(....) le Vieux a enfin fait son apparition;Nous avons senti le soudain changement d'atmosphère quand il s'est montré; même l'attitude de ses fils s'est subitement modifiée, comme celle de courtisans à l'apparition du roi.Du théâtre shakespearien, je me suis dit. Richard III, Macbeth et Le Roi Lear réunis, bordel.
Au commencement est la peur. La peur de se noyer. La peur des autres, ceux qui me détestent, ceux qui veulent ma peau. Autant vous le dire tout de suite : Ce n'est pas une histoire banale. Ça non. c'est une putain d'histoire. Ouais, une putain d'histoire...
Elle avait alors tourné ses yeux marron vers lui et plongé longuement son regard dans le sien.
Des étincelles y dansaient sous les lustres - et il avait pensé à des châtaignes en train de rôtir sur un feu.
Parceque je vais le faire souffrir, et pas qu'un peu : je lui arracherais les yeux avec une cuillère, à ce sac à merde, et après je pisserais dedans, et je ferais des courroies de radiateur avec ses intestins. Et tout ça avant qu'il ai eu le temps de crever...
Tu vas regarder maintenant, et après tu vas oublier c’que t’as vu. Et si tu parles de ça à la police, t’es un homme mort, t’entends ? Je veux dire un petit puceau mort...
Chapitre 20 page 220 sur 525
« Certains jours, elle plus gonflée qu’un artichaut tellement je l’astique ! Si la masturbation était une discipline olympique, j’aurais la médaille d’or ! Je suis le Usain Bolt de la branlette ! »
Page 46 sur 525 - Chapitre 3
Est-ce que vous vous êtes déjà demandé à quoi rimait votre vie ? Ce qu'on en fait ? Quelle trace on laissera ? Un matin, on se réveille et on se rend compte que tous nos rêves ont foutu le camp et qu'on ne laissera rien derrière nous sur cette planète qui part en couille. Mais pas lui, pas ce gosse... Ce gamin : c'était le genre à laisser une trace. Il n'était pas sur cette planète pour rien, ça se sentait... Vous voyez ce que je veux dire ?
Au commencement était la peur...
Petit à petit, les pièces du puzzle s’emboîtaient. Et, tout à coup, j’ai pensé à un autre truc et mon sang s’est glacé
Le 22 octobre 2013, vers 5h45 du soir (il faisait déjà presque totalement nuit), elle m'a dit : '' Henri, je veux qu'on fasse un break.''
C'est là, sans doute, que tout s'est joué. En dernière analyse, ce sont ces moments-là qu'on retient toujours. Ils sont comme des jalons de nos existences, comme des phares le long d'une côte. C'est en tout cas là que je l'ai perdue - au sens propre comme au sens figuré.