AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,4

sur 1597 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Nous sommes quelques mois avant l'éclatement de la Guerre de Sécession, dans le comté de Clayton où la belle et frivole Scarlett O'Hara s'amuse à faire tourner les têtes des hommes et enrager les femmes, sous le regard aimant et amusé de son père et celui tout aussi aimant mais nettement moins approbateur de sa mère. Scarlett est heureuse, elle a seize ans et, surtout, elle est amoureuse de son voisin Ashley Wilkes malencontreusement promis à une autre fille de bonne famille, la douce et paisible Mélanie Hamilton – inconvénient jugé mineur aux yeux de la fougueuse chipie.

Manque de chance, la guerre Sécession ne lui laissera pas le temps de mener à bien ses plans de reconquête du beau et insipide Ashley. Les hommes partent au front – certains n'en reviendront jamais – et les femmes, abandonnées à elles-mêmes, reprennent vaille que vaille la direction des immenses plantations de coton. Commence alors une période de conflit, de famine et de désolation qui révélera chez Scarlett une femme volontaire jusqu'à la dureté, ambitieuse jusqu'à la férocité. Pour conserver le domaine familial, elle sera prête à tous les sacrifices, y compris collaborer avec les envahisseurs nordistes et accepter l'aide du capitaine Rhett Butler, un aventurier dépourvu de scrupules aux manières aussi agaçantes que curieusement séduisantes.

On a déjà chanté en long et en large les louanges de « Autant en emporte le vent » : pensez-vous, un roman si colossal, si ambitieux ! Vingt ans de conflit, vingt ans de misère, vingt ans d'Histoire américaine racontée à la pointe de la plume, mais – hélas, trois fois, cent fois hélas – vingt ans d'Histoire tellement pro-sudiste et imprégnée jusqu'à la nausée par le mythe de « la Cause Perdue » (Oh, comme il était doux le temps où blancs et noirs vivaient en harmonie, les uns dans leurs belles demeures et les autres trimant dans les champs, mais tous vachement heureux quand même, je vous assure !) qu'on s'en taperait la tête contre les murs…

D'où un dilemme que je n'ai toujours pas réussi à résoudre, même après deux lectures intégrales : doit-on considérer un roman possédant des réelles qualités littéraires comme intrinsèquement mauvais si l'idéologie qu'il transmet est répugnante? Peut-on faire abstraction du racisme d'une oeuvre et lui pardonner les débordements les plus nauséabonds, sous prétexte que son auteur a du génie ? Moi, je ne peux pas.

Pourtant, des qualités littéraires, « Autant en emporte le vent » en possède à la pelle : un souffle romantique incontestable, un style superbe, une grande subtilité dans le traitement des personnages – les blancs, en tout cas ; les noirs, c'est une autre affaire… – et, surtout, l'un des portraits de femmes les plus réussis et les plus fascinants de la Littérature Américaine. Mais « Autant en emporte le vent » est aussi un roman raciste. Profondément et foncièrement raciste. Un racisme qui transpire de façon perverse par un détournement systématique de l'Histoire en faveur de la victimisation du Sud et d'une vision idéalisée de l'esclavage (On y apprend, entre autres choses, que les gens du Ku Klux Klan étaient de charmants gentlemans, surtout soucieux de protéger leurs douces épouses des horribles violeurs noirs. Réalisme historique, mon oeil ! Et je reste polie.) et également, de façon beaucoup moins subtile, par des métaphores simiesques du goût le plus infect associées systématiquement aux personnages d'esclaves.

Faut-il conseiller ce roman ? En toute honnêteté, je ne saurais le dire… J'ai écrit cette critique en partie pour débroussailler mes sentiments à son égard et je me retrouve à l'arrivée presque aussi confuse et indécise qu'au départ. À vous, je suppose, de tenter l'expérience, si le coeur vous en dit. En attendant, je suis finalement forcée de lui donner une note un peu bâtarde qui ne reflète guère ma propre appréciation : quel dommage que l'on ne puisse pas mettre cinq étoiles à un livre sur le plan littéraire et zéro sur le plan idéologique…
Commenter  J’apprécie          7611
Comme elle nous la fait aimer sa Géorgie, les champs de coton et l'odeur des labours, les sudistes, ces hommes entiers, bruts, aussi sauvages que les indiens, heureux avec "un bon cheval à monter, une bonne bouteille à vider, une brave fille pour lui faire la cour, une mauvaise pour s'amuser" et la répartie des filles qui se marient à 15 ans, à la taille corsetée à 43 centimètres leur répondant dans un élan de tendresse: « Papa chéri, quel délicieux égoïste vous faites. On ne peut vous tenir rigueur de rien. »

Improbables et prévisibles histoires d'amour d'une Scarlett stupide pour un Ashley cultivé et de Rhett plus vautour qu'homme du monde pour cette petite sotte dont on regrette aucune évolution de son petit égoïsme juvénile, compte-rendus pertinents sur la guerre, la retraite stratégique du vieux Jo et sur le Ku-Klux-Klan 'seul capable de remettre de l'ordre parmi ces noirs émancipés, arrogants, alcooliques et violeurs soutenus par les yankees!'

Malheureusement la romance prépondérante dans la deuxième moitié m'a mortellement ennuyé.
Commenter  J’apprécie          239
Lire « Autant en emporte le vent » juste après « Underground Railroad » … quelle bonne idée !

J'avais pourtant été prévenue, grâce à la polémique autour du film sur Netflix : « Autant en emporte le vent » est un livre raciste. Je m'attendais à un ou deux passages « datés » sur lesquels j'étais prête à passer en trouvant toutes les excuses du monde, mais on peut dire que j'étais loin du compte !

Le racisme est omniprésent dans ce livre, la « Cause » défendue par les confédérés imprégnant tout le roman et allant comme une évidence ! Les personnages noirs sont peu approfondis, systématiquement dénigrés et Margaret Mitchell tente de nous faire avaler l'idée que les affranchir serait les vouer à une mort certaine, leur capacité intellectuelle ne leur permettant pas de survivre sans la « protection » de leur maitre blanc ! Bref, une justification de l'esclavage qui laisse pantois…

Ce parti pris ne me permettant pas de savourer pleinement tout le romanesque de l'histoire, j'ai changé de tactique de lecture en cours d'ouvrage, plutôt que d'abandonner : je me suis concentrée sur le côté « document historique » qui nous renseigne généreusement sur l'époque. La mentalité des américains y est décortiquée dans les grandes largeurs. La condition des femmes notamment : les contraintes sociétales sont énormes et le corset qui étouffe Scarlett tout au long du livre en est la métaphore la plus parlante. A l'extrême opposé du racisme imprégnant chaque page, Autant en emporte le vent peut être d'une modernité incroyable. le personnage de Scarlett, aussi entêté qu'une mule, ne se laisse justement pas emporter par le vent mais brave les tempêtes en s'asseyant fièrement sur tous les dictats de la société, c'est assez délectable à la lecture !

Et puis le personnage de Rhett Butler ! Mon Dieu ! Cet homme, mis au ban de la société pour sa conduite qui ne respecte pas les règles sociales, est la voix dissidente du roman. Il énonce des vérités qui dérangent, sous ses côtés cynique et rebelle… et qui font que Scarlett remettra en question beaucoup de préceptes qui lui ont été inculqués dès son plus jeune âge mais qui, soyons honnêtes, n'étaient que des politesses de façade.

Autant en emporte le vent est donc un livre marquant à plus d'un titre. Jamais je n'avais lu une oeuvre aussi ouvertement raciste. Pas la peine de mettre une étiquette d'avertissement, c'est flagrant… et extrêmement dérangeant. Les personnages m'ont laissé une impression mitigée, entre racisme (encore !!), égoïsme, cruauté, cupidité, mensonge et j'en passe. Reste l'histoire d'une femme qui s'est affranchie de tous les carcans en se mettant toute la société à dos et en laissant ses enfants sur le bord du chemin… un portrait sans complaisance, à la fois intrigant et agaçant, mâtiné d'une pointe d'admiration !
Commenter  J’apprécie          156
J'ai enfin lu ce classique de la littérature américaine et je ne peux pas dire que je comprends la célébrité du roman. Ce n'est pas le premier roman écrit par une femme et retraçant sa vie, montrant un caractère fort, ce n'est certainement pas le premier roman raciste idéalisant le vieux sud et on ne peut pas le considérer comme féministe car, pour toutes les libertés que Scarlett prend, presque tout ce qu'elle réussit est du à Rett Butler... Sauf quand elle retourne à Tara à la fin de la guerre de sécession.

Le roman est long et très lent au début. Il faut lire plus de 300 pages (en version anglaise intégrale) pour que l'histoire deviennent intéressante pendant un temps, environ 300 pages, puis on repart dans le même schéma d'une femme qui, bien qu'ayant des qualités "masculines" (elle sait additionner et faire des affaires), n'a aucun intérêt pour la politique qui est une affaire d'homme et à laquelle elle ne comprend rien. Critique de sa mère suffragette ?

La plupart de mes critiques sont bien sûre d'une perspective moderne et le roman est à replacer dans le contexte où il a été écrit. Il est en fait très révélateur de la société américaine du début du XXe siècle dans laquelle Mitchell a grandit. Son extrême popularité aux Etats-Unis et sa présence aujourd'hui encore dans les listes de lecture des lycées confortent les accusations de racisme systémique...
Commenter  J’apprécie          133
Après quelques semaines sans découvrir de nouveaux classiques littéraires, il était temps de rectifier cette situation et c'est grâce à la merveilleuse édition réalisée par les Gallmeister, au couleurs de l'automne et donc idéale en cette saison, que je me suis enfin décidé à faire la rencontre de la célèbre Margaret Mitchell et son oeuvre Autant en emporte le vent, qui a marqué des générations entières grâce à son adaptation cinématographique. N'ayant jamais eu l'occasion de visionner cette dernière, c'est avec un certain intérêt que je me suis plongé dans cet impressionnant mastodonte qui m'aura occupé la semaine durant.

Cependant et malgré mes nombreux efforts pour parvenir à apprécier ma lecture, je dois avouer ne pas avoir été saisi, convaincu et encore moins ému par ce chef d'oeuvre littéraire. Pourtant, la première partie m'a fortement charmé pour son cadre spatio-temporel que je n'ai pas l'habitude de croiser dans mes lectures. Ainsi, découvrir l'Amérique et l'état de Géorgie d'antan avec ses us et coutumes de l'époque – et ce malgré l'approbation de l'esclavage – m'a plus que conquis et convaincu. Tout comme le discret portrait dressé de notre jeune et magnifique héroïne, Scarlett. de ce fait, c'est avec un intérêt et un entrain certains que j'ai parcouru les premières parties de ce roman jusqu'à ce que les choses se corsent et se gâtent de mon côté. D'une densité à toute épreuve, j'admets volontiers que, par moments, Margaret Mitchell m'a complément laissé sur la touche et c'est avec peu d'investissement que j'ai fait défiler les quasiment mille cinq cents pages d'Autant en emporte le vent.
Non pas que les nombreux et variés sujets traités par cette dernière ne m'ont nullement convaincu mais il est vrai que je ne suis pas un fanatique, ni un passionné de l'histoire de ce continent et que cela a quelque peu freiné ma curiosité. Néanmoins, découvrir la naissance d'Atlanta mais aussi les prémices ainsi que les conséquences de ce conflit civil que fut la guerre de Sécession et qui opposa les nordistes aux sudistes m'ont apporté beaucoup d'éléments théoriques et historiques mais ne m'ont pas emporté pour autant – sans mauvais jeux de mots – et ce, malgré les nombreux et méticuleux détails et autres faits apporté par l'auteure. Pire encore, je n'ai pas apprécié le portrait ainsi que le traitement des personnes de couleurs réalisé par Margaret Mitchell. Certes, j'ai replacé le contexte historique de ce roman mais son discours m'a fortement gêné tant j'ai eu le sentiment que celle-ci approuvait et faisait l'apologie ce mode de vie. Il en est de même quant au Ku Klux Klan présent dans son oeuvre qui, sans en réalisé une parfaite image, l'embellit cependant.

Pour autant et malgré ces quelques aspects improductifs selon moi, je ne peux nier qu'Autant en emporte le vent est un roman d'ambiance unique, merveilleux et saisissant à découvrir. J'ai adoré l'ambiance Far West et Cow-Boy de ce dernier qui m'a fait découvrir de chaudes et arides contrées dans lesquelles j'ai pris plaisir a m'immerger ces derniers jours. D'Atlanta, au domaine de Tara, la plantation de coton et bien d'autres paysages encore, tous sont parvenu à ma charmer grâce à leurs ambiances à la fois différentes et uniques et surtout, parfaitement retranscrites par Margaret Mitchell. En ce sens et malgré l'époque, sa plume s'est dévoilée extrêmement visuelle et son style d'une fluidité à toutes épreuves. J'ai été surpris par le modernisme de sa prose et je ne sais si ce constat est lié à la nouvelle traduction offerte par l'éditeur mais je peux vous assurer que sa plume n'a que très bien vieilli.
Exceptée son héroïne que j'ai trouvé antipathique au possible et bien trop souvent nocive à son environnement. A l'image d'Anna Karénine de Léon Tolstoï, je ne suis pas parvenu à m'attacher à cette dernière tant son caractère puéril et capricieux m'a trop souvent agacé. Par conséquent, ses choix reflèteront et seront le miroir parfait de sa personnalité vile et vindicative et quand bien même je peux comprendre certains de ces derniers, j'ai souvent eu le ressenti que ceux-ci servaient avant tout la direction chevaleresque et rocambolesque d'Autant en emporte le vent. Rythmée par des histoires d'amour impossibles ou toxiques, la vie de Scarlett n'est pas sans repos et c'est lassé que je l'ai accompagnée de bout en bout. D'autant plus que la finalité apportée à ce large portrait semble bien trop soudaine et abrupte et quelques réponses et autres éléments n'aurait pas été de refus.
Ainsi et étonnement, les héros de ce chef d'oeuvre ne m'ont nullement convaincu et ne sont pas parvenu à me séduire comme ont réussi les protagonistes secondaires de ce classique. Effectivement, j'ai davantage été séduit par la douceur et la bonté de Mélanie, la rivale de Scarlett par exemple.

Finalement et quand bien même je suis ravi d'avoir pu découvrir à mon tour ce chef d'oeuvre de la littérature américaine, je ressors plus que déçu et mitigé de ce dernier. Je ne retiendrais de celui-ci que son ambiance saisissante et transcrite avec réussite tant le reste m'a paru bien trop chevaleresque et fougueux. A l'image du caractère déplaisant de Scarlett qui m'a semblé fortement antipathique. Néanmoins, l'aspect théorique me pousse à vous encourager à découvrir cette large fresque historique.

Cette lecture a été réalisée à l'occasion du Pumpkin Autumn Challenge – 2022 : Menu Automne douceur de vivre – Catégorie Deux citrouilles en valent mieux qu'une.
Lien : https://mavenlitterae.wordpr..
Commenter  J’apprécie          64
Scarlett est une jeune femme passionnée et volontaire. Elle est persuadée d'être amoureuse d'un homme qui n'est pas libre. Par vengeance elle se marie.
La guerre de Sécession éclate.
Elle va montrer un courage hors du commun. Elle va se battre pour les siens, pour conserver ses privilèges, garder le rythme de vie qu'elle veut.
Trop tard, malheureusement, elle réalisera qu'elle aime depuis le début son dernier mari qui la quittera. Cet homme qu'elle avait idéalisé n'était qu'une illusion pour l'éloigner de sa peur de souffrir par amour.
Plus qu'une histoire d'amour et d'opportunisme, c'est une histoire de courage, du combat d'une personne pour vivre malgré toutes les épreuves.
Une belle écriture bien construite.
Commenter  J’apprécie          60
Attention l'article peut contenir des spoilers sur le contenu de l'intrigue.
Je n'avais jamais lu Autant en emporte le vent, cette lecture a donc été une totale découverte, même si je connaissais quelques noms et éléments de l'histoire. Sur un roman aussi dense et aussi gros que celui-ci - il fait quand même 1171 pages - difficile de conserver un même niveau de qualité tout au long, c'est pourquoi mon avis est assez partagé... je n'ai pas eu d'énorme coup de coeur mais plusieurs éléments m'ont plu. le début du roman est un peu long, il faut arriver à décrypter le langage des esclaves et se faire à l'idée que la lecture va être ponctuée de phrases assez racistes. L'auteur ne se gêne pas pour souligner l'infériorité des esclaves, les traitant de singes, d'idiots, et que les esclaves aiment être esclaves.... Je sais bien qu'à l'époque c'était comme cela mais aujourd'hui, c'est un peu bizarre de lire ce genre de réflexions : "Mama reprit le plateau et, avec la fourberie aimable, propre à sa race [...]".
J'ai aimé toute la partie suivant le début jusqu'au retour de Scarlett à Tara et tout le travail de reconstruction et de survie, j'ai beaucoup aimé le personnage de Will qui apparaît à ce moment-là. Par contre, j'ai moins apprécié la partie qui suit l'achat des scieries par Scarlett et tout ce passage à Atlanta où elle s'établit en tant que femme d'affaires intraitable. Mais l'histoire m'a totalement happé à partir de la page 883 lorsque Scarlett découvre que Frank appartient au Ku Klux Klan, d'un coup, la tension monte et j'ai rapidement lu cette dernière partie.
L'époque, la guerre, Atlanta, tous les lieux de l'histoire sont très bien décrits, on a vraiment l'impression d'y être mais le plus beau de tous est sans conteste le domaine de Tara. Et je regrette qu'une grande partie de l'histoire se passe loin de cette terre.
Toutefois, j'ai été très étonnée par l'histoire d'amour entre Rhett et Scarlett... Rhett est absent pendant de longs moments et leur histoire ne commence que très tardivement. J'ai été un peu déçu par cet aspect car je m'attendais à une passion plus franche, plus débordante, et si c'est bien le cas du côté de Rhett, Scarlett reste très froide et dure avec lui. J'ai également été étonnée que son béguin pour Ashley dure aussi longtemps. Si l'on peut penser qu'Autant en emporte le vent est une histoire d'amour mielleuse, il n'en est rien, bien au contraire ! L'histoire est carrément cruelle et la fin, terrible.
La plupart des personnages sont sympathiques et attachants comme Will, Melly, Tante Pitty, les dames d'Atlanta, bien sûr Rhett est de loin le personnage le plus mystérieux et je regrette que son histoire personnelle ne soit pas plus développée. Mais ce qui m'a principalement empêché d'adorer cette histoire, c'est Scarlett...

Je n'ai jamais bien compris cette héroïne. Certes, elle est forte car jamais elle ne va se laisser abattre, mais elle est aussi terriblement égoïste, capricieuse, bête, inconséquente, garce et je n'ai pas réussi à l'apprécier. Cette façon de jouer sans cesse un double jeu avec tous les gens qu'elle connaît, elle déteste ses soeurs (pourquoi ?) mais pourtant s'échine à leur fournir à manger, elle n'a jamais saisi qu'elle était très attachée à Melly, tout comme elle n'a jamais compris ses vrais sentiments pour Ashley et pour Rhett. J'avoue que c'était très difficile de suivre son raisonnement et de comprendre ses choix. Son côté de repousser toujours ses réflexions au lendemain est agaçant, tout comme, cette course à l'argent, cette obsession pour l'or, le clinquant, qui finissent par frôler le ridicule (mon dieu, la maison qu'elle se fait construire à Atlanta !). Elle est vraiment en avance sur son temps, et si cet aspect-là m'a plu, il ne colle pas du tout avec sa personnalité enfantine. J'aurais aimé un peu plus de clairvoyance de sa part et un peu d'humanité, je pense que cela m'aurait vraiment fait aimer ce roman.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
Commenter  J’apprécie          50
Le roman qui m'a réconciliée avec la lecture lorsque j'avais 13 ans
Commenter  J’apprécie          40
Une histoire mythique d'amour et de haine entre une jeune femme dure et ambitieuse et un homme opportuniste et charmeur, sur fond de guerre de Sécession. La plongée historique dans cette période trouble de l'histoire des Etats-Unis est fabuleuse, l'histoire d'amour captivante.
J'ai adoré, tout comme le film.
Commenter  J’apprécie          30
Déjà le film ne m'avait pas plu mais je me suis dit que le livre serait mieux... eh bien très bof.... je ne suis définitivement pas adepte
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (6542) Voir plus



Quiz Voir plus

Autant en emporte le vent : les personnages

Quel est le nom complet de l'héroïne du roman de Margaret Mitchell ?

Scarlett O'Hara
Pansy Scarlett O'Hara
Katie Scarlett O'Hara
Sue Ellen O'Hara

12 questions
230 lecteurs ont répondu
Thème : Autant en emporte le vent - Intégrale de Margaret MitchellCréer un quiz sur ce livre

{* *}