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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Wisconsin, au Nord des Etats-Unis. Stefan sort de prison après y avoir purgé une peine de trois ans pour le meurtre de sa petite amie, Belinda. Sa mère, Théa, ne l'a jamais abandonné et ce jour-là, elle l'attend pour sa sortie. Ces trois années lui ont paru une éternité. Mais, elle n'a jamais abandonné son fils malgré cette nuit dramatique. Une seule question se pose : comment reprendre une vie normale ? Surtout que cette libération est très médiatisée. L'intimité de la famille se trouve perturbée. Journalistes et associations de défense contre les violences sont présents devant la maison familiale.
Puis, il y a Jill, la mère de Belinda et les membres de son association "Touche pas à nos filles" qui participe également aux manifestations.

Stefan et ses parents, Théa et Jep, vont devoir reprendre le cours de leur vie. Mais, à Black Creek, tout le monde les connaît. Il n'est pas facile de se reconstruire sous les reproches et les regards douteux.

De plus, une mystérieuse jeune femme contacte Théa. Elle dit savoir ce qui c'est réellement passé cette nuit-là.

"Aussi fort que l'amour" est le premier roman de Jacquelyn Mitchard que je lis. L'autrice est connu pour "Aussi profond que l'océan", son premier roman adapté au cinéma en 1999.

Dans son nouveau livre, elle parle de culpabilité, de délivrance et d'amour.

On y suit la famille de Stefan Christiansen. le sujet abordé concerne sa libération et la manière dont il vit ce moment. Suivent la reprise des habitudes, les remords et le sentiment de ne pas avoir le droit de vivre après avoir commis le pire. Stefan a besoin de trouver un sens à sa vie. Sa reconstruction est essentielle. A-t-il le droit à une seconde chance ? Comment trouver le bonheur ?
Théa doit accepter d'être la mère d'un assassin. La situation est difficile car elle connaissait Belinda depuis toujours. Les familles sont amies de longues date et sont voisines. Elle doit pardonner et lui porter son soutien et son amour.

Stefan ne se souvient de rien. Il sait qu'il a commis l'irréparable mais a tout oublié de cette nuit ce qui est très frustrant pour lui qui n'a jamais été violent. Cette liberté retrouvée lui donne l'idée de créer un programme permettant aux criminels ayant purgé leur peine de réaliser une bonne action envers leurs victimes ou les familles de celles-ci. le fait d'être en vie et libre doit servir à quelque chose.

A côté de cette reconstruction, on rencontre une jeune femme qui dit s'appeler Esmée. Elle ne communique que par téléphone. Elle semble avoir des informations sur la nuit du drame. Est-il possible qu'un élément ai échappé à tous ?

Dans ce roman, il y a une intrigue mais surtout un drame familial dans lequel sont abordés la liberté, la renaissance et la rédemtion. On y parle de deuil, d'acceptation, de pardon et surtout d'amour maternel.

Une très belle lecture !

Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Théa attend son fils à la porte de la prison. Ce dernier a été condamné pour le meurtre de sa petite amie, Belinda, lorsqu'il avait dix-sept ans. Après trois ans, sa peine a été convertie en conditionnelle. A la sortie, Jill, la mère de la victime, observe la scène. Elle est venue seule, sans les membres de l'association « Touche pas à nos filles », qu'elle a fondée à la mort de sa fille. Régulièrement, la pelouse de Théa est envahie par « les protestataires ». Ils lui reprochent d'être la mère d'un meurtrier.


Stefan n'a aucun souvenir de la nuit du crime. Il a été retrouvé à côté du corps de Belinda, il était sous l'emprise de drogues puissantes. C'est l'enquête qui lui a révélé le déroulement des faits. Il ne comprend pas ce qui lui a pris, il n'est pas un homme violent et, depuis leur enfance, il aimait passionnément Belinda. Alors que sa mère veut l'aider à se reconstruire, il ne pense pas avoir droit à une nouvelle chance. Il est vivant, Belinda est morte. Il décide alors de créer un programme de réinsertion, dans lequel les condamnés apportent leur aide à leurs victimes ou à leurs proches.


Cependant, il est difficile de se faire entendre lorsque l‘on a perpétré un féminicide. Je suis la première à ne laisser aucune chance aux meurtriers et aux violeurs. Pour cette raison, j'ai apprécié que la narratrice soit Théa. C'est la perception d'une mère qui aime son fils et qui s'interroge sur sa propre responsabilité. Elle ressent un fort sentiment de culpabilité. Elle décrit, également, les répercussions des actes criminels sur les proches du mis en cause. La famille est la cible de menaces, de vandalisme et de haine. Une inconnue, en particulier, attire l'attention de Théa. Ses avertissements voilés attisent les doutes de la mère effondrée. Les investigations ont-elles dévoilé l'ensemble de la vérité ?


J'ai été intriguée par certains faits et j'ai ressenti de la compassion pour Théa. Cependant, lorsque je m'attardais sur certains évènements, j'étais écartelée entre mes convictions et mes sentiments. J'étais heureuse qu'elle m'offre une échappatoire, une raison d'éprouver certaines émotions que le suspense justifiait. Il m'était difficile d'être aussi bienveillante que l'auteure, aussi, j'étais heureuse que le panel de perceptions et de réactions soit étendu. Si je me fonde sur mon plaisir de lecture, j'ai passé un très bon moment avec ce roman. N'est-ce pas le principal ?


Je remercie sincèrement Mylène des Éditions de l'Archipel pour ce service presse.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Le commentaire de Lynda :
Le thème de ce roman policier est un thème que l'on entend souvent parler dans les médias, mais souvent, je me suis demandé comment se sent la mère, la famille dans un cas comme celui-ci.
Stefan, à l'âge de 17 ans est accusé et condamné pour le meurtre de sa petite amie Belinda. Il est condamné à trois ans de prison.
Stefan ne comprend pas ce qui s'est passé, il aimait Belinda à la folie. Il a été retrouvé inconscient à côté du corps de Belinda, bourré complètement avec des drogues fortes.
À sa sortie de prison, à l'âge de 20 ans, il doit reprendre sa vie, mais il n'y arrive pas, il se sent coupable, d'être vivant alors qu'elle est morte.
Théa, sa mère, fera tout ce qu'elle peut pour l'aider, pour lui venir en aide, et ce, malgré l'opinion publique, les journaux, et le comité à la défense des victimes de féminicides ‘'touche pas à nos filles.''
Et puis les appels commencent, et enfin une jeune fille qui les contacte, et qui dit savoir la vérité, elle dit savoir ce qui s'est vraiment passé.
Stefan, de son côté, veut venir en aide aux personnes comme lui, en créant un certain mouvement pour les personnes qui souffrent de culpabilité profonde.
Au final, c'est Théa qui est le centre de cette histoire, nous vivons vraiment les sentiments et les émotions que cette mère vit, les efforts qu'elle fait pour ne pas abandonner son fils. le suspense quand les inconnus essaient tant bien que mal de s'immiscer dans leurs vies. Que s'est-il vraiment passé ?
En bref, une lecture que j'ai aimée. Par contre j'y ai trouvé quelques longueurs, et d'un autre côté, il y a des points qui auraient dû être approfondis.
Le scénario est assez réaliste, et moi qui n'accepte en aucun cas toutes ces formes de violence, j'ai, avec la lecture de ce roman, entendu un autre son de cloche, qui fait réfléchir, par contre quand on sait que ce sont les drogues fortes qui sont en fait, responsables de ce drame épouvantable, encore là, nos propres opinions refont surface.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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Etre la mère d'un meurtrier. C'est cette thématique forte qui porte tout ce roman. Elle est forcément amenée avec les peurs, les interrogations, le jugement de toute la société, la difficulté de poursuivre une vie sereine.

Théa n'a jamais rejeté son fils, accusé du crime très violent de sa petite amie alors qu'il n'avait que 17 ans. Trois années durant, pendant son emprisonnement, elle l'a défendu contre les accusations de violences conjugales associées au meurtre. Elle s'interroge bien sûr : comment celui qu'elle a élevé a pu en arriver là ? Mais c'est à ses côtés qu'elle sera, lorsqu'il sort de prison, prête à reprendre leur vie de famille, à l'accompagner dans la reprise de ses études, la recherche d'un travail.

Mais Thea, Stefan et Jep sont victimes de harcèlement de la part d'un mystérieux jeune homme à capuche et Thea reçoit de mystérieux appels d'une jeune femme prétendant avoir été présente sur les lieux du meurtre alors qu'elle n'a jamais été évoquée lors de l'enquête. Aller de l'avant et passer à autre chose semble très vite impossible. J'ai beaucoup aimé cette mère courage, qui veut comprendre, qui est malmenée entre ses émotions, son amour de son fils et le besoin de savoir s'il y a encore des choses secrètes. D'autant qu'il y a l'espoir : et si Stefan, qui ne se souvient de rien en raison de la prise de drogues le jour fatidique, n'était finalement pas responsable ?

Ca semble impossible et énorme, on se méfie du revirement que l'auteure nous réserve tout comme cela semble aussi tellement irréel que ce jeune homme bon, aidant et qui va incroyablement rebondir dès sa sortie de prison, puisse être coupable d'un crime aussi violent. Ce roman a des airs de thriller psychologique. J'ai été très très surprise des révélations finales ! Mais ça reste vraiment un roman car tout l'intérêt de cette lecture porte vraiment sur les interrogations qu'il transporte, des questions qui se posent à nous lecteurs et nous amèneront forcément à une plus grande ouverture d'esprit. Est-ce qu'un criminel reste une mauvaise personne ? Est-ce qu'il peut aussi être bon, rebondir, changer ? J'ai beaucoup aimé ces thématiques.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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Théa est enseignante à l'université, son mari est entraîneur de football (il a du succès et trouve des clubs sans problème). Leur fils Stefan vit avec eux. Une famille idéale mais Stefan est en prison pour avoir tué sa petite amie, Bélinda, sous emprise de la drogue et il ne se souvient de rien. Ses empreintes digitales, sur l'arme du crime, ont suffi à prouver sa culpabilité. Il avait dix-sept ans et voilà que trois ans plus tard, il est libéré et va rentrer chez lui. Mais quand il arrive au domicile de ses parents, une manifestation de l'association « Touche pas à nos filles, créée par la mère de Belinda lui montre que rien ne va être aisé.
Stefan doit se reconstruire, vivre sans celle qu'il aimait, chercher du travail ou reprendre des études, et surtout trouver sa place dans sa famille, dans la société. Ce qu'il a vécu en étant incarcéré l'a marqué à vie et il en a gardé des automatismes. Il ne réagit pas d'une manière « classique » aux bruits, au fait qu'on le touche ou qu'on s'approche de lui. Il souffre de stress post traumatique. Cela complique le quotidien. En plus les entreprises où la réinsertion est possible ne sont pas si disponibles qu'on pourrait l'imaginer.
C'est le long et douloureux parcours de Stefan vers un retour à la normalité que nous allons suivre. Sa Maman le soutient au maximum mais elle est déstabilisée par des appels et messages d'une inconnue qui prétend savoir des choses et qui demande que Stefan se taise. C'est angoissant car la mère de famille ne sait jamais quand ces coups de fil ou textos vont arriver et à chaque fois qu'elle essaie de communiquer en retour, elle n'obtient rien.
C'est Théa qui s'exprime dans ce récit. Elle montre le cheminement des parents, celui de son fils, de la famille élargie, des amis. Elle exprime les craintes, les peurs des uns et des autres. Elle dépeint combien les relations ont changé (elle était amie avec la mère de Belinda et il n'est plus question d'amitié entre elles) et toutes les répercussions et dégâts collatéraux suite à cet acte. Elle est prête à tout pour son enfant et pourtant, quelques fois, on sent qu'elle est mal à l'aise avec ce qu'il a fait. Elle est tiraillée et s'interroge, qu'a-t-elle raté, pourquoi n'a-t-elle rien vu venir ? Qu'il est lourd le poids de la culpabilité….
Les thèmes de ce livre et le fond m'ont beaucoup intéressée et interpellée, me renvoyant des questions du style « qu'aurais-je fait à leur place ? ». Par contre, la forme m'a un peu dérangée. Je n'ai pas trouvé l'écriture très fluide (est-ce dû à la traduction ?), parfois le style m'a paru lourd, dans le sens où pour dire la même chose avec les mêmes mots, la structure de la phrase aurait pu être différente… C'est un peu dommage car je pense que le plaisir de lecture en a été entaché. D'autre part, j'avais deviné qui se cachait sous la capuche et je pense que Théa n'y a pas pensé parce qu'elle était trop préoccupée. Plusieurs fois, elle m'a semblé un brin naïve mais je l'excuse car, sans doute, elle était bien perturbée…
Sur l'ensemble, je dirai que ce recueil manque d'un petit quelque chose pour que je sois totalement conquise. Mais je ne me suis pas ennuyée et je le répète, l'idée de départ est très bonne et les ressentis de chacun sont plutôt bien analysés.


Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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