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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai adorer redécouvrir Anne , j'avais oublier qu'elle parler tellement , on se demande comment elle fait pour respirer.
Ces une série à la base que j'avais regarder , il y a bien longtemps maintenant quand elle passer encore à la télé , c'est bien dommage qu'il ne la diffuse plus. Mais quel joie de lire cette histoire , de redécouvrir les pignons verts , de retrouver l'imagination d'anne , j'ai adorer me plonger dans cette histoire dommage qu'elle ne va pas plus loin par contre ... Je serait bien rester plus longtemps avec anne
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Ce roman est comme vous vous en doutez un peu désuet, mais néanmoins charmant! On découvre la vie d'Anne au début jeune orpheline qui grandit au fil des pages auprès de ses amis, ses paysages merveilleux, et surtout avec Matthew et Marilla, ceux qui l'ont adopté.

C'est un bon premier tome, parfois trop rapide, parfois trop prévisible, mais c'est joliment écrit, et Anne est l'un des personnages les plus attachant que je connaisse, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais eu en lisant "Les malheurs de Sophie" ou "Les quatre filles du docteur March". Anne fait partie des lectures classique qui certes ont prit un coup de vieux, mais reflète des questions universelles et surtout intemporelles!

Je pense que je lirai les autres tomes si j'en ai l'occasion. Une découverte sympathique et très poétique.
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Les éditions Zethel nous offrent un merveilleux voyage à travers les classiques jeunesse qui ont marqué leur temps, des intemporels qui peuvent ravir petits et grands. C'est autour d'Anne et la Maison aux pignons verts de nous présenter un autre personnage haut en couleur. Ecrit en 1908 par une auteure canadienne, il est publié pour la première fois en France en 1964. La série d'Anne a eu de nombreuses adaptations: films, dessins animés et même un manga: Akage no Anne de Yumiko Igarash.

Matthew et sa soeur Marilla voulaient adopter un petit garçon pour les aider à la ferme mais à la place, c'est une petite fille qui se présente à la gare. Mathew se prend d'affection pour Anne dès leurs premiers échanges et tente de convaincre sa soeur de la garder. Celle-ci veut comprendre d'où vient l'erreur et veut même la renvoyer à l'orphelinat mais Anne est une petite fille si attachante qu'elle réussit à gagner même l'affection de Marilla. Entre bêtises et amitiés, on suit le quotidien de cette boule d'énergie qui ne laisse personne indifférent.

Anne est un personnage qui peut se montrer agaçant mais elle est très attachante, on se prend d'affection pour elle et on la suit volontiers dans toutes ses aventures et mésaventures. Elle déborde d'optimisme et a toujours le mot qu'il faut peu importe la situation. Elle devient une experte de bêtises en tout genre et le plus drôle dans l'histoire c'est qu'elle semble à chaque fois aussi surprise quand on lui reproche ses actes. On se demande à chaque chapitre ce qu'elle va encore pouvoir faire comme bourde mais attention, elle apprend toujours de ses erreurs.

La lecture de ce roman est fluide, le style d'écriture de Lucy Maud Montgomery est simple et efficace. Quand on lit ce genre de texte, on se demande toujours quelle est la morale de l'histoire ? Une morale incarnée par Anne que l'on suit au fil des pages et que l'on voit non seulement grandir mais aussi mûrir. le but étant que le personnage mûrisse grâce aux expériences de la vie. Apprendre de ses erreurs est donc important pour mieux grandir.

Le texte paru en 1908 donne à voir une vision assez féministe de la femme. Anne semble être un electron libre et on l'encourage à poursuivre ses rêves qui se concrétisent à travers l'instruction, les études mais aussi par le fait qu'elle apprenne à faire ses propres choix. On voit d'ailleurs certaines vieilles dames s'opposer à l'idée de permettre à Anne de faire ce dont elle a envie et non ce que que son sexe devrait faire pour respecter les convenances. Il me semble que pour l'époque, ce sont là des idées assez avant-gardistes.

J'ai bien aimé découvrir ce classique de la littérature jeunesse. Anne et la Maison aux pignons verts est un intemporel, petits et grands peuvent l'apprécier et le lire pour passer un très bon moment en compagnie de la pétillante Anne ou pour apprécier la beauté du texte et son idéologie progressiste.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Je viens de déposer Anne… la maison aux pignons verts. Un grand classique de la littérature canadienne anglaise. Ma première impression est assez favorable. C'est comme si Fifi Brin d'acier avait rencontré Tom Sawyer. La prémisse n'est pas des plus originales (même pour l'époque, le tout début du 20e siècle, qui connaissait déjà Rémi sans famille, Heidi et Oliver Twist…), mais elle fonctionne admirablement. Une orpheline de onze ans arrive à Avonlea, sur la petite Île-du-Prince-Édouard. Mais horreur, le couple Cuthbert, un peu âgé, attendait un garçon pour aider aux travaux à la ferme. le temps de démêler toute cette histoire, Matthew et même la sévère Marilla se sont attendris sur le sort de cette pauvre fillette. Oui, elle est bavarde, beaucoup trop même, oui, elle déborde d'énergie et surtout d'imagination, mais elle a le coeur à la bonne place. Tout le monde est charmé !

Le lecteur découvre en même temps qu'Anne Shirley sa nouvelle maison, Green Gables (les Pignons Verts) et le paysage bucolique de l'Île-du-Prince-Édouard, un lieu très peu exploité dans la littérature. Et très peu connu, aussi. Toutes ces fermes, ces vergers, ces terres agricoles, ces petits villages et ses habitants campagnards bien sympathiques. Et, comme si ce n'était pas assez merveilleux, la petite et sa nouvelle meilleure amie Diane rebaptisent à leur goût fantaisiste et romantique un bon nombre de lieux.

Je suppose qu'on peut qualifier cet ouvrage de roman d'apprentissage. En effet, il ne semble pas y avoir d'intrigue centrale (outre l'intégration d'Anne à son nouveau milieu et son cheminement vers le début de l'âge adulte). le lecteur suit la jeune protagoniste dans toutes ses péripéties : Anne va à l'école et s'attire les taquineries de Gilbert Blythe, elle oublie une tarte au four, elle perd un objet précieux, elle achète à un vendeur itinérant de la teinture pour faire disparaître (sans succès) la couleur rousse de ses cheveux « de diablesse », etc. Elles se succèdent, forment une multitude de scènes qui ne forment pas un tout.

Apparemment, l'auteur Lucy Maud Montgomery a puisé dans ses souvenirs de jeunesse pour coucher par écrit bon nombre de ces péripéties. Et cela paraît car le tout est décrit avec réalisme et justesse. On a l'impression de connaître le village d'Avonlea et ses habitants, d'être aux côtés d'Anne et de ses amis. Et les émotions sont au rendez-vous. Cela explique que, depuis une centaine d'années, beaucoup de petites filles se sont imaginées suivre ces aventures d'un temps plus simple, où tout finit bien. Les petits garçons – ou, du moins, une bonne partie d'entre eux – ont dû s'en lasser, il devait y manquer le point de vue masculin et un peu d'action.
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L'histoire se lit très facilement, le langage est simple et on n'a pas le temps de s'ennuyer : l'héroïne, Anne, est toujours prête à faire des bêtises ! Mais involontairement, bien sûr, et jamais la même bêtise deux fois puisqu'elle apprend de ses erreurs. Beaucoup de moments sont très amusants voire hilarants, particulièrement les réactions naïves d'Anne à ses propres bêtises. Anne… la maison aux pignons verts rentre probablement dans la catégorie du Bildungsroman, ou roman d'apprentissage, puisque le lecteur assiste à la croissance d'Anne, que cette dernière soit physique ou mentale. le roman commence sur une enfant à l'imagination débordante et à la langue bien pendue, puis termine sur une « adulte » (pour l'époque du moins) calme et posée.

Quelques idéologies sont un peu dépassées mais allaient avec leur époque, voire semblent plutôt progressistes pour le début du siècle, notamment concernant la place de la femme. Anne est encouragée à poursuivre ses études, là où certaines dames du village considèrent que cela est bien impropre pour une femme ! L'histoire reflète les idéologies et les façons de vivre de l'époque et cette « immersion » est tout à fait agréable et l'intrigue n'en est que plus intéressante.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Anne est une petite fille extrêmement rêveuse et originale dans ses pensées, elle dispose d'une imagination débordante qui lui fait invoquer tout un deuxième petit monde autour du monde réel, et qu'elle tente de faire partager à ses proches. Je pense que j'aurais pu fortement apprécier cette lecture si je l'avais découverte enfant, mais je pense également que j'en ai retiré tout autant en la découvrant adulte. le ton de l'auteur n'est pas du tout abêtissant, un peu moralisateur parfois pour servir certains tournants de l'histoire (et je suppose que l'époque veut ça aussi), mais franchement c'est très bon dans l'ensemble, et globalement beaucoup plus moqueur que moralisateur ! En effet Montgomery profite de sa petite héroïne rebelle pour faire un peu de critique sociale mine de rien… Et puis Anne est tellement exubérante qu'on ne peut que s'attacher à elle.
Le côté « jeunesse », non pas stylistique mais thématique, est bien entendu un point majeur du roman ; si les histoires réalistes, les histoires de famille, d'enfants, de tranches de vie, vous divertissent d'habitude, vous devriez un minimum y trouver votre compte. A contrario cela pourrait être une raison de bouder ce livre du point de vue d'autres lecteurs. Néanmoins moi qui n'aime pas forcément lire des témoignages d'adultes, quand ce sont des enfants je ne sais pas trop pourquoi mais j'ai plus tendance à aimer, que ce soit très romancé (fictionnalisé) ou non. Par exemple même si je n'aime pas spécialement la couverture de ce livre, entre les recommandations de Lynnae et le résumé j'étais à peu près certaine de trouver mon bonheur : ça avait l'air mouvementé, original, humoristique et se passait dans un autre pays en plus !
Sur tous ces points je n'ai pas été déçue : l'humour est effectivement au rendez-vous, léger ou grave, car le récit est donné tantôt du point de vue d'une adulte sur un enfant (l'auteur derrière le narrateur omniscient / Marilla), tantôt du point de vue des enfants (Anne surtout, mais aussi un peu sa meilleure amie), et l'on navigue beaucoup entre le sérieux et le drôle, ce qui l'est ou le paraît, dans les deux sens. C'est extrêmement vivant et ma lecture a été très plaisante entre autres à cause de ceci : de l'atmosphère et du ton employés.
De l'humour, oui, mais inscrit dans un contexte qui m'a semblé plutôt réaliste ; on retrouve énormément de petits détails qui nous font savoir que le temps et le lieu ne sont pas les nôtres (je parle pour moi ;) ), qui asseyent les différentes péripéties d'Anne, puisqu'il faut bien les appeler ainsi, aussi bien que le reste de sa vie quand elle se fait plus calme. On y est, on est spectateur, l'auteur ne nous assomme pas de descriptions mais nous en donne suffisamment pour permettre l'immersion. de même, les différents niveaux de langage des divers personnages sont très bien rendus par le traducteur, donnant vie également à des personnes auxquelles on peut s'attacher ou que l'on peut détester. On en oublierait presque qu'il s'agit de fiction !
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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Sur le quai de la gare, Marilla et Matthew attendent l'orphelin qui les aidera à la ferme. C'est une rouquine aux yeux verts et pétillants qui se présente...Découvrez un coin pittoresque de l'Île du prince Édward, avec Anne Shirley.
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