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3,83

sur 2089 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Vraiment déçue !

L'intrigue est totalement tirée par les cheveux et surtout d'un déjà vu absolu.
Aucune modernité, aucune innovation.
J'ai l'impression d'avoir lu ou vu ce type d'histoire un paquet de fois.
Donc rien d'original, un ensemble peu crédible.

Je m'attendais à un vrai polar.

Je suis d'autant plus déçue que je voulais découvrir cet auteur et que j'espère qu'il s'agit là de son plus mauvais ouvrage et que les autres méritent quand même un meilleur jugement.

lequel me conseilleriez vous ?
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J'ai lu tout Bernard Minier et dès son premier roman « glacé » j'ai été fascinée par son écriture, son univers et son flic récurrent, le commandant Martin Servaz. Donc vous imaginez bien l'impatience que j'avais de lire son petit dernier « La chasse » même si et là je sais je me répète, je n'aime absolument pas la chasse ! Quand on est habituée à aimer un auteur, livre après livre, on se trouve un peu désemparée quand on n'apprécie pas le roman qu'on a entre les mains. Voilà c'est dit, je n'ai pas aimé ce thriller. Trop lourd, trop noir, surfant beaucoup trop à mon goût sur l'actualité française, covid, violence surtout due à la drogue, nombreux problèmes dans la police et l'impression que les voyous qu'arrêtent les policiers au risque de leur vie, sont aussitôt relâchés par les juges, un système de justice à bout de souffle. Bernard Minier, j'imagine très touché par les conditions déplorables des policiers et des gendarmes pour exercer leur métier avec de plus en plus de risques d'y perdre la vie, nous en parle à longueur de pages, et nous fait souvent la morale. En parler un peu, c'est normal, mais là trop c'est trop. C'est usant et c'est au détriment de l'enquête et du rythme de l'histoire. La lecture en devient assez déprimante et ennuyeuse. Bref, j'espère que Bernard Minier refera très vite du très bon Bernard Minier comme il sait si bien le faire. L'histoire ? En quelques mots, des jeunes truands qui sont passés au travers des mailles du filet de la justice, sont enlevés et « chassés » par un groupuscule d'hommes bien décidés à rendre la/leur justice dans un pays dont la civilisation se délite. Ça ne vous rappelle pas quelque chose ? C'est le groupe du commandant Martin Servaz qui est chargé de cette enquête très délicate. Un jeune enquêteur tout juste sorti bien placé de l'école intègre l'équipe. Martin Servaz n'est pas au mieux de sa forme, car sa compagne Léa envisage de partir en Afrique pour de longs mois pour y soigner des enfants dans des camps de réfugiés. Il appréhende se retrouver seul avec son fils, Gustav. Au fur et à mesure que l'enquête avance, les enquêteurs soupçonnent que le jeune Moussa Sarr n'est pas la seule victime de ce groupe de « chasseurs » qui a peut-être des ramifications dans l'armée et la police. Je n'en dirais pas plus. Je passe vite à une autre lecture. Vous trouvez peut-être que je suis dure dans cette chronique… sans doute, mais quand on sait qu'un auteur est capable de tellement mieux, on devient plus difficile. Mais à vous de voir, faites-vous votre propre opinion si vous aimez Bernard Minier, mais surtout, ne le découvrez pas avec celui-ci.
Lien : https://mapassionleslivres.w..
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Fin octobre 2020. Samuel Patty vient d'être assassiné. Manu 1er va annoncer le reconfinement. Trump croit encore qu'il peut gagner les élections. Et une jeune racaille de banlieue est flingué par des adeptes de la chasse à l'homme. Heureusement Servaz est mis sur l'affaire et la résout en deux temps trois mouvements…Mais en blablatant beaucoup.
La France de Minier n'est pas très plaisante, entre racailles fouteurs de merde, petits dealers qui gagnent des fortunes dans les cités, islamistes toujours plus agressifs, squatteurs impossibles à déloger et profs aveuglés par le vivre-ensemble, la repentance et le gauchisme satisfait. Flic c'est vraiment un boulot de merde, plus personne ne veut le faire. Ceux qui s'accrochent se font ridiculiser par des gamins ayant déjà 50 arrestations au cul que des juges s'empressent de relâcher, convaincus par leur avocat qu'en fait ils ont juste eu la malchance de naitre au mauvais endroit. Bon, tout ça alourdit quand même pas mal l'intrigue de digressions sociopolitiques lourdingues que les personnages, même secondaires, aiment déclamer de manière littéraire (parfois un peu trop pour la crédibilité générale). le commandant nous interroge le chef d'un squat et hop, un discours sur l'indigénisme, le colonialisme, etc. Il part discuter avec la prof de la victime et celle-ci nous explique l'islamisme qui progresse dans les lycées et les salles de sports. Minier ancre son récit dans le réel, instaure un climat en zappant d'une chaine d'infos à une autre, d'autant que nous sommes en période électorale américaine et à quelques jours de l'annonce d'un reconfinement, ce qui permet en plus de parler masques (« symbole d'une société muselée ») et hygiène à de nombreuses reprises.
En poche le bouquin pèse 500 pages. On enlèverait les passages anti-masques / anti-confinement on retomberait à 400. Mais si on supprimait toutes les considérations socio-politiques Minier aurait bien du mal à dépasser les 200 pages tant l'intrigue se révèle fine comme du papier clope. Les coupables sont connus immédiatement, leurs motivations évidentes et le suspense quasiment inexistant. Minier donne l'impression de réécrire la novelisation de « Chasse à l'homme » avec van Damme combiné à « Magnum Force » et d'y ajouter 300 pages sociopolitiques pour « élever » le sujet.
Bon, c'est courant dans le polar / thriller de digresser. Mais ici le lecteur a parfois l'impression que la véritable digression c'est l'enquête proprement dite et que la seule chose qui intéresse Minier c'est de blablater sur l'état de la société. En effet, le gros du bouquin se compose de ces réflexions sur le monde qui « s'ensauvageone » et ne « va pas bien ». Les personnages, en plus, ne sont pas très intéressants, exceptés les anciens militaires qui reprennent la justice en main mais bien sûr Minier ne prend pas leur parti. Et le final, quelque peu expédié, laisse une impression de « tout ça pour ça ». Et surtout l'ensemble, après un début efficace, se montre bien ennuyeux.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Ce roman, sorti au printemps 2021 à grand renfort de pub, a été une sacrée déception ! Je l'ai trouvé prévisible avec des ficelles revisitées de ses précédents (cf La Vallée...).
Où est passé le Bernard Minier de glacé ? Celui qui nous embarquait avec des intrigues originales, des personnages fouillés et une fin inattendue...
Ce roman m'a donné le sentiment d'une "demande de son éditeur" plutôt que d'un appel irrépressible à porter une nouvelle histoire...
Bref, je suis éminemment déçue et pas certaine de poursuivre la lecture de cet auteur. Dommage !
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Minier est un auteur que j'ai énormément apprécié dans ses premiers romans et notamment glacé dont l'intrigue était superbement ficelée.
Approche étrange que ce policier où le corps de l'intrigue est rapidement découvert, juste le "qui" prend plus de temps.
L'auteur s'occupe donc à remplir son roman de clichés (flic sans moyens, banlieues qui brulent, hôpitaux saturés, gilets jaunes... ) .. on y retrouve l'actualité Covid comme si on y était (confinement, masques à tous les paragraphes ...).
On sent que l'auteur a voulu sortir un policier pour le quota annuel au détriment de la qualité.
Cher lecteurs si vous cherchez à savourer à nouveau vos années Covid, foncez....
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Il m'aura fallu presque un mois pour arriver à bout de ce roman. Je me le suis procuré à Tenerife car j'étais à court de lecture, j'ai cherché de quoi lire mais il n'y avait rien à l'hôtel, les librairies n'étaient pas légion et la seule qui avait des romans en français, pas très achalandée...
J'ai donc plongé dans ce récit de Bernard Minier, j'avais déjà lu cet auteur avec "La vallée" et j'avais bien aimé.

Ici, il s'agit de nouveau du même policier que dans le premier roman lu, le flic Servaz est le fil conducteur des ouvrages de Minier. Servaz va devoir enquêter sur une chasse. Mais une chasse particulière, une chasse à l'homme. le récit commence comme tel: Un jeune homme noir est coiffé d'un masque puant, et il fuit, il court comme il peut à travers bois, une tête de cerf sur la tête. Apeuré, paniqué, il va se retrouver au beau milieu de la route alors qu'un infirmier rentre de garde de nuit et ainsi se faire percuter par lui.

Jusque là, je me suis dit que le roman commençait fort mais... C'était sans compter que celui-ci a été écrit pendant la période du Covid et que l'auteur en est gavé comme nous l'avons tous été. Et donc le récit se déroule avec des flics masqués, des périodes de couvre feu, de confinement etc. La Covid ayant déjà été lourde à vivre, replonger dans ce contexte l'était aussi.

Mais aussi, il y a un truc qui m'a particulièrement ennuyé dans ce roman de Minier ce sont les descriptions à rallonge et les détails superflus.
Par contre, il est question de sa relation de couple et donc de sa vie privée, c'eut été sympa de "s'éterniser" un peu plus là-dessus plutôt, histoire de se mettre un peu dans sa peau de gars, et pas que dans la peau du flic qui ne dort pas, ne mange pas, ...
Il y a aussi quelques prises de positions politiques, il n'est pas certain, je crois, que les adeptes du mouvement politique RN en France soient tous enchantés par l'analyse de Minier.

La justice est le maître mot du récit, une justice parallèle à la véritable justice, celle des tribunaux. Et il ne m'a pas été difficile, vers le milieu du roman, de malheureusement comprendre (dans les grandes lignes) qui était responsable des meurtres et de ces chasses à l'homme... Comme l'ont dit : C'était téléphoné...

Mais... Comme je l'avais débuté en fin de vacances, lorsque je suis revenu en Belgique, j'en étais à 1/4 du récit, j'ai persévéré donc... Je ne pouvais pas abandonner.
Pour ma défense concernant la longueur de lecture du roman, il y a 400 et quelques pages tout de même. Mais enfin, il faut que je me mette comme règle, celle que je m'impose en tant qu'auteur : Accrocher dès les deux premiers chapitres sinon abandonner.

Lors du rangement de ma bibliothèque, j'ai réalisé que j'avais une foule de roman qui semblent intéressants à lire, alors pourquoi s'emmerder ? Car oui, désolé Bernard Minier, là je me suis emmerdé.

J'en suis, avec celle ci, a 21 lectures cette année ça ne me va pas... Pourquoi ? Plusieurs explications :
La fatigue du travail, et le sommeil qui l'emporte toujours... Les lectures décevantes et donc ennuyantes, mais aussi, il faut l'avouer, les réseaux sociaux qui polluent l'esprit et le temps libre.

LIS merde !! Voilà ce que je vais me dire cette année.
Lien : https://lesmotsricochent.blo..
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Une première scène très horrifiquement cinématographique qui nous fait plonger immédiatement dans la peur et semble être la promesse d'un polar haletant. Sauf que…
Prenant un tour très politique, cette nouvelle aventure de Servaz ne m'a pas tenu en haleine, voire même a fini par me refiler la migraine.
Je n'aurais jamais pensé dire cela un jour d'un roman de Bernard Minier, encore moins lorsqu'il s'agit de Servaz: je suis déçue.

Pitch (4ème de couv):
"Sous le halo de la pleine lune, un cerf surgit de la forêt. L'animal a des yeux humains. Ce n'est pas une bête sauvage qui a été chassée dans les forêts de l'Ariège…"

Peut être que mes attentes deviennent de plus en plus fortes, notamment quand il s'agit du duo Servaz/Minier. Mais le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai pris une grosse douche froide (même si la douche froide en ces temps de canicule pourrait être appréciée).
Un démarrage prometteur… pour finalement que le propos du roman tourne en boucle sur la défiance et l'agressivité envers la Police en France, la colère dans les cités, les ripoux, les limites de la justice, les crimes de guerre. Ajoutez à cela que le roman se déroule en 2020, en plein dans la crise COVID, pour rajouter là une couche sur les difficultés des commerces, de l'impact du confinement sur le moral des français… Des éléments qui font certes partie de la réalité et qui peuvent donc légitimement venir en éclairage de cette fiction pour lui donner de la crédibilité. Sauf que le ton sociéto-politique omniprésent prend le pas sur le suspense et finit par conduire à l'overdose.

Je n'avais pas envie de ça. J'avais envie de divertissement. Pas d'un état des lieux de la France. J'étais venue pour le polar. Je ne l'ai pas suffisamment retrouvé.
Et ça me chagrine d'autant plus que j'adore par ailleurs Bernard Minier. Il parait que la déception est d'autant plus grande lorsque qu'elle vient des gens qu'on aime.
CQFD, à mon plus grand regret.
Lien : https://www.facebook.com/unl..
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Abordant des sujets profonds tels que la violence gratuite, le laxisme de la justice, l'image négative des représentants de l'ordre et leur quotidien éprouvant, la montée de l'intégrisme, le racisme et le prosélytisme des médias et autres intellectuels bien pensants, l'ouvrage de Bernard Minier tient plus de l'étude sociétale que du thriller. Une intrigue des plus sommaire dont le thème à largement été usité, de la Nuit des juges à Chasse à l'homme en passant par Magnum force. Elle se résume à une compilation des tragiques faits divers qui ont émaillés le quotidien de ces derniers mois, à savoir, attentats, guerres de territoires, émeutes à répétition, sans oublier la pandémie du Covid. Entre des enseignants d'extrême gauche soutenus par des magistrats qui dénoncent le racisme systémique de la société en général et de la police en particulier, des fonctionnaires immigrés qui eux prônent les valeurs de la république et le respect des lois, des groupes de policiers et militaires qui rendent la justice et une partie des politiques responsables de la déliquescence du pays, le propos est certainement opportun mais, une fois de plus, poussé à l'excès. Si les personnages sont l'exact reflet de cette triste réalité, la distinction entre bons et méchants reste néanmoins des plus simpliste et ne nous épargne aucun poncifs du genre. Concernant l'enquête, même si elle est bien menée, elle manque singulièrement de profondeur, il n'y pas de mystère à élucider, pas le moindre suspense ni aucune surprise puisqu'on comprend très vite de quoi et de qui il est question. L'ensemble manque de finesse et ne suscite que peu d'intérêt hormis souligner l'effondrement de l'autorité républicaine. Un sujet révélateur d'une actualité sensible qui suscite un questionnement délicat et qui est l'objet de profondes controverses. La conclusion est à l'image du contenu du récit, conventionnelle, sans éclats ni originalité. L'auteur prend surtout la peine de préciser que les opinions et les propos tenus ne sont que fictionnels, propres à ses personnages et en aucun cas le reflet de ses idées. Au final, Bernard Minier conçoit une intrigue, bien écrite mais mineure, qui n'est que prétexte pour dresser un portrait communautariste de la société dont parallèlement il se désolidarise totalement affichant une certaine forme d'hypocrisie, vu que ses derniers ouvrages tournent en boucle autour du mème constat. En fin de compte, il discrédite par la même la pertinence et l'objectif démonstratif de son roman.
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Encore une intrigue maigre résolue à la moitié du bouquin. Des personnages aux discours politiques plagiés dans les recoins les plus sombres de Twitter. Et c'est long, qu'est ce que c'est long. Pourtant le livre se lit vite ? mais il ne se passe rien, on ne suit clairement pas une enquête policière. Pour conclure, le même ressenti , l'histoire est un prétexte pour étaler une analyse politique BFM/bistrot du quartier.
point positif, les histoires parallèles sur les fronts de guerre qui auraient méritées un place plus importante.
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J'aimais beaucoup les premiers romans de Minier mais là, ça sent vraiment l'arnaque ou plus exactement la commande annuelle de l'éditeur qui met la pression pour avoir un roman chaque Printemps.
Résultat : c'est mal écrit, l'histoire est sans surprise, on a l'impression que le livre a été rédigé au fil des événements de 2020, sans recul sur les faits.
Je suis très déçu d'avoir acheté ce livre car cela encourage les éditeurs à pousser les auteurs a sortir un livre par an.
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