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Citations sur La saga des émigrants, tome 1 : Au pays (38)

Le feu brûlait gaiement, dans la cheminée, et tout le monde appréciait la chaleur de l'auberge, après le froid de la route. Les corps et les esprits se dégelèrent. Cela sentait bon la nourriture et l'eau-de-vie, le tabac à priser et à chiquer, un peu moins bon en ce qui concernait le cuir et les habits mouillés et sur le tout plana l'odeur du lait maternel, lorsque les femmes donnèrent le sein à leur bébé.
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Dans les régions les plus saines, les Indiens vivaient si longtemps qu'ils ne mouraient pas comme les gens d'ici: ils se desséchaient petit à petit au point de finir par être si légers que le vent les emportait.
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Elle poussa le soupir le plus long et le plus agréable que peut pousser un être humain : celui du soulagement.
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Dieu était dur envers les hommes et ceux-ci, à leur tour, étaient durs envers les animaux.
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Tout ce qui est lointain est dangereux, alors que le pays natal offre la sécurité de ce qui est familier.
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Il y avait toujours une tombe qui vous attendait quelque part, il y aurait toujours un coin de terre qui s'ouvrirait pour accueillir votre corps.
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Une immense attente habitait la poitrine du jeune homme : cette fois, il ne s'agissait pas d'aller au moulin ni de transporter du bois sans trop se presser, pas plus que d'aller s'ennuyer à l'église. Il était enfin sur la route de l'aventure.
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Nils et Marta savaient bien que, en ce sombre matin d'avril, ils voyaient leurs fils pour la dernière fois en ce bas monde.
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Kristina, elle, mit dans le coffre ses peignes à carder, ses aiguilles à tricoter, ses ciseaux et sa boîte à ouvrage, cadeau de fiançailles de Karl Oskar, qui l'avait décorée de fleurs rouges. Mais elle savait qu'elle aurait eu besoin d'une bonne partie de ce qu'elle devait laisser derrière elle : elle ne pouvait emporter ni son métier à tisser ni sa planche à teiller le lin, ni son rouet ni son dévidoir, ni son bobinoir ni son sérançoir. Elle avait l'habitude de tous ces instruments, ceux-ci étaient accoutumés à ses mains et avaient confiance en elles : elle savait qu'ils ne tarderaient pas à lui manquer, de l'autre côté de la mer.
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Ce fut le début d'une nouvelle ère de grandeur pour les vieux coffres à vêtements des régions paysannes. Après des siècles d'une existence obscure au fond des greniers, ils furent nettoyés et préparés en vue de ce voyage au-delà des mers. Ils trouvèrent ainsi leur place en première ligne de la plus grande migration de l'histoire de l'humanité, dépositaires des biens les plus précieux de leurs propriétaires.
Que laisser derrière soi et quoi emporter?
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