L'auteur, qui voulait écrire sur
Xavier Dupont de Ligonnès, a eu une révélation divine qui le conduit à écrire ce livre à la place. Il compare son existence à celle de son oncle Christian, devenu moine franciscain. de nombreux parallélismes peuvent être établis, à commencer par une vie dissolue avant cette épiphanie. Une autre analogie est faite avec la vie de saint François lui-même. ● Avoir une mère qui s'appelle Gallimard doit certainement aider à être publié et un copain qui s'appelle
Beigbeder à obtenir le prix de Flore. D'habitude le critique tout comme l'écrivain
Beigbeder m'amène à lire de bons textes, mais ce n'est pas le cas cette fois. le récit n'est pas au niveau des prix de Flore des années précédentes. ● Les épanchements de l'auteur ne m'ont guère convaincu. le récit de la vie de saint François ne m'intéresse absolument pas, pas plus que les sentences catholiques qui parsèment ce livre. On se croirait dans un mauvais Mauriac. C'est poussiéreux dès sa parution… Ce livre est sûrement à réserver aux quelques catholiques pratiquants qui restent. ● On peut néanmoins sauver quelques maximes : « Non que les jeunes soient plus malheureux qu'avant, mais ils trouvent toujours plus heureux qu'eux-mêmes, et ça les ronge. » « Einstein l'a écrit, le hasard, c'est Dieu qui se promène incognito. » « La liberté n'est pas faire ce que l'on désire, mais désirer ce que l'on est en train de faire. » « Il n'y a rien de plus commun que le malheur des hommes lorsqu'ils comprennent qu'ils ne seront jamais rien d'autre qu'eux-mêmes. »