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4,19

sur 2066 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un jeune Japonais voit sa vie basculer un jour de 1938. Alors qu'il assiste tranquillement, en lisant un livre qui le passionne, à la répétition du quatuor dont fait partie son père, des soldats les interrompent et les emmènent brutalement pour les interroger. Rei, le jeune garçon, a eu le temps de se cacher dans une armoire, et ne pourra que récupérer le violon brisé de son père, qu'il ne reverra jamais.
Je pense qu'il ne faut pas en savoir plus pour commencer ce roman, mais vous trouverez facilement ailleurs des résumés plus étoffés. Sachez que le roman va amener à changer d'époque et de continent, ce qui n'est guère étonnant, pour qui connaît un peu Akira Mizubayashi, auteur d'origine japonaise écrivant en français qui s'est fait apprécier par les lecteurs avec Une langue venue d'ailleurs. Pour moi, c'était la première fois que je lisais cet auteur, et je n'ai pas été aussi enthousiaste que d'autres, ou que j'aurais imaginé l'être.

Pourtant la construction du roman atteint son but avec cette scène qui marque à jamais le jeune garçon, ce que l'auteur exprime en la faisant revenir, cette scène, à plusieurs reprises, de points de vue différents. Mais malgré les événements dramatiques qui sont racontés, alternant toutefois avec des passages beaucoup plus calmes, les émotions n'ont pas surgi à la lecture, surtout lorsque l'écriture les suggérait. Si je suis restée à distance des personnages, j'ai été très intéressée par ce que le roman a de typiquement japonais, par les réflexions sur la langue et l'histoire du pays avant la seconde guerre mondiale. J'ai apprécié aussi ce qui avait trait à la musique, à la fabrication des instruments à cordes, et à la littérature.
Les thèmes évoqués sont de ceux qui m'intéressent souvent dans les romans, l'exil forcé, le rapport père-fils, le deuil, la force de la musique, mais des révélations qui n'en sont pas vraiment, des coïncidences un peu forcées, des caractères un peu trop lisses, en ont fait pour moi une lecture agréable mais pas inoubliable.
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Désolé mais la magie n'a pas opéré pour moi....je reconnais que l'histoire est belle, le personnage de Rei attachant mais j'ai trouvé tout cela cousu de fil blanc....et un peu , tout le monde est beau, tout le monde est gentil....Un moment agréable de lecture dont il ne ( pour moi) restera rien dans 3 jours, j'en suis sur....
et pourtant , dieu sait que je suis fan de romans japonais!
j'ai déjà réservé le Murakami qui sort!
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Je suis tombée dessus par hasard, avec l'écharpe prix des libraires, des lecteurs, de Deauville, bref toute la panoplie, bon j'irais pas jusqu'à dire que le livre ne mérite pas ça mais bon au travers de mes nombreux livres on va dire que ce n'est pas celui là que j'aurai remis le prix !!
C'est beau, c'est bien écrit, j'aime la "poésie" que les auteurs asiatiques mettent dans leur livres c'est vraiment propre à cette culture.
J'ai découvert le métier de luthier que je connais via ma cousine qui apprend le métier mais comme on ne se côtoie pas ça m'a fait plaisir de connaître les subtilités du métier ! et puis c'est rare !
l'histoire sombre du japon de la guerre, mais c'est le côté je dirais qui est le plus mal abordé pour moi ! il y a trop de répétition et ce n'est pas en profondeur.
Je l'ai lu en écoutant les musiques citées, ça reste enchanteur.... et une belle histoire !!
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Âme brisée est le premier roman japonais que j'ai eu l'occasion de lire. Je peux aussi dire qu'il est un des rares romans que j'ai pu lire sur la musique, d'autant plus la musique classique.

L'histoire de Rei est celle d'un enfant orphelin, ayant subi la perte de son père. le roman est une cheminement pour retrouver l'âme de son père et l'âme de son violon, totalement brisé par les militaires japonais, l'ayant soupçonné de pensée communiste.

Je me suis attachée au personnage et à l'histoire. J'ai été troublée et émue. J'ai également découvert une partie de la Seconde guerre mondiale que j'ignorais. le petit bémol que je porte à ce roman est l'écriture, et surtout l'écriture des dialogues : j'ai trouvé les échanges entre les personnages pas toujours naturels et un peu simplistes. Cela n'enlève rien au fait que j'ai apprécié ma lecture.
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Un joli roman qui se lit aisément : le lecteur se laisse porter par la musique des mots et des langues, par le destin de Rei, mais il manque un petit quelque chose pour que ce livre reste dans les mémoires... (plus d'infos : https://pamolico.wordpress.com/2019/12/20/violon-conjugue-a-tous-les-temps-ame-brisee-akira-mizubayashi/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Un livre plein de bons sentiments, trop même, une gentille fable sur l'universalité de la musique qui réunit les hommes même lorsqu'ils sont ennemis.
Reis ; un jeune japonais adopté par une famille française alors que son père, musicien amateur mais averti, disparaissait dans les geôles japonaises pour trahison envers la nation ; devient luthier afin de réparer le violon de son père écrasé par un soldat. S'ensuit une rocambolesque aventure de retrouvaille impossible et de happy end.
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La politesse entre les Japonais est proverbiale, si elle n'est pas excessive.
Les échanges sont lisses, feutrés.
Le livre s'ouvre sur une répétition et une relation policée dans un quatuor d'instrumentistes.
Akira Mizubayashi traduit merveilleusement les codes respectueux entre les musiciens.
Hélas, cette pudeur déteint sur la suite du récit et confère une histoire lisse et sage.
L'intrigue est convenue et les ficelles dramatiques assez visibles.
Les personnages sont trop admirables pour être vrais.
L'ensemble baigne dans un flot de bons sentiments qui virerait à l'ennui si Akira Mizubayashi n'était pas un grand romancier.
À mon insu, le roman m'a accroché pour ne plus me lâcher.
J'oublierai rapidement Âme brisée, mais Akira Mizubayashi m'a offert un beau voyage.
Mission accomplie.
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Dans ce court roman, Akira Mizubayashi raconte l'histoire de Rei, un Japonais devenu orphelin de façon brutale suite à l'arrestation de son père par des soldats en 1938, pendant la seconde guerre sino-japonaise.

Grand passionné de musique, Yu, le père de Rei, laisse à son fils en héritage un magnifique violon, malheureusement détruit par un soldat.
Notre personnage principal va, pour lui redonner vie, suivre une formation de luthier et cette activité se changera rapidement en vocation. Une vocation qui lui permettra de renouer avec le passé.

J'ai bien aimé ce roman délicat, les descriptions de ce que peut évoquer la musique furent souvent magnifiques et très émouvantes.
L'histoire de fond est originale et les personnages attachants. La place du souvenir et de l'héritage est centrale et j'ai été sensible à la façon dont l'auteur présente la musique, comme un lien qui nous unit à travers les âges et les frontières.
Il m'aura toutefois manqué un petit quelque chose pour avoir un coup de coeur, peut être des personnages plus manichéens ou un style plus affirmé.

Malgré cela, j'ai passé un très bon moment de lecture, j'ai adoré cette plongée dans l'univers musical et dans cette belle histoire familiale.
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Ce roman doit son titre à l'âme, cette partie du violon brisée au début du roman. Mais ce roman traite aussi d'une âme humaine, brisée elle aussi, et qui se reconstruit grâce à la musique.
On retourne dans ce roman cette délicatesse propre à la littérature japonaise classique de dresser le fond du tableau avec quelques touches de peinture placées çà et là, avant de nous révéler le motif principal.
Ainsi ce livre est tout en langueur à ses débuts, mais nous émeut au plus haut point à la lecture des derniers chapitres.
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Après la disparition de son père et la destruction du violon de celui-ci, Rei/Jacques ne cesse de chercher à réparer l'histoire. Une quête de fin heureuse, qui m'a émue. le texte est assez bien construit mais j'ai eu besoin d'un peu de temps pour rentrer dans le récit. La dernière partie est celle qui m'a le plus touchée. le plus gros bémol à mon avis est le style, que j'ai trouvé froid et emprunté, ce qui se ressent le plus dans les dialogues et limite dans l'empathie éprouvée pour les personnages. En résumé, un livre que j'ai assez apprécié mais que j'oublierais sans doute assez vite.
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