AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782893812557
600 pages
Logiques Editions (01/04/2000)
3.81/5   8 notes
Résumé :
Victoire Desmeules, femme aux multiples personnalités, mariée et divorcée à trois reprises, trouvera-t-elle le bonheur dans un quatrième mariage? Au fil de ses bouquets de noces, elle aura sans cesse tenté d'aimer, sans parvenir à aimer jusqu'au cœur. Pas même ce fils unique qu'elle aura de son second mariage et qu'elle abandonnera en bas âge à son père, telle une mère dénaturée. Femme de carrière, ambitieuse, elle aura misé sur le succès pour finalement tout perdre... >Voir plus
Que lire après Les bouquets de nocesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
C'est le troisième livre que je lis de l'auteur et c'est celui que j'ai aimé le moins. J'apprécie beaucoup l'écriture de Denis Monette mais je trouve que 600 pages pour parler de sujets dont il est déjà question dans d'autres romans de l'auteur, c'est trop. La fin est malheureusement prévisible et j'aurais préféré que l'histoire s'arrête après le troisième divorce. Malgré tout, le personnage de Victoire est passionnant - cela n'a pas dû être facile pour une femme de faire carrière dans les années cinquante au Québec!
Commenter  J’apprécie          30
Femme de carrière n'ayant jamais connu l'amour, n'ayant jamais ressenti le besoin de donner de l'amour même à son enfant!
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Je n’ai jamais su ce qu’était le bonheur. J’ai tenté d’apprendre maintes fois, j’ai toujours échoué. Je fais partie de ces êtres qui ne sont pas nés pour gagner. Perdre, perdre, toujours perdre, au point de me retrouver seule. Même toi, je t’ai perdu. Volontairement sans doute, mats perdu quand même. Et pourtant, si tu savais comme j’avais envie de t’aimer. Je t’ai donné mon sang, pas mes folles pensées, Dieu merci. Tu as grandi sans moi et je suis fière de toi. Ton père a réussi ce qu’on ne m’a pas appris. Donner de l’amour, pour en recevoir. Une leçon de vie qu’on n’apprend pas à l’agonie.
Commenter  J’apprécie          20
Je veux bien croire que le cœur est le coffret des sentiments, mais j’ai des besoins, des attentes. Je suis un homme, quoi! Je ne peux pas passer ma jeunesse à quémander pour ne recevoir à tous les trois mois que des miettes, Victoire. L’amour, c’est aussi faire l’amour, je crois. Je veux bien comprendre que tu ne sois pas portée sur la chose, comme tu le dis, mais de là à m’en priver où à te donner inerte, les yeux fermés, il y a une marge. Le corps n’est pas fait que pour faire des enfants et si c’était le cas… nous n’en avons même pas.
Commenter  J’apprécie          20
Elle s’éloignait de lui peu à peu et, pire encore, elle s’en détachait physiquement. Sa bête, son animal, malgré sa fougue et son eau de toilette, ne la faisait plus jouir. Comme si, assouvie dans sa folle passion, son cœur s’était couvert de granit. Victoire éprouvait à peine le besoin de se donner à celui qui, hier encore, pouvait la garder jour et nuit sur son oreiller. Charme rompu? Pire, les sens ne quémandaient plus.
Commenter  J’apprécie          20
Il avait accepté parce que, lorsque vêtue, Victoire était si belle qu’elle faisait l’envie de tous ses amis, La femme qu’on habille beaucoup plus qu’on ne déshabille. Celle qui. parfois, accomplissait son devoir comme on fait sa lessive. Une femme de chair qui, dès qu’elle était au lit avec lui, devenait mannequin de bois. Un aller sans retour. Rien, pas même quelques audaces, ne parvenaient à la sortir du marbre.
Commenter  J’apprécie          10
Seule, elle se devait d’admettre qu’elle n’aimait pas Clément comme on aime… quand on aime. Il lui plaisait, il était fort gentil et comme lui l’aimait, elle se disait qu’avec le temps, elle parviendrait peut-être à l’aimer. Elle s’en voulait de ne pas partager ses élans, ses soupirs, mais quelque chose l’en empêchait. Était-ce physique? Était-ce psychologique? Elle n’en savait rien encore, mais son cœur se fermait à l’idée d’être étreinte dans ses bras, à l’idée d’être embrassée avec passion. Dans ce jeu. ses sens ne répondaient pas. Doit-on aimer comme une damnée pour aimer? Comment répondre? Elle qui n’avait jamais aimé, elle qui, par inexpérience, ne pouvait discerner la force ou la faiblesse d’un sentiment. Ignare sur ce plan, elle se disait qu’elle l’aimait sans doute… normalement.
Commenter  J’apprécie          00

Video de Hélène Monette (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Hélène Monette
On aurait désiré lui adresser des mots aussi puissants que ceux qu'elle nous a transmis. Peine perdue. Comme toutes celles qui nous quittent trop tôt, la voix et la présence d?Hélène Monette manqueront à l?appel.
Nous souhaitons qu?exprimés à travers les voix de poétesses, de celles qui l?ont lue, la lisent ou la liront, ses mots résonnent dans toutes les chambres à coucher, dans les rues, dans les mémoires. Qu'ils soient forces et résistances pour toutes les femmes qui écrivent, qui pensent, qui luttent.
La soirée prendra la forme d'un cabaret de lectures de textes d'Hélène Monette. Vous y êtes convié.e.s pour 19h. Elle sera suivie d'une rencontre plus libre dans un lieu à déterminer.
Avec des lectures de : Martine Audet, Nicole Brossard, Catherine Cormier-Larose, Carole David, Gabrielle Giasson-Dulude, Valérie Lefebvre-Faucher, Lili Monette-Crépô, Chloé Savoie-Bernard, Caroline Scott, France Théoret, Élise Turcotte, Nathalie Watteyne.
Animation : Marie-Ève Blais
+ Lire la suite
autres livres classés : tristesseVoir plus


Lecteurs (22) Voir plus



Quiz Voir plus

Lisons avec Mickey Rourke

L'un de ses premiers rôles marquants est celui de The Motorcycle dans Rusty James réalisé par Francis Ford Coppola en 1983 d'après le roman du même nom de: (Indice: Outsiders):

Joyce Carol Oates
S. E. Hinton
Toni Morisson

9 questions
12 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , Acteurs de cinéma , hollywood , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littérature , polar noirCréer un quiz sur ce livre

{* *}