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4,01

sur 2651 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Déçu, je ne peux pas dire autre chose. J'ai bien aimé certains Minier qui étaient vraiment réussis, parfois bien écrits et très prenants. Mais il y a cette fois-ci comme une petite musique entêtante de non-renouvellement, de déjà vu, de resucée, avec toujours le même décor (les Pyrénées), les mêmes personnages qui reviennent (Marianne, Enguehard, etc) ou le même genre (une psychiatre folle).
Le style ne s'améliore pas avec quelques tics fatigants (suppression du sujet du verbe, succession de phrases commençant par il ou par elle, phrases clichées, etc). Je ne voudrais pas être trop dur, mais de ce point de vue, l'impression d'un livre écrit vite, très vite, sans âme, en utilisant les ficelles habituelles, est assez nette.
Et puis, il y a l'absence totale de réalisme, l'invraisemblance des personnages, des situations, de l'intrigue et de son dénouement, déjà perceptible dans d'autres romans, mais qui cette fois-ci ne passe pas (ou plus).
Bref, Minier a su faire beaucoup mieux, sait faire beaucoup mieux, mais j'ai l'impression qu'il aurait besoin d'une petite pause, de cesser d'écrire un moment, pour se régénérer.
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Note liminaire : j'ai vu la version filmée de "glacé" (avec un gros "miscast", Berling trop âgé, mais bon) et j'ai lu "La vallée". Voilà pour mes relations avec l'auteur.
Mais, avec si peu, je propose une blague :
"C'est Bernard Minier devant sa télé et il met la série En thérapie sur Arte.
Dès qu'il voit Frédéric Pierrot dans le rôle du psy, il dit "ah, c'est lui l'assassin".

Mais non, je n'ai rien divulgaché ...
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Un meurtre horrible,un appel au milieu de la nuit d'une personne disparue depuis des années et le légendaire capitaine Servaz,malgré sa suspension,repart sur le terrain au coeur d'une vallée perdue des Pyrénées.Des son arrivé les meurtres,tous plus monstrueux les uns que les autres,s'enchaînent et la vindicte populaire se déchaîne contre l'ordre et l'autorité dans le village.Si on retrouve avec plaisir les nombreux protagonistes des précedents romans de l'auteur,on a quelque peu l'impression,tant les mêmes stratagèmes,la même duplicité et la même ambivalence des personnages sont similaires que sous différents aspects,l'histoire initiale ne fait que se répéter.Les nombreuses références aux ouvrages précedents,qui si on ne les a pas lus rendent certains passages difficiles à saisir,en sont l'illustration parfaite.En bref,on tourne en rond. Bernard Minier ne nous épargne aucun poncifs du genre et l'intrigue policière,même si elle est bien élaboré,manque singulièrement de vraisemblance.Les réflexions sociétales à répétition sur la crise des institutions, le marasme ambiant, la déviance induite par les réseaux sociaux et les états d'âme des uns et des autres finissent par lasser.Ces relatives considérations philosophiques,ces divers questionnements sur la situation d'une civilisation à la dérive,même si tout n'est pas inadéquat et dénué de fondements,occupent clairement une trop grande place et ce,au détriment du développement de l'intrigue policière.
L'épilogue du livre peu crédible et sans grande surprise,n'échappe pas à l'idéologie lancinante de l'auteur. Elle abonde de bon sentiments,de sermons primaires et de conseils avisés censés rendre le monde meilleur.
Après le très moyen Soeurs,l'auteur construit avec la Vallée un thriller correct et plaisant à lire mais loin d'être exceptionnel ou inoubliable.
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Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre ; en fait je suis un peu usé par le style utilisé dans ce type de bouquin. le policier accablé par son métier, fatigué ; les couleurs en noir, les arbres squelettes mouvants, les forêts sombres et inhospitalières, en bref tout ce climat artificiellement décrit comme oppressant. C'est systématique, sans surprise et un peu ennuyeux. L'enquête en elle même n'est pas vraiment étayée et un peu abracadabrante (la montagne qui explose, le rôle des gosses, la psy et sa maison et ses peintures déjantée, le moine dans son abbaye, des personnages caricaturaux !) ; on saute d'un coup à sa résolution suite à une fulgurance du super flic qui est d'ailleurs suspendu pendant tout le livre. On ne comprends pas vraiment mais c'est pas grave. Je suis allé au bout mais je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette histoire. J'avais lu Glassé de l'auteur qui m'avait autrement plus enthousiasmé.
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Le plaisir de retrouver des personnages familiers ne dure malheureusement qu'un temps de la lecture de ce roman bâclé. L'enquête de Servaz et Ziegler n'atteint jamais le degré de suspense et d'intensité des romans précédents. Les sermons politiques de l'auteur (sur la crise des institutions, la modernité, les réseaux sociaux, ...) agacent plus qu'ils n'édifient.

J'ai aussi trouvé le style beaucoup moins soigné que dans les livres précédents. L'écriture de Minier a du mal à se renouveler, et fait toujours appel aux mêmes outils (la pluie ne cesse-t-elle donc jamais dans les Pyrénées ?). L'auteur force le trait, sans doute peu convaincu de l'intérêt de sa propre histoire : "Il est en train de se passer quelque chose qui nous échappe complètement (...). Quelque chose d'encore plus... terrifiant que tout ce que nous imaginions..." Si les personnages le pensent, c'est l'essentiel.

L'épilogue du livre regorge heureusement de conseils avisés, aimablement imprimés en italique pour attirer l'attention du lecteur qu'une distraction coupable aurait privé de ces précieuses révélations : "Il n'y a qu'un seul vrai défi à relever : c'est celui de la vie." "Ta vie sera ce que tu en feras, tu comprends ?" "Les échecs, la tristesse, les déceptions font partie de la vie.". Les livres ratés aussi.
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Il s'agit d'un roman écrit par Bernard Minier paru chez XO éditions en 2020.

La vallée est le second roman que je lis de cet auteur.

Déjà, le premier roman que j'ai lu, la chasse, m'a laissée plutôt dubitative. J'ai néanmoins réitéré l'expérience avec la vallée.

Je dois dire que ce roman ne m'a pas plus emballée que le précédent. Déjà, je pense définitivement que je n'apprécie pas le style de l'auteur. Je trouve que les dialogues ne font pas du tout naturel : Personne ne fait des citations et des références culturelles complexes quand il parle normalement.
Le rythme de l'enquête m'a également gênée, il ne correspond pas du tout avec mon rythme de lecture. Il y a également beaucoup trop de paraphrases et au final on se rend compte que l'intrigue n'est pas aussi consistante qu'elle le paraît.

Une fois le dénouement arrivé, aussi peu crédible que la majorité des personnages du roman, je me suis résolue à lire en diagonale les 20 dernières pages afin d'abréger mes souffrances.

Je ne pense pas lire à nouveau un ouvrage de cet auteur.
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Premier livre de Bernard Minier que je lis.
Au départ, j'ai pensé « mince, je n'aurais pas dû commencer par celui-là, je ne vais rien comprendre » au vu du fait qu'il y avait plein de références aux livres précédents.
Mais bon, mis à part l'histoire personnelle de Martin Servaz, on peut tout comprendre à l'histoire qui est racontée dans « La Vallée ».
La première partie du roman m'a assez plu et m'a assez intriguée.
En revanche, la deuxième partie est devenue « trop » pour moi (trop de meurtres, trop de violence, trop long aussi…). Et le final a été décidément beaucoup trop – par rapport à ma sensibilité personnelle – et j'ai failli laisser tomber cette lecture à presque 70 pages de la fin.
Bref, le bilan n'est pas super positif, mais je vais quand même essayer de lire un autre roman de cet auteur (peut-être le tout premier, cette fois !).
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Un nouveau Bernard Minier chouette! même si un peu échaudé par les épisodes précédents je me laisse tenté avec une certaine méfiance cependant; et malheureusement ma crainte se confirme très rapidement!
Décors sans surprise (Pyrénées, montagne, forêt lugubre, il s'en passe décidemment dans le Comminges!) personnages habituels, bien sûr en ajoutant le nom du redoutable tueur en série julian hirtmann qui ne joue cependant aucun rôle mais qu'il est quand même indispensable de citer, tout comme les renvois multiples aux ouvrages précédents (c'est de bonne guerre....) jusqu'au retour (furtif) invraisemblable de Marianne pourtant incroyablement importante dans la vie de Servaz, mais qui tiens là en quelques pages sans émotions, zut alors, on en garde visiblement sous le pied pour les prochains romans….
Les habituelles phrases "sa gorge se bloqua, il se liquéfia, son sang se glaça.... toutes les 3 pages!!!! on n'est pas loin du "ses poils se dressèrent et son sang battait dans son cou.... lorsqu'un moustique vint cogner la vitre! Servaz n'avait jamais connue une violence pareil cela dépasse toutes les atrocités qu'il avait vue jusque là" etc etc etc!
Tout cela à eu pour effet (dans mon cas) de banaliser et de réduire à néant la pseudo angoisse (forte dans les mots mais si peu crédible) qu'on voudrait susciter chez le lecteur et de retirer tout effet de surprise (c'est ballot pour un thriller) et donne une incroyable et furieuse impression de déjà vue, déjà lu, hormis la fin qui apporte une légère surprise...
Le reste est d'une logique imparable et courue d'avance, la surprise et l'originalité dans la série des Servaz, se sera pour une autre fois! Bernard Minier fait du Bernard Minier avec le sentiment désagréable pour le lecteur "novice" sans grande culture littéraire que je suis que l'auteur cède manifestement à une certaine facilité, tant il maitrise à fond le monde bien huilé de Servaz, qui est de toute façon identique au précédent et tellement prévisible, malheureusement dans le(s) prochain(s) roman(s). Ajoutons à cela que les intrigues sont de plus en plus légères voire invraisemblables, pour ne quand même pas faire du copie coller intégrale du précédent ouvrage il faut bien trouver quelque chose.
Donc forcément un peu déçu et malheureusement conforté dans le sentiment "Tous les mêmes! que je pourrais aussi formuler en : quand tu en as lu un tu les as tous lu!, mais je l'ai pas déjà lu celui là ....."
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Très grosse déception. Après avoir découvert Bernard Minier avec Une putain d'histoire, les critiques des autres lecteurs m'avaient donné envie de lire d'autres romans de lui. L'enquête principale est plutôt bien réussie, peu vraisemblable (mais dans la même veine que certains polars nordiques bien captivants), mais prenante. Heureusement car, sinon, vu tous les défauts que j'ai trouvé, je n'aurais pas pu aller au bout.
Mais pourquoi ce besoin de rappeler à tout bout de champ les événements d'un roman précédent (en nous indiquant bien lourdement le titre et l'éditeur en bas de page). Je n'ai rien contre l'emploi de quelques mots compliqués quand c'est justifié (par exemple quand cela correspond à la psychologie du personnage, comme dans la bouche de la psy) mais là cela fait craindre que cela corresponde plutôt à la psychologie de l'auteur qui étale sa documentation. Les personnages féminins sont catastrophiquement caricaturaux. Mais le pire c'est l'abondance de lieux communs sur le bien et le mal, de clichés, de réflexions simplistes et démagogiques sur l'évolution de la société, le tout sur un horripilant ton moralisateur. Question plus intéressante : le plus insupportable est-il quand cela est simplement réac ou quand cela n'est pas dénué de fondements ?
Je crois que je ne lirai pas un autre roman de Bernard Minier.
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Quelle déception !! Je me faisais une joie de retrouver Martin Servaz, mais malheureusement, on plonge dès le départ dans les invraisemblances qui ne s'arrêteront pas jusqu'à la fin...
En point d'orgue et dès les premiers chapitres, les moines qui improvisent une battue dans la forêt à la demande d'un flic qui s'est identifié via un article de journal... Et le moine qui s'arrête devant la chambre du flic pour vérifier qu'il dort avant de s'enfuir discrètement de l'abbaye et qui du coup éveille ses soupçons...
Bernard Minier ne nous épargne aucun cliché et nous livre une intrigue tirée par les cheveux, dont on entrevoie très vite le dénouement en espérant qu'on a tort !!
Et son héros finit par ressembler à une pâle copie de ce qu'il était dans les opus précédents. Comme si l'absence de son ennemi juré, Julian Hirtmann, lui avait coupé les ailes, à l'instar de batman sans le joker, de superman sans Lex Luthor.
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