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Les damnés du grand large tome 1 sur 1

Editions Drakoo (Autre)Béatrice Penco Sechi (Autre)
EAN : 9782382330128
56 pages
Drakoo (10/08/2022)
4.08/5   90 notes
Résumé :
"Je colporte la plus étrange histoire qu'il vous ait été donné d'entendre, je vous l'échange contre un repas". Il y a deux cents ans, un curieux voyageur fit résonner une taverne d'un inquiétant récit. Celui d'un navire pris dans la tourmente de meurtres inexplicables. Celui de cadavres de marins marqués d'un signe obscur, et d'un équipage terrorisé. Celui d'un jeune mousse au carnet rempli de monstres, qui semblait tout connaître des forces effroyables qui régissai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (24) Voir plus Ajouter une critique
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Voilà une histoire maritime assez fascinante racontée par un bien étrange voyageur qui l'a échangé contre un repas dans une taverne. Les clients de l'auberge sont en haleine et nous aussi !

A noter une couverture assez trompeuse sur la marchandise. On croirait à une BD destinée à la jeunesse mais cela sera assez sombre et sanglant et plutôt convenable à un public de jeune adulte en recherche de frissons. Parfois, les dessins enfantins cachent des réalités bien plus mâtures.

J'ai bien aimé l'entrée en la matière qui donne véritablement envie de suivre ce récit assez mystérieux mais qui trouvera une explication bien logique. On pourra même être assez berné par ce scénario qui va littéralement nous mener en bateau et c'est bien le cas de le dire !

Le dessin réaliste et expressif est franchement une belle réussite dans le raffinement qui donne envie de découvrir chaque page. Une mention spéciale pour la colorisation qui donne un sublime aspect aux planches avec parfois un aspect assez fantomatique. A noter qu'on retrouve la dessinatrice italienne de « Lady Doll » à savoir Béatrice Penco Sechi avec toujours son inspiration à la Tim Burton.

On prend vraiment du plaisir à suivre ce conte où la qualité est au rendez-vous. Cette BD est un véritable coup de coeur. Bref, une aventure maritime qu'on ne sera pas près d'oublier. A lire avec, comme fond sonore, la bande originale de « Pirates des Caraïbes » !
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Club N°49 : BD sélectionnée
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Un excellent moment.

Dessin très original et récit qui nous tient jusqu'au bout : aucune envie de fermer la BD.

Une réussite.

Jérémy
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Le conteur nous emporte dans l'histoire dès ses premiers mots.

On ne lâche pas le livre avant de l'avoir fini !

Mel
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Comme souvent c'est d'abord le dessin qui m'a plu.

J'ai été un peu déçue par le traitement des personnages qui m'a moins plu dans l'ouvrage qu'en couverture.

Il s'agit là d'un goût personnel, je crois que le trait, assez vif, peut très facilement plaire.

Je reste bien convaincue par les décors.

La mer est belle, le bateau également, les dessins d'un des personnages (qui ont en plus l'avantage d'être traités différemment) sont très sympas selon moi.

Le récit en lui même m'a moyennement emballée.

Je n'ai pas tellement accroché aux personnages non plus.

J'ai dû passer à côté de quelque chose, l'horreur ne faisant pas partie des genres que j'apprécie.

J'imagine que le mystère peut tenir en haleine, et la fantasy, encouragée par le mode narratif (récit enchâssé) et l'univers dépeint lui permet de rester relativement convaincant.

Pour ma part il m'a peu convaincue, j'en trouve le fond assez commun malgré le style plutôt sympa, mais je suis assez mauvaise lectrice de genre de textes.

Perceval
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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On me parle de malédiction, de récits maritimes et de folie... vous êtes sûrs que je ne vais pas résister longtemps! 😂

A peine sorti, je me suis jetée sur les Damnés du grand large, une Bd des éditions Drakoo avec, au scénario Kristøf Mishel et au dessin Béatrice Penco Sechi.

1809, dans une petite ville portuaire. Nous entrons dans ce récit à travers les paroles d'un conteur qui va d'auberge en auberge pour colporter ses histoires. La plus terrifiante d'entre elles, il l'offre en échange d'un repas. Cette histoire parle d'un équipage parti en mer 20 ans plus tôt, un équipage frappé par la folie et le sang. Alors que le navire est pris depuis plusieurs jours dans une tempête effroyable, le corps d'un matelot est retrouvé pendu dans les gréements, son front marqué de la lettre A. le bonhomme n'était pas connu pour être suicidaire mais sa corpulence interdit de penser qu'il a pu être suspendu de force.
Quand un second corps, dévoré par les oiseaux, est retrouvé, lui aussi frappé d'une lettre A, l'équipage commence à s'inquiéter. Y a t il un assassin dans leurs rangs ou bien s'agit-il de l'oeuvre de forces obscures? Seul le jeune mousse, Rêveur, semble comprendre ce qui se passe, dessinant dans le cahier qu'il ne quitte jamais, ce qui est invisible aux yeux de tous...

Morts sanglantes, malédiction, folie, vaisseau fantôme, voici les ingrédients de cette Bd. le récit est sombre, alternant entre ce voyage maudit et notre conteur qui délivre son histoire auprès de marins endurcis qui pensaient avoir tout vu. Et nous, lecteurs, sommes aussi captivés, cherchant ce qui est réel de ce qui est enjolivé par le narrateur.

Les traits sont loin des rondeurs de l'enfance, les personnages ont le visage taillé à la serpe et la gamme de couleurs renforce ce sentiment de récit obscur et dangereux. Les dessins sont immersifs et contribuent totalement à cette ambiance pesante.

Les Damnés du grand large est un récit prenant qui explore la noirceur de l'âme humaine, parfait à glisser dans un menu du Pumpkin automn challenge si vous aimez les histoires (adultes) qui traitent de vengeance et de malédiction.
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Un inconnu dans un tripot cherche le gite et le couvert, et pour le payer il se propose de divertir l'ensemble des personnes en racontant un conte. le gérant accepte. Une bien étrange et terrifiante histoire commence concernant l'équipage d'un bateau…
Cette petite BD est un véritable bijou graphique et scénaristique.
On se surprend à faire partie de l'auditoire du conteur. le récit s'avère sombre et mystérieux. Tous les protagonistes portent un air menaçant, et il n'est pas nécessaire d'expliquer leurs méfaits pour comprendre qu'ils sont presque tous mauvais ! Sur le bateau, une succession de morts presque surnaturelles va se réaliser. le seul point commun, la lettre A couleur sang peinte sur les victimes… Mais que peut-il bien se passer ? Y aura-t-il des survivants ?
L'intrigue est rondement menée, et les révélations finales sont éclairantes …
Le dessin et les couleurs servent merveilleusement bien l'histoire. le trait est vif, dynamique, expressif. Les couleurs posent l'ambiance effrayante et attisent le suspens. Elles sont sombres aux tons marrons, verts, bleus, gris pour insister sur l'environnement marin, et souvent relevées par un pointe vive orangé ou rouge sang pour insister sur les évènements tragiques…
J'ai été véritablement embarqué dans le navire… Très bonne lecture en vue moussaillons ! A l'abordage !!
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Une étrange histoire de voyage tragique, de morts énigmatiques, de malédiction sur un bateau maudit… contée dans une taverne par un mystérieux voyageur.
Alléchant, non ?
Et elle est drôlement belle la couverture, n'est-ce pas ?
Autre raison d'aller vers cette BD : la critique enchantée d'Erik qui me l'a fait découvrir.
Et je le remercie car cet album est une petite merveille.
L'intrigue est magnifiquement boutiquée, elle m'a tenue en haleine jusqu'à la fin.
Et les illustrations de Béatrice Penco Sechi sont de toute beauté, emplies d'animaux fabuleux, de mystère et de poésie.

Challenge Bande dessinée 2023
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critiques presse (7)
SudOuestPresse
20 mars 2023
Un conteur itinérant racontant « la plus étrange histoire qu’il soit donné d’entendre », un jeune mousse remplissant son carnet de dessins fantasmagoriques, des morts inexpliquées terrorisant l’équipage sur un bateau en pleine mer…
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Sceneario
29 août 2022
Une histoire vindicative complète mortellement efficace qui produit ses effets et qui pourrait être suivie d’un deuxième récit, car le fameux narrateur en a certainement d’autres dans sa besace, en commençant par l’origine de ses tatouages.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Bedeo
23 août 2022
Les damnés du grand large est une histoire sombre, un conte dans le conte, que l’on prend plaisir à lire, où tout fait sens à la fin.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
17 août 2022
Ce patchwork des principaux éléments du récit d’aventures maritimes navigue entre fantastique, récit de vengeance et conte de marins. Tout comme les clients de l’auberge, le lecteur est tenu en haleine devant ce récit riche en rebondissements et foisonnant jusqu’à ce que l’on découvre l’implication du conteur !
Lire la critique sur le site : ActuaBD
LigneClaire
17 août 2022
Un vrai et excellent moment d’angoisse, de thriller où finalement tout va tenir dans un suspense fignolé. Un huis-clos dont on se doute que Rêveur tire plus ou moins les ficelles. Mais jusqu’où, pourquoi ? Quelle est la part du fantastique, du réel, des forces invisibles qui hantent les flots ?
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDZoom
16 août 2022
« Les Damnés du grand large » a retenu notre attention par la qualité de son scénario et de son traitement graphique.
Lire la critique sur le site : BDZoom
BoDoi
11 août 2022
Le dessin racé de l’Italienne Beatrice Penco Sechi, aux visages déformés et aux clairs-obscurs malins, donne toute sa puissance à cet univers fantasmagorique et grand-guinolesque.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
– Quelle force est pire que la mort ?
– La folie !
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Près des docks, une famille d'êtres démoniaque terrorisait tout ce qui était en vie. On les appelait la bande du port. Leurs regards insufflaient la peur, et la simple évocation de leur nom faisait se signer le dernier des païens. On disait que rien ne pouvait les détruire et que Satan en personne les protégeait.
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Pourtant, un jour, ils commirent un crime si épouvantable qu’une force pire que la mort elle-même se mit en tête de les traquer.
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Nous sommes sur le territoire de la bête. Ce monstre fait bouillir l’eau qui produit le brouillard dans lequel il veut nous perdre. La bête aime dévorer les hommes violents pour se délecter de leur haine. La bête laisse tranquilles les hommes de paix…
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Dans l’auberge où j’ai grandi, les voyageurs venaient échanger un récit de leurs voyages contre un repas.
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