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EAN : 9782757899502
408 pages
Points (16/06/2023)
4.13/5   385 notes
Résumé :
Ses brillantes études universitaires terminées, Anne Shirley se voit confier la direction d'une école de Summerside, une petite bourgade de l’Île-du-Prince-Édouard, d’apparence paisible, mais qui va lui réserver bien des surprises. À ses côtés, nous allons découvrir Windy Willows (le domaine des peupliers), la pension où elle va vivre pendant trois ans – ainsi que ses occupantes –, la petite Elizabeth, sa féerique voisine, Katherine Brooke, sa collègue désabusée, et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (85) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 385 notes
Publié en 1936, sous le titre " Anne of Windy Poplars", ce roman est le quatrième tome des aventures de Anne Shirley qui la voit prendre son envol...

Désormais licenciée en lettres , elle est nommée directrice d'un lycée à Summerside sur l'île du Prince Edouard.
Encore une fois, son charme et sa positive attitude feront tomber et flancher , un à un, tous les préjugés, les mauvais caractères, les attitudes aigries, qu'elle rencontrera. Racontée sous forme épistolaire à sens unique, (on ne lira jamais les réponses de Gilbert , le fiançé, qui termine ses études de médecine), cette histoire n'aura qu'un point de vue , celui de Anne, et c'est bien dommage, on ne sait pas ce qu'il arrive à ce jeune homme, Anne ne rebondissant pas sur des nouvelles qu'il lui aurait envoyées. Cela pêche un peu de ce côté là, et peut entrainer une frustration du lecteur, mais la plume de Lucy Maud Montgomery est tellement belle, tellement "dans le merveilleux", qu'on oublie rapidement ce détail. Anne a (un peu ) mûri, mais est toujours capable d'émerveillement, d'envolées lyriques, et ce qu'elle perd, qu'elle laisse avec le monde adulte est compensé par un petit personnage qui lui ressemble, jeune...

C'est une série enchanteresse qu'il faut impérativement commencer par le premier tome "Anne de Green Gables".
Une fois encore, je dois saluer le merveilleux travail des éditions Toussaint Louverture, qui nous a habitué à des couvertures épaisses aux illustrations d'une immense qualité. Mais cela ne s'arrête pas là... Je vous invite à lire bien au-delà du mot FIN... Une citation de Lucy Maud Montgomery orne une page et la description de l'ouvrage (papier, imprimerie, gardes, reliure) , est un délice à lire ! (C'est un peu comme les spectateurs qui restent après la fin d'un film à regarder l'écran, et qui se voient offrir des petites surprises ...)
Merci à cet éditeur à nul autre pareil.
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Ce quatrième tome de la saga d'Anne Shirley conserve l'humour et la fraîcheur des précédents. Anne est désormais directrice d'une école de Summerside sur l'île du Prince-Edouard et elle le restera les trois années qui la séparent de son mariage avec Gilbert qui se consacre à ses études de médecine.

Dans ce tome, assez largement épistolaire, Anne relate à son fiancé ses "déboires" de début de carrière, ses relations avec ses élèves et leurs familles, et plus globalement avec tous les membres de la petite communauté étriquée de Summerside. A commencer par ses logeuses, charmantes vieilles veuves tendres et un peu toquées.

C'est dès lors une cohorte de nouveaux personnages gravitant autour d'Anne, ce qui peut faire regretter au lecteur les personnages auxquels il s'est si bien attaché, comme Diana ou Marilla, quasiment absentes.

Ce tome est aussi légèrement moins "intense" en aventures même s'il l'est tout autant en émotions ; sans doute parce que l'issue des événements est assez prévisible, Anne Shirley faisant figure de bon ange gardien qui ne se laisse abattre ni par la mesquinerie, ni par la tristesse, ni même par les grands vents qui balayent son île chérie.

Nous quittons Anne à vingt ans, au seuil de sa vie d'adulte, un très grand changement s'annonce pour elle dans le tome à suivre que je lirai avec la même tendresse.


Challenge PLUMES FEMININES 2022
Challenge MULTI-DEFIS 2022
Challenge XXème siècle 2022
Challenge PAVES 2022
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Quel bonheur de lire les aventures d'Anne. Si ce tome 4 est peut-être un chouïa moins bon que les trois autres, la barre est tellement haute que je ne peux me résigner à ne pas mettre 5 étoiles.

L'édition Toussaint Louverture est toujours aussi magnifique. Parue en plein hiver, cette couverture d'un bleu glacée est une invite dans l'univers d'Anne. On l'avait laissée fiancée à Gilbert mais résolue d'attendre quelques années avant de l'épouser, ce dernier devant faire ses études de médecine, Anne arrive donc à Summerside. Plus précisément à Spook's Lane ( quel nom charmant). Plus précisément à Windy Willows, une demeure qui n'est pas sans égaler la Maison de Patty. Plus précisément dans la chambre de la Tour où, sur son coussin beignet bleu elle écrit des lettres à son amoureux, racontant son quotidien durant ces trois années.

La voici proviseure d'un lycée. Un enjeu de taille pour cette licensiée en lettres. D'autant plus de taille qu'il ba lui falloir composer avec "la famille Royale" du coin, les Pringle, qui briguait ce poste pour un membre de leur famille. Mais Anne reste Anne. Elle séduit tout à chacun. Elle séduit ses hôtes, des veuves charmantes, ainsi que leur domestique, la terrible Rebecca Dew. Elle séduit sa jeune voisine, une elfe charmante mais esseulée et triste qui fait ressortir d'Anne toute sa bonté mais également tout son côté magnifiquement fantasque. Elle séduit toute la population, des vieilles acariâtres qui font souffrir leur entourage aux pères de famille grincheux, colérique et tyrannique. Elle séduit sa collègue, pourtant froide, arrogante, jalouse. Enfin, et surtout, elle séduit les Pringle, ennemis redoutables s'il n'en faut.

Ses tranches de vie, on les vit par les biais des lettres qu'elle écrit à son Gilbert. Des lettres drôles, émouvantes mais aussi teintées d'espoirs, de rêves, d'amour, ceux qu'elle partage tout entier avec lui. Quelque fois, on suit une narration plus ordinaire. Enfin, il nous arrive de suivre, rarement, quelques personnages, le plus touchant étant ceux d'Elizabeth.

Divisé en trois années, ce récit reste très focalisé sur Summerside et ses habitants. La première année reste sur les débuts d'Anne, début difficile dans lesquels je me suis bien reconnue, étant moi-même enseignante. Comme quoi, une siècle nous sépare et pourtant...
Les deux autres années sont plus sur le quotidien d'Anne. Cela donne lieu à de l'humour et de l'émotion, selon les chapitres et les personnages. Dans chaque cas, on sent la présence d'Anne, ses actions, sa vision des choses. Il faut dire qu'il lui est difficile de ne pas se mêler, en tout bien tout honneur, de la vie des autres et de les orienter dans la situation qu'elle juge meilleure.

Là où l'on peut trouver une petite frustration c'est que contrairement aux trois premiers tomes, Green Gables et ses anciens compagnons ne sont qu'effleurés. Quand Anne revient à Green Gables, ce n'est pas elle qui devient le personnage central du chapitre. On aperçoit que peu Marilla, Rachel ou les jumeaux. Diana est abordé dans une ellipse narrative. Quant à ses autres amis, rien du tout. Et Gilbert? On doit se contenter d'une correspondance à sens unique et d'une allusion ou deux, sans dialogue. Un peu frustrant il faut le dire. C'est peut-être ce qui me le rend un chouïa en dessous des autres.

Mais cela reste une lecture doudou, cosy, agréable, plein de bons sentiments que je relirai certainement et savourerai tout autant!
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Je m'y attendais un peu je dois dire. A cette petite déception. Il fallait bien que le récit s'essouffle un peu à un moment car il est rare qu'une saga soit de valeur constante sur plusieurs tomes.

Bien sûr Anne est plus mûre, et donc moins sujette aux envolées lyriques que nous aimions tant chez elle. Mais ce n'est pas cela qui m'a gênée. Ce ne sont pas non plus les autres personnages qui virevoltent autour d'Anne à Windy Willows, et qui apportent de la couleur au récit.

Non, ce qui m'a déplu tout de suite, c'est le choix de l'auteur de raconter son récit via les lettres qu'Anne écrit à Gilbert, entrecoupées de quelques rares chapitres avec narrateur omniscient. La forme épistolaire à sens unique nuit clairement au récit.

D'abord, les missives d'Anne semblent peu vraisemblables tant elles sont détaillées, même pour une licenciée en lettres ! On dirait que Lucy Maud Montgomery a rédigé son histoire à la 1ère personne puis qu'elle a ajouté quelques apostrophes à l'attention de Gilbert pour montrer qu'il s'agit de lettres. Et aucune d'entre elles ne laisse place à des mots d'amour comme Anne aurait pu en écrire. Non, elle se contente de raconter dans le détail sa vie à Summerside, en rapportant mots pour mots ses conversations avec tout son petit monde.

De plus, le choix de ce format fait que Gilbert disparaît totalement du récit. On ne sait pas ce qu'il a fait ni ressenti pendant ces trois années d'études loin de sa belle. Un comble pour le lecteur qui a tant vibré à la lecture de la romance entre Anne et Gilbert, romance qui s'est développée sur les trois tomes précédents.

Les habitants d'Avonlea sont aussi passés à la trappe, tout comme les nombreux passages de description de la nature et des saisons qui faisaient aussi le sel de la saga. Oh il y a encore de très beaux passages bien sûr, mais pas autant que l'éloignement d'Anne et Gilbert fournissait de matière.

Je pardonnerai volontiers ce tome-ci à Lucy Maud Montgomery si elle se rattrape avec le suivant. Sinon, je pense que j'arrêterai là la lecture de la saga d'Anne.
Je ne terminerai pas sans saluer à nouveau le travail éditorial de la maison Toussaint Louverture : une couverture des plus splendides, un papier magnifique, une édition extrêmement soignée. On a beau y être habitués avec eux, on est toujours surpris d'autant de qualités !
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Coup de coeur.

Anne de Windy Willows était l'une des sorties que j'attendais le plus en ce début d'année. Cependant et paradoxalement, j'avoue que les nombreux avis mitigés que j'ai pu voir passer concernant ce volet me laissait assez songeur. En effet, j'avais peur de ressentir à mon tour une quelconque lassitude et un certain enfui. Fort heureusement, ce nouveau volet s'est dévoilé aussi délicieux et succulent que ses prédécesseurs grâce à son héroïne toujours aussi touchante et attachante.

Personnellement, le personnage d'Anne reste l'élément central et le point principal qui me fait tant adorer cette magnifique série. Je me sens chanceux de pouvoir suivre au fil des tomes son évolution certes assez lentes mais néanmoins conséquente. Quelle chance je ressens de pouvoir découvrir s'épanouir et s'émanciper avec maladresse mais non moins poésie cette attachante orpheline toujours aussi entière et intrépide. Dans ce nouveau chapitre, notre chenille devient papillon et j'ai adoré observer l'aperçu de la jeune femme que semble devenir ce personnage haut en couleur, au caractère et à la psychologie bien davantage développés. D'autant plus que malgré ce gage de maturité, Anne n'en reste pas moins toujours aussi naïve et innocente par moments et se laisse toujours aussi facilement berner par les personnages qui l'accompagnent tout en s'émerveillant des nouveaux lieux qui lui tendent les bras. Ainsi, j'apprécie toujours autant ce malicieux et pétillant contraste qui permet à Lucy Maud Montgomery de dresser une nouvelle fois un séduisant fin et nuancé portrait de son héroïne qui semble chère à son coeur. Sans pour autant être purement autobiographique, il est indéniable que cette dernière s'inspire de sa propre vie pour donner vie à son alter ego et j'ai fortement ressenti cette poignante dimension. Néanmoins, Anne n'est pas le seul personnage à m'avoir séduit et j'avoue avoir adoré découvrir les nouveaux protagonistes accompagnant cette dernière dans cette nouvelle aventure. En effet, le trio de femmes de caractère et fières accueillant notre fraîche professeure m'a totalement diverti, en particulier Rebecca qui m'a bien souvent fait sourire grâce à son caractère assez grincheux mais pour autant des plus espiègle. Il en a été de même avec la jeune Elizabeth qui m'a bien souvent rappelé Anne dans son jeune âge et qui permet à l'auteure de maintenir la légèreté de son oeuvre. de plus et étonnement, j'ai apprécié que cette dernière propose une antagoniste à son oeuvre grâce au personnage de Katherine. Cette nouvelle rivale permet à Anne de se heurter aux difficultés de l'âge adulte avec gaucherie et raillerie. Néanmoins et bien que présent à travers les lettres de notre héroïne, j'avoue que Gilbert, tout comme les précédents personnages, m'ont fortement manqué au cours de cette lecture et que j'ai hâte de retrouver.

Cependant et malgré ce léger manque, ce nouvel écrit permet à notre protagoniste de grandir et de s'affranchir et offre une magnifique et tendre transition entre l'enfance et l'âge adulte. J'ai été plus que réceptif à cet aspect et ressentir les doutes et les craintes de cette dernière m'a permis de vivre de magnifiques émotions. Bien entendu et comme à son habitude, l'auteure dresse un roman chaleureux et bucolique malgré quelques parties plus sombres et malheureuses apportant sa touche de mélancolie qui me plaît toujours autant. Je ne sais plus comment mettre en avant le style de Lucy Maud Montgomery tant j'en ai déjà tant dit mis à part que je le trouve toujours aussi poétique et captivant. En quelques mots à peine, cette dernière parvient à m'immerger dans son univers dans lequel j'aime m'isoler et m'enfermer quelques instants et qui me laisse toujours sur une touche positive et optimiste malgré ma tristesse lorsque je dois lui dire au revoir. Il faut bien admettre que son oeuvre se veut réconfortante et d'une douceur plus que salutaires en cette période compliquée. C'est simple, la plume de l'auteure me permet de lâcher prise et raisonne en moi avec intensité. C'est pourquoi, chacune de ce mes lectures me m'émerveille et me fait vibrer. D'autant plus que cette fois-ci, cette dernière s'essaie au genre épistolaire avec succès tant j'ai pris plaisir à découvrir les nombreuses lettres remplies d'amour et de dévotion dédiées à l'amour d'Anne, Gilbert.

En bref, ce quatrième tome se dévoile à la hauteur de ses prédécesseurs et m'a complètement captivé et fait vibrer. le style de Lucy Maud Montgomery se démontre toujours aussi délicieux et réconfortant à parcourir et Anne se dessine une fois de plus des plus touchante et attachante. J'apprécie de la voir évoluer et s'émanciper au fil des tomes et il me tarde déjà de la retrouver pour une prochaine lecture.
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Citations et extraits (84) Voir plus Ajouter une citation
Anne rentrait chez elle, rentrait à Green Gables. En rase campagne, le monde entier n'était que blanc doré et mauve pâle, surpiqués ici et là de la magie noire des épicéas et de la délicatesse nue des bouleaux. Et tandis que le train filait à toute vitesse, le soleil bas derrière les bois dégarnis semblait lui faire la course à travers les arbres tel un dieu magnifique.
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Puis elle monta dans la chambre de la tour et écrivit à Gilbert :

Je croyais que Tomgallon House était une vieille maison endormie où il ne se passait jamais rien. En réalité, peut-être qu'il ne s'y passe rien maintenant, mais de toute évidence, il s'est passé des choses avant. La petite Elizabeth parle toujours de Demain. Mais la vieille Tomgallon House est de
Hier. Je suis heureuse de ne pas vivre à Hier, de savoir que Demain est encore un ami.

Bien sûr, je pense que Mademoiselle Minerva a comme tous les Tomgallon un penchant pour les feux de la rampe et tire une grande satisfaction de ses tragédies. Elles sont pour elle ce que mari et enfants sont pour d'autres. Mais, oh, Gilbert, aussi vieux qu'on devienne dans les années à venir, faisons en sorte de ne jamais voir la vie comme une tragédie uniquement et de ne pas nous complaire dedans. Je crois que je détesterais vivre dans une maison de cent vingt ans.
P 343
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- (…) Souviens-toi de ce que dit Emerson : « Oh, que n’ai-je à faire du temps ? » C’est notre devise pour aujourd’hui. Je crois que l’univers s’en sortira si on le laisse seul pendant un moment. Regarde les ombres de ces nuages, et la tranquillité de ces vallées verdoyantes, et cette maison avec des pommiers aux quatre coins. Imagine-la au printemps. C’est une de ces journées où on se sent en vie et où toutes les brises du monde sont sœurs. Je suis contente qu’il y ait autant de bouquets de fougères le long de cette route, des fougères avec des toiles d’araignée dessus. Ça me ramène à l’époque où je faisais semblant, où je croyais, je pense que j’y croyais vraiment, que les toiles d’araignée étaient des nappes dressées pour les fées.
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Je peux être si seule là-haut quand j'en ai envie. Tu sais, c'est merveilleux de l'être de temps en temps. Les vents seront mes amis. Ils vont gémir, et soupirer et fredonner autour de ma tour. Les vents blancs de l'hiver, les vents verts du printemps, les vents bleus de l'été, les vents pourpres de l'automne et ceux déchaînés en toutes saisons, "vents impétueux qui exécutez ses ordres". Ce verset de la Bible m'a toujours enchantée - comme si chaque vent sans exception avait un message pour moi. J'ai toujours envié le garçonnet qui volait avec le vent du nord dans ce beau conte de George MacDonald. Une de ces nuits, Gilbert, j'ouvrirai ma fenêtre et je tomberai dans les bras du vent - et Rebecca Dew ne saura jamais pourquoi mon lit n'aura pas été défait ce soir-là.
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Il y a un clair de lune ce soir, mon amour ; un clair de lune sur les saules du jardin ; un clair de lune ondulant sur les eaux du port où un navire fantôme prend lentement le large ; un clair de lune sur le vieux cimetière, sur ma vallée rien qu'à moi, sur le Roi des tempêtes. Et il y a forcément un clair de lune sur le Sentier des amoureux et sur le Lac scintillant et sur le vieux Bois hanté et la Vallée aux violettes. Il devrait y avoir des bals de fées dans les collines cette nuit. Mais, Gilbert chéri, un clair de lune sans personne avec qui le partager ce n'est pas... ça n'a plus rien de clair, c'est seulement la lune.
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"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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