Ce "Black Bank" inaugure cette nouvelle collection au nom opportuniste, mais convenant plutôt bien à ce récit baignant dans la mondialisation, les problèmes géopolitiques et le terrorisme d'envergure : «12 Septembre» !
N'abordant que très tardivement le sujet principal de la série (une lutte mondiale contre la maffia), ce premier tome se limite finalement à une sorte de prologue visant à développer le héros de cette série : Adrian Clark ! du coup, le lecteur quitte le récit avec un petit arrière-goût de trop peu.
Le personnage principal est légèrement exagéré et n'a donc rien à envier à l'agent Bauer de la série «24». Malgré une construction (ab)usant de flashbacks et de nombreux protagonistes, obligeant le lecteur à s'accrocher, cette aventure dynamique ne laisse pas le temps au lecteur de s'ennuyer.
Ce dynamisme et ce rythme, imprégnés par l'histoire, se retrouvent également dans le dessin énergique et lisible de
Clément Sauve. Avec un petit côté comics plaisant et un découpage dynamique flirtant avec les limites des cases, le graphisme proposé par ce nord-américain sied parfaitement aux nombreuses scènes d'action.