AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,15

sur 23 notes
5
2 avis
4
3 avis
3
10 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je me suis lancé dans ce polar un peu par hasard. le côté huis-clos sur une île quasi déserte avec quelques protagonistes me faisait penser au célèbre roman d'Agatha Christie qu'un certain nouveau paradigme a décidé de renommer.
Donc en effet, cela commence par un décès, puis cela s'enchaîne et on ne peut pas dire qu'il n'y a aucun lien de parenté, je crois que l'auteur y pensait forcément.
Mais la comparaison s'arrête là. En fait au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, je me suis surpris à me demander où était la surprise, l'originalité...
Car on peut le dire, il n'y en a pas. Tous les éléments sont là, sans trop d'occultation, juste à la surface de l'enquête. On peut démêler à peu près tout nous même.
L'auteur essaie bien de faire moderne et branché en mêlant SIDA, COVID, complot et moquerie de M. Trump, mais cela ne suffit pas hélas à vraiment faire prendre la sauce polaristique.
Je me suis assez ennuyé à sa lecture même si l'écriture en elle même n'a rien de désagréable.
Commenter  J’apprécie          350
La couverture du livre me laissait imaginer un roman d'aventure sur une île. En fait, « Dog Island » est plutôt un huis clos en plein air, à la manière des romans d'Agatha Christie.

L'aventure se déroule dans un endroit isolé du monde où seulement une poignée d'habitants occupent les lieux. Cette île a la particularité d'avoir un passé chargé en évènements sombres. En effet, après la guerre de Sécession, elle a été un pénitencier, puis elle a servi de base militaire durant la guerre froide et finalement de cimetière géant pour les personnes abandonnés par l'Etat. Alors quand des morts suspectes apparaissent sur son sol, les secrets refont surface.

Les inspecteurs vont se servir de toutes ces pistes afin de déceler la vérité. le récit revient donc régulièrement dans le temps. L'enquête repose sur les interrogatoires des citoyens. Au fil des échanges avec cette population, les détails de l'Histoire se précisent. Chaque personnage se révèle mystérieux et les soupçons se multiplient.

Malheureusement, entre l'idée de départ et le dénouement, il y a deux cents pages à remplir. Et il semble que l'auteur n'avait pas assez de contenu pour pouvoir nous garder sous pression. En découle un très long passage où les protagonistes tournent en rond. Les enquêteurs interrogent en boucle les suspects et le scénario n'avance pas. Les courts chapitres, censés accélérer le rythme, m'ont paru répétitifs. Je me suis ennuyé jusqu'à perdre l'envie de connaitre la fin.

J'ai senti que Michel Moatti avait un véritable potentiel. Sa narration est parfaitement maîtrisée et son écriture est très bon niveau. Mais son histoire manque d'épaisseur pour tenir sur la longueur et je suis resté sur ma faim. Contrairement à Agatha Christie (dont il revendique l'héritage), il tergiverse trop et perd en efficacité. Vous aurez compris ma déception. Je vous laisse vous faire votre propre avis !
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
Commenter  J’apprécie          130
Découverte de l'auteur.
hâte de lire ces précédents, ça tombe bien il vient le weekend prochain au FSN 2021.
la plume est assez agréable et se lit vite.
lecture comme dans une montagne russe, j'ai aimé certains passages et d'autres beaucoup moins.
a ton avis, l'île existe ou pas?
j'ai eu du mal à classer le livre, il y a une touche de SF avec du thriller
Commenter  J’apprécie          60
L'action se passe majoritairement dans une île à 18 kilomètres à peine de New-York. Très proche de la grande ville mais quasi déserte, pourquoi ?
Parce que cette île a longtemps été une base militaire, jusque dans les années 80 des missiles étaient stockés là dans l'éventualité d'une attaque soviétique.

Qui reste-t- il sur l'île : quatre militaires et leur famille, et quelques personnes âgées.
Jusqu'au jour où arrive Tania,25 ans.
Le premier chapitre met en scène le suicide de Tania puis rapidement sa voisine est retrouvée morte, suicidée elle aussi ?
Il s'agit d'un roman policier qui a des qualités (j'ai beaucoup aimé la personnalité des trois ados et l'ambiance glauque de l'île). Il s'agit d'une histoire originale avec une tension qui va crescendo. Les deux flics chargés de l'enquête semblent un peu dépassés par les événements
Quelques éléments m'ont cependant semblé caricaturaux : la passivité de certains personnages notamment, et la caricature d'autres, la coroner par exemple, l'ancien gardien de prison ….

Un bon moment de lecture avec un lieu hors du commun….
Commenter  J’apprécie          50
Vivre sur Dog Island, c'est vivre sur une île au lourd passé située en face de Manhattan, une île telle une tombe géante, abritant des milliers de cadavres. L'Etat américain y stocke des corps depuis la guerre de Sécession mais aussi des morts laissés pour compte, ceux des hôpitaux et des épidémies et tout cela dans la plus grande opacité. Aujourd'hui l'île a repris du service avec les morts du Covid. Les habitants douze en tout vont être sous le choc d'une première disparition suivie d'une seconde. L'île est en effervescence et l'arrivée de deux détectives, les lieutenants Kitman et Jaworski, ne va pas calmer les choses. Pour le lecteur non plus tout n'est pas calme, dès le chapitre 3, on sait qu'un mystère nous attend. Un mystère construit dans un huis clos étonnant. L'auteur a la capacité de mixer des éléments réels avec des éléments de fiction, bien malin qui saura tirer les fils de vérité. J'aime beaucoup partir d'un endroit existant et suivre les pas de l'imagination de l'auteur, et il n'en manque pas. Nous allons suivre deux familles dont les pères militaires, sont les « gardiens » de l'île. Deux autres hommes demeurent sur place dans l'ancien pénitencier ainsi qu'une veuve qui n'est jamais partie. Deux natifs de l'île dont Jack Charnotta, l'épicier du coin, un homme âgé qui possède de nombreuses connaissances historique de l'île et qui est mon personnage préféré. L'île ayant aussi servie de base nucléaire de protection, nous survolons l'historique de la guerre froide sans grand intérêt en ce qui me concerne. Plusieurs autres thèmes sont abordés Sida, Covid, légendes indiennes sans que cela ne viennent faire montée la tension, je n'ai pas ressentie cette excitation qui me fait tourner les pages en attente de la suite. Pas de grandes révélations, pas de suspense et un final qui ne vient malheureusement pas relever tout cela. L'idée de départ était bonne mais traitée de manière journalistique en une succession de faits, cela n'a pas fonctionné avec moi. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
Commenter  J’apprécie          50
Ce livre commence très bien : une île proche de New York, qui rappelle furieusement certaines îles côtières du Maine que l'on rencontre dans les romans (Dolores Clairbone, par exemple) et nouvelles de Stephen King. Les fidèles du King se réjouissent
Trop tôt. Pourtant tous les éléments y étaient. Et puis non.
L'auteur nous raconte le passé de l'île ; elle existe et s'appelle en réalité Hart Island. Elle a connu un passé tourmenté et douloureux, et son histoire, pratiquement inconnue de notre côté de l'Atlantique, est très intéressante. Saluons à ce sujet le remarquable travail de recherche et de documentation de l'auteur. Seulement ce n'est pas un livre d'histoire et Dog Island n'est pas entendu Hart Island. Et il faut bien raconter une histoire. Alors l'auteur s'engage dans une rocambolesque et invraisemblable histoire complotiste. (Pléonasme). On n'y croit pas une seconde.
Autre défaut : certains fils ne sont pas dénoués et l'auteur laisse certains personnages en plan au milieu de l'histoire ( par exemple Lily).
Tout cela est bien dommage. le cadre est réussi, ainsi que certains personnages, en particulier les iliens, eux aussi échappés d'ailleurs de l'oeuvre de Stephen King. Il y avait de quoi réussir un très bon thriller fantastique, et ce partis-pris aurait permis d'ailleurs de ne pas modifier l'histoire de l'île. C'est ce genre de livre que j'aurais aimé lire, et je dois avouer avoir été quelque peu abusé par la quatrième de couverture. C'est bien fait pour moi, je répète pourtant toujours qu'il ne faut pas s'y fier.
En tout cas, au lieu de cela, on a l'assemblage baroque d'une chronique historique intéressante mais dénaturée par le dénouement et une mauvaise histoire sensationnaliste, à laquelle, hélas, il ne manque même pas un serial killer..
J'ai quand même appris beaucoup de choses, d'autant que l'auteur a eu le bon goût d'insérer une postface où il fait la part du vrai et du faux.
Mais le livre n'en reste pas moins mal foutu.
Commenter  J’apprécie          40
Dog island est une île proche de New-York qui compte douze habitants, une base de l'Air Force et un lieu qui, depuis la guerre de Sécession, accueille des milliers de morts : indigents (SDF, toxico, …), enfants-mort-nés, prisonniers, morts du COVID, etc. Deux des habitants décèdent et deux flics du 45th district viennent enquêter.

J'ai bien aimé ma lecture alors qu'il ne se passe pas grand-chose au niveau de l'enquête policière. Ce qu'il m'a plu c'est l'ambiance, le passé de l'île relaté par les protagonistes : ceux qui y vivent depuis longtemps, les deux familles de militaire et les deux gardiens de la pénitentiaire. Et quelle histoire puisque cette île existe vraiment et qu'elle est une tombe géante, vraiment énorme. Et c'est cette histoire qui m'a plu. C'est pourquoi, j'ai tourné les pages. Mais comme je l'ai écrit, côté enquête, c'est le calme plat. Elle est un prétexte pour connaître l'histoire de l'île.
Commenter  J’apprécie          30

Sur Dog Island vit une poignée d'habitants isolés de tout. Cet endroit est particulier, il a servi de pénitencier, de base militaire et enfin de cimeterre. Alors lorsque des morts suspectes ont lieu, le passé de l'île refait surface....

Dans l'ensemble, j'ai passé un bon moment de lecture avec ce roman mais j'ai été déçue sur plusieurs points. L'histoire se déroule en huit clos et est entourée de mystère, on a envie d'en apprendre plus sur cette fameuse île. J'aime particulièrement le fait que l'auteur est parti de faits réels pour créer son histoire. Il existe bien une île près de Manhattan appelé « Hart Island » qui est considérée comme le plus grand cimetière de New York. Il est donc difficile de démêler le vrai du faux. On sent que l'auteur a du faire un gros travail de recherche. J'aime également beaucoup son style, ce qui me donne envie de tenter un autre de ses livres, en particulier « Retour à Whitechapel ».

Ce qui pêche pour moi concerne l'enquête et la façon dont elle est menée, je l'ai trouvé fade et inintéressante. On sent qu'elle est prétexte pour évoquer l'histoire de l'île alors qu'il y'avait beaucoup de potentiel à tirer de cette histoire.

Bref, une histoire en huit-clos avec beaucoup de potentiel mais mal exploitée au niveau de l'enquête policière.
Commenter  J’apprécie          10
Une déception qui est à la hauteur de l'attente que j'avais de cette lecture du dernier livre de Michel Moatti : grande . Je me suis ennuyée ferme dans cette histoire de huis clos que une ile ( qui existe vraiment) qui ne compte que 12 habitants, dont deux sont retrouvés morts ... Cette ile est une ancienne base militaire, qui sert aussi de dépotoir d'une genre particulier ... elle est surveillée en permanence par deux agents de l'administration pénitentiaire . On y croise des personnages assez hétéroclites , mais pour lesquels je n'ai eu aucun attachement, je les ai trouvé fades et sans saveur , tout comme l'intrigue , très très mince . Ce qui est d énoncé dans le livre est vraiment scandaleux, j'ai trouvé ce point intéressant car basé sur des faits réels . L'ambiance est sombre et triste . L'auteur fait référence à une grande auteure américaine de thrillers , mais d'une manière trop lourde et répétitive . Ce voyage sur l'ile de dog Island ne m'a pas du tout convaincue, j'étais vraiment pressé de revenir sur la terre ferme . Par contre , la plume est toujours aussi jolie , et la couverture je la trouve magnifique . J'ai été beaucoup plus emballée par " tu n'auras pas ma peur", " tout sera silence " , qui sont plus dans mon genre surement .
Commenter  J’apprécie          10
J'avais apprécié Retour à Whitechapel et Dog Island présente la même qualité d'écriture.
Ce roman, à mi-chemin entre Shutter Island et Dix petits nègres, ne m'a toutefois pas emportée, en raison de nombreuses longueurs et passages sans réel intérêt pour l'intrigue. Même l'humour distillé ici et là ne suffit pas à garder le rythme. L'auteur nous perd à de nombreuses reprises malgré des personnages savoureux et, je le répète, une écriture solide et soignée.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (64) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2880 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}