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EAN : 9782070408481
144 pages
Gallimard (02/04/1999)
3.73/5   1574 notes
Résumé :
«J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, l'Histoire, le temps - tout ce qui vous souille et vous détruit - n'auront ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (196) Voir plus Ajouter une critique
3,73

sur 1574 notes
J'aime à me rappeler des chemins qui me mènent à certains livres, surtout lorsque se crée une chaîne complice entre deux oeuvres qui ont résonné en moi. C'est le magnifique 209 rue Saint-Maur, autobiographie d'un immeuble, de Ruth Zylberman qui m'a conduit à Dora Bruder par la magie d'un commentaire.

Celui d'Enjie77. Et elle a raison de faire le parallèle entre les deux livres, la façon qu'a Ruth Zymberman de partir à la recherche des enfants juifs qui ont vécu dans un immeuble anonyme parisien durant l'Occupation fait écho à l'enquête de Patrick Modiano pour retrouver des traces de Dora Bruder, jeune juive dont il découvre l'existence par le biais d'une petite annonce paru le 31 décembre 1941 dans le journal Paris-Soir : ses parents la recherchent, elle a fugué.

Ceux qui sont sensibles à la prose de Modiano le seront à ce magnifique roman tant il exhale toute la quintessence du charme modianesque. On retrouve toutes les obsessions de l'auteur pour Paris, la période de l'Occupation, sa nostalgie, sa mélancolie. Sauf que là, sa topographie personnelle se double de celle d'une autre, Dora Bruder, et même culmine en une troublante psychogéographie à double face. Ce qu'il devine d'elle s'immisce en lui au point de le hanter. Lui aussi a fugué, lui aussi à un père juif qui s'est fait raflé ( mais qui en a réchappé ) à Paris en 1942, peut-être en même temps extrapole-t-il. Modiano et Dora semble fusionner comme le font les périodes évoquées en un tourbillon temporel pleine de douceur et de poésie.

« Il faut longtemps pour que resurgisse à la lumière ce qui a été effacé ». Et c'est vrai qu'au gré des déambulations parisiennes de Modiano sur les traces de Dora Bruder, c'est surtout le vide et l'absence qui m'a saisie, l'empreinte de Dora est là, en creux, difficile à appréhender même si l'auteur parvient, entre recherches archivistiques et coup de pouce de Serge Klarsfeld, à reconstituer un petit peu de la vie de cette inconnue qui a vécu au 41 boulevard d'Ornano tout près de la porte de Clignancourt ( 18ème arrondissement ) avant d'être déportée à Drancy puis Auschwitz neuf mois après sa fugue de l'école religieuse Sainte-Coeur-de-Marie.

Le roman se termine par ces mots superbes: «J'ignorerai toujours à quoi elle passait ses journées, où elle se cachait, en compagnie de qui elle se trouvait pendant les mois d'hiver de sa première fugue et au cours des quelques semaines de printemps où elle s'est échappée à nouveau. C'est là son secret. Un pauvre et précieux secret que les bourreaux, les ordonnances, les autorités dites d'occupation, le Dépôt, les casernes, les camps, L Histoire, le temps - tout ce qui vous souille et vous détruit - n'auront pas pu lui voler.»

En abordant la grande Histoire sous l'angle d'un destin individuel, Patrick Modiano ressuscite des fragments d'une vie volée, tirée de l'oubli avec élégance qui avance à pas feutrés, avec une sensibilité qui frémit entre les mots et explore les subtilités de la mémoire et la complexité de l'identité.

En 2015, a été inaugurée une promenade Dora-Bruder : pas de plus bel hommage pour cette éternelle jeune fille et pour un auteur qui vibre Paris et s'y voit ainsi inscrit pour toujours.


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Il y a dix jours, mon mari m'a dit : "Tu as l'air fatiguée, je sais qu'en ce moment ce n'est pas la joie au boulot, allez, je t'emmène quelques jours à Barcelone".
Je sais, mon mari est formidable.

Là, normalement, vous vous dîtes que je me suis plantée de réseau social et que vous ne lirez pas un mot sur Modiano.
Faux.

Je reprends.

Après quatre jours sur les traces du fabuleux Gaudi, je me suis écroulée de fatigue sur un banc du métro - station Diagonal. Là, à côté de moi... un Folio. Étonnement. Rapide coup d'oeil à droite, rapide coup d'oeil à gauche ; personne à moins de six mètres, pas de doute, ce Folio est orphelin. Ma main se pose sur lui, consolante - "Qu'est-ce que tu fais là tout seul, pauvre petit livre ?" -, je le retourne et fais connaissance avec "Dora Bruder". Jamais entendu parler mais je suis d'une ignorance crasse à mes heures. Je lorgne surtout le nom de son auteur, un prix Nobel tout juste sorti de l'oeuf ! Joli clin d'oeil - comprendra qui pourra.

TOUT ça, oui tout ça pour introduire ma première expérience de book crossing !

Non, là, franchement, Gwen, tu abuses de leur patience.
Aux faits.

Pour ma défense, je n'étais pas la seule à ne pas savoir qui était Dora Bruder. Quand débute le récit, le narrateur ne le sait pas non plus. Il cherche à savoir, du coup moi aussi ; il m'entraîne avec lui, page après page, pas après pas, trace après trace. Nous voici compagnons de voyage.

J'ai vraiment aimé suivre son investigation désintéressée et pourtant obsédante pour découvrir qui était cette jeune juive qui vivait à Paris sous l'Occupation.

J'ai aimé ce récit et son étrange intensité pleine de pudeur, qui enveloppe certains détails plus que d'autres, qui développe l'émotion patiemment, qui aborde l'Histoire par une petite porte dérobée, intime, banale, commune. Aussi banale et commune que l'existence volée de Dora Bruder - 15 ans, déportée à Auschwitz en 1942 -, aussi banale et commune que toutes les existences volées par la guerre.

J'ai aimé mon premier Modiano ; j'ai aimé le rencontrer sur un banc à 900 km de chez moi.

Et par-dessus tout, j'aime être en vie et j'aime mon mari.


Challenge NOBEL 2013 - 2014
Challenge PETITS PLAISIRS 2014 - 2015
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« Dora Bruder » est certainement mon Modiano préféré. Tout ce qui fait qu'on aime (ou pas) cet auteur sont ici réunit. L'omniprésence du passé, la déambulation dans ce Paris que Modiano aime tant. Au hasard d'un avis de recherche sur une jeune juive disparue lors des sombres heures de la seconde guerre mondiale, Modiano
se lance sur les traces de Dora, dont le « crime » est d'être née juive. Avec ce style inimitable, Modiano va aussi sur les pas de son propre passé avec ce qui le caractérise si bien : la lenteur et la mélancolie. On peut-être hermétique à ce style, avoir le sentiment que Modiano se répète, réécrit sans cesse la même histoire, son histoire. Certainement. Mais pourtant moi, il me chavire à chaque fois ou presque. Ha, les gouts et les couleurs …
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''PARIS. On recherche une jeune fille, Dora Bruder, 15 ans, 1 m 55, visage ovale, yeux gris-marron, manteau sport gris, pull-over bordeaux, jupe et chapeau bleu marine, chaussures sport marron. Adresser toutes indications à M. et Mme Bruder, 41 boulevard Ornano, Paris.''
C'est cette petite annonce, parue dans la rubrique ''D'hier à aujourd'hui'' du Paris-Soir du 31 décembre 1941, qui interpelle Patrick MODIANO. Sans doute parce que le boulevard Ornano lui rappelle les jours de son enfance où il le traversait avec sa mère pour se rendre aux Puces de Saint-Ouen. Commence alors pour l'auteur un long travail d'enquêtes dans les traces de la jeune fugueuse. Dora Bruder, juive, pensionnaire d'une institution catholique aujourd'hui disparue, rebelle et indépendante, décide de fuguer un soir de décembre 1941. Qu'a-t-elle fait avant d'être retrouvée par la police ? Avant que ne la rattrapent les lois anti-juives ? Avant d'être emprisonnée et déportée ? MODIANO, soixante ans après les faits, sait qu'il ne trouvera rien de l'adolescente broyée par L Histoire. Mais, il s'obstine à réunir de maigres informations, à marcher dans ses pas, à visiter les lieux qui ont gardé une trace de Dora Bruder. Et à travers elle, ce sont les fantômes de tous les juifs parisiens, français ou réfugiés, qu'il convoque pour raconter cette période trouble et dangereuse, que lui n'a pas connue mais qui trouve un écho dans son histoire personnelle.


De l'enquête minutieuse de Patrick MODIANO ne ressortent que des bribes, d'infimes morceaux d'une vie qui s'est diluée dans l'espace et le temps, dans des archives brûlées car honteuses, dans des lieux rasés après la guerre, dans une chambre à gaz d'Auschwitz. Dora Bruder, une juive parmi tant d'autres, une adolescente qui rêvait de liberté mais à qui le Paris de l'Occupation n'a offert que l'étoile jaune, les rafles, la déportation. Fugueur lui aussi, MODIANO a pu déambuler dans une ville libre, sûre. Des villes différentes, celle de 41-42, celle de de 1965 mais aussi celle au moment où il écrit son livre. Pourtant des traces subsistent. La mémoire s'est ancrée dans des lieux qui sont communs à la jeune fugueuse juive et à l'auteur en devenir. Ce sont ces endroits insignifiants à première vue, mais chargés d'histoires et d'Histoire, que MODIANO explore, ces rues, où Dora Bruder marchait, qu'il parcourt, aux aguets, pour saisir une ombre, une trace, un souvenir.
Dora Bruder restera l'insaisissable jeune fille qu'elle était déjà de son vivant mais la reconstitution de MODIANO, teintée de douceur et de mélancolie, ravive la mémoire de la souffrance des juifs de France. Pour leur donner, sinon une voix, du moins un reste de présence, ce petit roman, cette goutte d'eau, est un devoir de mémoire pour lutter contre l'amnésie collective. Triste et pudique.
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Pour ce livre je ne sais pas par où commencer. Ce petit livre ressemblant à quoi ? une enquête, des souvenirs, une réflexion historique, philosophique, personnelle, un chassé-croisé de ressentis ; ce petit livre donc qui peut aussi ressembler à une errance à travers la mémoire ; la mémoire collective, la mémoire de l'auteur, la mémoire d'une ville, la mémoire anonyme... Dora Bruder est entrée dans ma mémoire personnelle. Je ne peux commenter ce livre qu'en en parlant. Quand Modiano parle de l'étoile jaune un souvenir m'est revenu. La mère d'une de mes amies me montrant un soir chez elle, devant sa fille que j''étais venue chercher pour sortir, alors que nous bavardions de tout et de rien son étoile jaune qu'elle avait gardé. Celle qu'elle avait porté enfant (7 ans) dans Paris. On ne parlait pas du tout de ça et je ne m'y attendais pas. Ce qui m'a frappée d'emblée ce fut la grandeur de l'étoile. Je ne sais plus ce que la mère de mon amie m'a dit. Et puis elle a rangé l'objet. Moi je n'ai rien dit, je crois que je ne savais pas trop quoi dire. Je connaissais l'histoire familiale en pointillé, je savais que cette femme enfant avait échappé aux rafles en étant envoyée à la campagne par ses parents. Cette femme que je connaissais peu, sympathique, que je trouvais toujours un peu "fébrile" qui ne parlait jamais de la guerre, de ce qu'avait subi sa famille, m'avait soudain ouvert une page de sa vie intime et douloureuse, de sa vie d'enfant caché. Et puisque le livre parle de la période 41 et 42, cela m'a aussi fait penser à une réunion où j'étais avec cette même amie. Plutôt un petit "apéritif" après une expo, très peu de monde, nous étions les plus jeunes, cela en amusait plus d'un. A côté de moi, un homme vraiment grand, massif, imposant, franchement rigolard. Un autre parlait de lui en tant qu'ancien déporté d'Auschwitz, juif polonais ayant fait partie des rafles des juifs étrangers à Paris. Et lui évacuait cela d'un mouvement de la main en riant. Dora Bruder me fait penser à ces deux frères, dans cette même soirée qui nous ont parlé à mon amie et à moi. En 42 ils devaient avoir l'âge de Dora Bruder. Juifs français, style "vieille France", très courtois avec des manières un peu surannées. Famille française depuis longtemps, ils parlaient de leur arrestation en 42 et leur déportation encore outrés comme si on leur avait fait une blague de très mauvais goût, eux français à 200%. Ils en parlaient avec dégoût sur un ton très distingué et calme. Ils nous avaient donné leur carte de visite en nous disant de venir boire le thé à leur galerie d'art, ravis que deux jeunes filles attentives et un peu trop silencieuses (à mon goût) soient là et s'intéressent à cette période et à ceux qui en étaient la survivance. Quand nous sommes parties de cette exposition, mon amie et moi avons marché un instant en silence. Mon amie m'a dit :
- tu iras prendre le thé chez eux ?
- bien sûr. Ça m'intéresse de voir leur galerie et je les trouve charmants.
Et aussi parce que j'avais peut-être vu dans leurs yeux bleus à tous les deux le passage des fantômes qui réclamaient leur part d'écoute et de paroles. Voilà à quoi m'a fait penser la lecture de Dora Bruder. Et ne pas parler de ces expériences personnelles par rapport à la lecture de ce livre n'auraient eu aucun sens à mes yeux et auraient sonné étrangement. Modiano arpente sa mémoire fantomatique, sa mémoire vive et déchirée, sa mémoire quadrillée comme un cadastre. Et redonne substance aux mémoires oubliées, enfouies et désertées. En parlant de Dora Bruder il parle de toutes celles et tous ceux disparus, dont il ne reste parfois rien, comme si leur vie avait été une abstraction cosmique. Ce petit livre renferme des milliers et des milliers d'âmes.
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critiques presse (1)
Telerama
06 octobre 2023
De cette enquête minutieuse et grave, guidée par la volonté de « sortir Dora Bruder du néant », l’écrivain a fait un de ses plus beaux livres.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (129) Voir plus Ajouter une citation
On avait imposé des étoiles jaunes à des enfants aux noms polonais, russes, roumains, et qui étaient si parisiens qu'ils se confondaient avec les façades des immeubles, les trottoirs, les infinies nuances de gris qui n'existent qu'à Paris.
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A Drancy, dans la cohue, Dora retrouva son père, interné là depuis mars. En ce mois d'août, comme aux Tourelles, comme au dépôt de la Préfecture de police, le camp se remplissait chaque jour d'un flot de plus en plus nombreux d'hommes et de femmes. Les uns arrivaient de zone libre par milliers dans les trains de marchandises. Des centaines et des centaines de femmes, que l'on avait séparées de leurs enfants, venaient des camps de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande. Et quatre mille enfants arrivèrent à leur tour, le 15 août et les jours suivants, après qu'on eut déporté leurs mères. Les noms de beaucoup d'entre eux, qui avaient été écrits à la hâte sur leurs vêtements, au départ de Pithiviers et de Beaune-la-Rolande, n'étaient plus lisibles. Enfant sans identité n° 122. Enfant sans identité n°146. Petite fille âgée de trois ans. Prénommée Monique. Sans identité.
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Parmi les femmes que Dora a pu connaître aux Tourelles se trouvaient celles que les Allemands appelaient "amies des juifs" : une dizaines de Françaises "aryennes" qui eurent le courage, en juin, le premier jour où les juifs devaient porter l'étoile jaune, de la porter elles aussi en signe de solidarité, mais de manière fantaisiste et insolente pour les autorités d'occupation. L'une avait attaché une étoile au cou de son chien. Une autre y avait brodé : PAPOU. Une autre : JENNY. Une autre avait accroché huit étoiles à sa ceinture et sur chacune figurait une lettre de VICTOIRE. Toutes furent appréhendées dans la rue et conduites au commissariat le plus proche. Puis au dépôt de la Préfecture de police. Puis aux Tourelles. Puis, le 31 août, au camp de Drancy. Ces "amies des juifs" exerçaient les professions suivantes : dactylos. Papetière. Marchande de journaux. Femme de ménage. Employée des PTT. Etudiantes.
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Après un passage au Dépôt, les hommes étaient envoyés au camp de Drancy, les femmes aux Tourelles. Il se peut que cette inconnue ait échappé, comme mon père, au sort commun qui leur était réservé. Je crois qu'elle demeurera toujours anonyme, elle et les autres ombres arrêtées cette nuit-là. Les policiers des Questions juives ont détruit leurs fichiers, tous les procès-verbaux d'interpellation pendant les rafles ou lors des arrestations individuelles dans les rues. Si je n'étais pas là pour l'écrire, il n'y aurait plus aucune trace de la présence de cette inconnue et de celle de mon père dans un panier à salade en février 1942, sur les Champs-Elysées. Rien que des personnes - mortes ou vivantes - que l'on range dans la catégorie des "individus non identifiés".
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Il m'était arrivé une aventure semblable, vingt auparavant. j'avais appris que mon père était hospitalisé à la Pitié-Salpêtrière. Je ne l'avais plus revu depuis la fin de mon adolescence. Alors j'avais décidé de lui rendre visite à l'improviste.
Je me souviens d'avoir erré pendant des heures à travers l'immensité de l'hôpital, à sa recherche. J'entrais dans des salles communes où étaient alignés des lits, je questionnais des infirmières qui me donnaient des renseignements contradictoires. Je finissais par douter de l'existence de mon père en passant et repassant devant cette église majestueuse et ces corps de bâtiment irréels, intacts depuis le XVIIIè siècle et qui m'évoquaient Manon Lescaut et l'époque où ce lieu servait de prison aux filles, sous le nom sinistre d'Hôpital Général, avant qu'on les déporte en Louisiane. J'ai arpenté les cours pavées jusqu'à ce que le soir tombe. Impossible de trouver mon père. Je ne l'ai plus jamais revu.
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Avec son dernier roman "La Danseuse", Patrick Modiano parvient-il à nous emporter ? Et que penser de "L'Hôtel des oiseaux" de Joyce Maynard, autrice abonnée aux best-sellers du New York Times, et dont le roman se retrouve au coeur de polémiques sur l'appropriation culturelle aux Etats-Unis ?
Géraldine Mosna-Savpye et Nicolas Herbeaux en parlent avec nos critiques, Elise Lépine, journaliste littéraire au Point, et Virginie Bloch-Lainé, productrice à France Culture.
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Vignette : Maryna Terletska/Getty Images _____________ Livres, films, jeux vidéo, spectacles : nos critiques passent au crible les dernières sorties culturelles par ici https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrosjQHaDUfeIvpobt1n0rGe&si=ReFxnhThn6_inAcG une émission à podcaster aussi par ici https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture
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