AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,73

sur 1579 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Première rencontre pour moi avec Modiano. Pas passionnante, je dois dire. Elle s'annonçait pourtant intéressante : la recherche, cinquante ans après les faits, d'une jeune fugueuse. Tout part d'une petite annonce repérée (on ne saura pas comment, par hasard sans doute) dans un journal de 1941, insérée par les parents pour signaler la disparition de leur fille adolescente et lancer un appel à témoignage. A partir de là, l'enquête se met en place.

Rapidement, il s'avère que la jeune fille était juive, et l'itinéraire reconstitué devient celui d'une déportation vers les camps de la mort. Un sujet très – trop – classique. En définitive, Dora Bruder est principalement un nom sur l'une de ces innombrables plaques qui jalonnent Paris. le reste, ce sont essentiellement les supputations de l'auteur, qui sont elles-mêmes prétextes à de nombreuses digressions qu'on pourrait résumer en deux phrases : le monde des lettres parisien est un petit monde, et il reste des nostalgiques du Paname d'antan. Je ne fais pas partie de cette dernière catégorie, ce qui m'a donné la vague impression de ne pas vraiment faire partie du public visé.

Au final, je n'ai pas l'impression d'avoir rencontré Dora Bruder. Si le but était de lui faire reprendre vie à partir de ces quelques lignes sur un bout de papier jauni, c'est raté.
Commenter  J’apprécie          3710
A grand renfort de 'Peut-être', 'J'ignore', 'Sans doute', 'Nous ne saurons jamais'... Modiano tente de reconstituer la disparition de cette jeune juive en 1941 et en profite pour y mélanger ses souvenirs.

Décevante découverte de cet auteur.

J'ai été touché par la lettre fiévreuse d'un juif incarcéré à Drancy mais bientôt envoyé vers l'est, qui tente de rassurer sa famille et demande les quelques colis dérisoires qui devraient lui être utiles.
Commenter  J’apprécie          354
Paris,1997.
Le narrateur découvre dans un vieux journal datant de 1941, un avis de recherche sur Dora Bruder, une jeune juive en fugue de 16 ans.
Pendant quelques mois d'hiver puis de nouveau au printemps, dans les tourments de la guerre, Dora Bruder s'est enfuie sans que personne, jamais, ne sache ni où elle s'est rendue, ni ce qu'elle a fait.
Au gré de ses errances dans les rues de la capitale, le narrateur remonte alors les fils du temps, à la recherche de celle qui a fait de sa fugue un secret précieux.

Un très beau sujet de roman grâce auquel Modiano rend hommage à tous les disparus, tous les déportés, tous les juifs de la seconde guerre mondiale.
Pas à pas, l'auteur retrace l'itinéraire de la jeune fugueuse, mêlant enquête et flâneries, Histoire et souvenirs personnels.
Tout ce qui caractérise l'univers Modiano est ici réuni : tristesse et mélancolie, déambulations parisiennes, topographie des lieux...avec ce rythme lancinant qui sait aussi bien émouvoir...qu'endormir.
Commenter  J’apprécie          200
Le narrateur trouve dans un journal de 1941 une annonce concernant une jeune fille recherchée, Dora Bruder, d'origine juive. Il va partir à sa recherche bien que des années se soient écoulées depuis, remonter la trace de sa famille, du Paris de l'époque sous l'Occupation. Dora Bruder a fait plusieurs fugues en 1941, a été enfermée dans un centre de détention, puis à Drancy avant d'être déportée à Auchwitz avec son père, suivis quelques mois plus tard de sa mère.
Je n'ai pas aimé spécialement ce livre de Patrick Modiano bien que cette période de l'Histoire soit sans aucun doute ma préférée. Je me suis ennuyée lors de cette lecture, il n'y a pas vraiment d'histoire suivie mais une succession de flashs, de ce qu'était Paris sous l'Occupation allemande. Je me suis demandée pourquoi un tel intérêt pour cette jeune fille, pourquoi une telle recherche pour découvrir ce qu'elle est devenue. J'ai désormais lu deux romans de Modiano et je ne pense pas,sauf exception, poursuivre plus loin car je n'accroche pas au style de l'auteur. Dommage....
Commenter  J’apprécie          132
Modiano…certains se pâment devant son oeuvre… Un premier essai avec un pédigrée ne m'avait guère convaincue. On me laissait entendre dora Bruder, par ci, Dora Bruder par là. Je me suis laissé faire. le livre n'est pas bien gros, donc pas de gros risque… Eh bien, même avec seulement 150 pages, Modiano fatigue, use et décourage.
Il est bien gentil Modiano, mais il faudrait bien qu'il sache où il va. Si à l'oral il peine à finir ses phrases, à l'écrit, il peine à conclure ses romans, à se tenir à une ligne directrice, et surtout à être clair. Qu'est-ce qu'il peut être nébuleux, et brouillon cet homme-là.
On me dit que son écriture est sublime… elle n'est pas vilaine, mais sublime… quand même !!!

Bref, Modiano n'est pas un auteur pour moi ; et je laisse bien volontiers son oeuvre à qui pourra la comprendre, et à qui parviendra à s'installer dans l'univers brouillardeux de son auteur.
Lien : http://leblogdemimipinson.bl..
Commenter  J’apprécie          96
Bon, deux étoiles, ce sont des étoiles quand même... Evidemment, par temps de brouillard, on ne les voit guère. Mais les écrits du sympathique Modiano ne sont-ils pas par excellence "a bit foggy"? Attention, je n'ai pas dit smog! Rien que de très pur, de diaphane.

C'est justement cette recherche de la transparence qui me paraît opaque. Modiano ou l'opacité ? Modiano ou la transparence? Chacun son "ressenti", comme on dit maintenant, mot que j'exècre, soit dit en passant. Va pour le temps. Pour le reste, je n'ai qu'une envie, c'est de décliner le mon ton son du ressenti. Inutile de le dire, le mien est négatif mais je ne veux en dégoûter personne. D'ailleurs je reconnais volontiers que le monde entier ne peut avoir tort...

Mais voilà, malgré un certain nombre de récidives et une indéniable bonne volonté, j'ai toujours eu envie au bout de quelques pages, de hurler, telle l'élève de Ionesco : "J'ai mal aux dents!"

https://www.bing.com/videos/search?q=j%27ai+mal+aux+dents+ionesco&docid=608039448133305051&mid=51C73C5BD8A5A7876E6451C73C5BD8A5A7876E64&view=detail&FORM=VIRE
Commenter  J’apprécie          83
Paris, 1988, Patrick Modiano tombe sur un encart de presse d'un Paris-Soir daté de 1941. Des parents inquiets cherche leur fille fugueuse. Où allait-elle ? Que deviendra t-elle ? C'est pour trouver des réponses que l'auteur part sur les traces de Dora, interroge des témoins ou consulte des registres et finit par découvrir les derniers mois de Dora avant sa déportation à Auschwitz en 1942 où elle mourut. Cette quête le mène à ressentir son propre passé, découvrant des éléments parallèles ou similaires entre lui et certaines figures du passé qui furent victimes de leur juiveté dans cette époque tragique.
**
A la recherche d'un autre livre de l'auteur que je ne connaissais pas et dont j'avais entendu dire beaucoup de bien avant même son prix Nobel de littérature (en 2014), la libraire m'a indiqué ce titre en disant: "c'est très bien" ; je l'ai donc rajouté à la pile de mes achats sans même savoir de quel thème il était question. Pour une découverte de Modiano, j'ai envie de dire que je suis mal tombée car je n'apprécie pas du tout les romans de la période 39-45, surtout quand ils sont basés sur des histoires vraies (à part l'exceptionnel "Journal d'Anne Franck" qui reste inoubliable à mes yeux). J'ai tout de même lu avec une attention croissante ce récit appuyé par les déambulations dans Paris "rive droite" qui illustre abondamment les époques présentes et passées. le style de Modiano est simple et émouvant, cette manière d'entrecroiser les fils du temps dans un écheveau de douleurs, de consciences, d'espoir et de fatalités donne un rythme assez vif qui passe bien.
J'ai un autre livre de lui en réserve mais je vais attendre un peu avant de m'y plonger.
Lien : http://lecturesencontrepoint..
Commenter  J’apprécie          50
Cette fois-ci, j'ai dû m'adapter en prenant un CD audio car je n'étais pas en condition de lire à cause d'une commotion cérébrale. On m'a passé ce titre. Ce fut un ennui !
Je n'ai pas apprécié ce court récit de Dora Broder. Encore un roman sur la 2ième guerre mondiale. Je ne suis pas enthousiasme par des lectures audio (même si je n'ai pas eu le choix).Je trouve que cela n'a pas de charme. Naturellement, je n'étais pas en forme pour ce genre de lecture. du coup, ma vision est peut-être un peu tronquée mais je me suis véritablement ennuyée.
Commenter  J’apprécie          50
1er ouvrage de Patrick MODIANO que je lis...

Un livre qui commence sur l'annonce d'un journal de décembre 1941 recherchant une adolescente en fugue de 15 ans. Avec ce point de départ, je m'attendais à être plongée soit dans une enquête ficelée soit dans un roman inspiré de personnages réels...
Mais non, ce sont les interrogations de l'auteur sur ce qui a pu, peut être se passer... ou pas... ou peut-être... Sans compter les digressions sur les passages de la vie de l'auteur que j'ai trouvé agaçantes.

En revanche, j'ai énormément aimé l'écriture fluide et très plaisante.

Je ressors de cette lecture partagée entre le plaisir littéraire grâce à l'écriture et le "presque" ennui ressenti quant à l'histoire.
Il ne me reste plus qu'à tenter la lecture d'un autre livre du même écrivain pour savoir si c'est ce livre ou l'auteur qui ne me convient pas.
Commenter  J’apprécie          40
Dora Bruder est un livre chiant. C'est le deuxième Modiano que je lit et c'est la deuxième fois qu'il recherche quelqu'un dans Paris. du coup on est à mi-chemin entre le guide touristique et les avis de recherche du commissariat. On s'ennui toujours autant: les descriptions sont interminables et trop neutres. En plus il y a tout une trame de fond sur la déportation des juifs du coup ça fait un peu documentaire de 4ème pas terrible. Vraiment j'accroche pas.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (4020) Voir plus



Quiz Voir plus

Patrick Modiano, presque...

La place de ... ?

l'étoile
la comète

5 questions
175 lecteurs ont répondu
Thème : Patrick ModianoCréer un quiz sur ce livre

{* *}