Michelle Moran
Danièle Mazingarbe (Traducteur)/5 17 notes
Danièle Mazingarbe (Traducteur)/5 17 notes
Résumé :
L'incroyable destin de Néfertari, une orpheline devenue l'épouse du plus puissant des pharaons, Ramsès II. Un vent de changement souffle sur la ville de Thèbes. Un incendie a emporté toute la famille royale, à l'exception de la petite Néfertari, nièce de Néfertiti. Descendante de l'ancienne famille régnante qualifiée d'hérétique par la nouvelle dynastie, Néfertari devient une paria et erre seule dans les couloirs déserts du palais. Jusqu'au jour où la tante du phara... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5)
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Après un excellent roman consacré à Nefertiti et à l'histoire de son règne, M. Moran nous propose de replonger dans l'Egypte ancienne à travers une nouvelle figure, celle de la non moins célèbre Nefertari, épouse du pharaon Ramsès II. On retrouve tout ce qui avait fait le charme du roman précédent : un protagoniste-narrateur auquel on s'identifie rapidement, des décors évocateurs, de multiples anecdotes sur la civilisation égyptienne... Difficile ainsi de ne pas se laisser fasciner par les intrigues de cour, les rivalités pour le pouvoir entre les proches du pharaons et entre ses épouses, les subtilités de la politique égyptienne...
Il faut dire que le parcours de Nefertari est des plus captivant, même si l'auteur a ici fait le choix de se concentrer essentiellement sur les premières années de règne et sur la concurrence avec une autre épouse de Ramsès, Isis-Néféret. Si, comme dans son précédent roman, l'auteur ne suit pas scrupuleusement la trame historique, on ne se laisse pas moins embarquer par l'histoire de cette jeune femme qui fut le grand amour du plus célèbre pharaon de la XIXe dynastie et après la mort de laquelle il écrira : « Mon amour est unique. En mourant elle a volé mon coeur » A lire pour les amateurs de romans historiques.
Il faut dire que le parcours de Nefertari est des plus captivant, même si l'auteur a ici fait le choix de se concentrer essentiellement sur les premières années de règne et sur la concurrence avec une autre épouse de Ramsès, Isis-Néféret. Si, comme dans son précédent roman, l'auteur ne suit pas scrupuleusement la trame historique, on ne se laisse pas moins embarquer par l'histoire de cette jeune femme qui fut le grand amour du plus célèbre pharaon de la XIXe dynastie et après la mort de laquelle il écrira : « Mon amour est unique. En mourant elle a volé mon coeur » A lire pour les amateurs de romans historiques.
J'ai beaucoup aimé lire ce roman de Michelle Moran, ainsi que son autre roman ‘Les rêves de Néfertiti'. Ce roman avec une écriture fluide nous plonge immédiatement dans l'Egypte antique, dans la peau de Néfertari. Les autres critiques ont déjà citées les principales qualités de ce bouquin, mais j'aimerais mettre en avant une partie du livre : l'annexe. En effet, il existe de nombreuses zones d'ombres dans l'histoire de ces pharaons et un roman historique demande une grande part de romance. L'écrivaine a choisit de nous expliquer dans cette partie ces choix d'écriture en lien direct avec la « vraie » histoire, ce que j'ai énormément apprécié. Cette démarche atteste d'un amour pour l'histoire et l'écriture !
livre ecrit comme s'il s'agissait d'un scenario pour un peplum hollywoodien.
Passionne d'egypte tout comme moi,ne vous laissez pas envahir par ce romantisme a l'eau de rose.Ce roman est trop cinema.
de plus,la parente de nefertari est mal interpretee,trop douteuse pour etre vraie.Il ne faut faire un amalgame des dynasties et ne pas condamner la fin de la 18 e dynastie comme n'etant qu'heretique.Ce qui est aussi choquant,c'est la non reconnaissance du pharaon Sethi comme etant un grand pharaon responsable de l'equilibre de l'Egypte.
je n'ai pas ete transportee sur les rives du Nil en lisant ce livre.Dommage
Passionne d'egypte tout comme moi,ne vous laissez pas envahir par ce romantisme a l'eau de rose.Ce roman est trop cinema.
de plus,la parente de nefertari est mal interpretee,trop douteuse pour etre vraie.Il ne faut faire un amalgame des dynasties et ne pas condamner la fin de la 18 e dynastie comme n'etant qu'heretique.Ce qui est aussi choquant,c'est la non reconnaissance du pharaon Sethi comme etant un grand pharaon responsable de l'equilibre de l'Egypte.
je n'ai pas ete transportee sur les rives du Nil en lisant ce livre.Dommage
J'avais beaucoup aimé le premier livre et cette suite est vraiment bien aussi. La romancière arrive à nous faire découvrir l'histoire de l'Égypte en mélangeant habilement la fiction.c'est une belle histoire d'amour et tout au long du livre on espère que l'héroïne est enfin une belle vie.
Michelle Moran nous propose un voyage à travers l'Egypte ancienne aux cotés de la princesse Néfertari, le sujet pourrait être prometteur, cependant les grandes dynasties égyptiennes ont déjà fait l'objet de mille et un livres. Mais finalement la vie de Néfertari est assez méconnue, tout du moins pour la part historique. C'est justement la direction que prend l'auteur, se baser sur les faits historiques et non sur les croyances « religieuses » rattachées à l'Ancien Testament.
Michelle Moran a réussi à trouver l'équilibre entre le romanesque et l'historique. Mais également à nous décrire suffisamment le décor dans lequel se déroule son récit pour que l'on puisse sans difficulté être au plus près des personnages sans pour autant nous assommer d'énumérations fastidieuses...
Lien : http://chroniquesdunebulle.n..
Michelle Moran a réussi à trouver l'équilibre entre le romanesque et l'historique. Mais également à nous décrire suffisamment le décor dans lequel se déroule son récit pour que l'on puisse sans difficulté être au plus près des personnages sans pour autant nous assommer d'énumérations fastidieuses...
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Citations et extraits (5)
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Ramsès me sourit.
- Ceci ne se produira que deux fois par an. Es-tu prête ?
Je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait. A cet instant, transperçant les ombres fraîches du matin, des rayons de soleil progressèrent lentement à travers le sanctuaire, et les statues de Ramsès, Rè et Amon furent soudain baignées de lumière. Seule la statue de Ptah, le dieu des enfers, restait dans l'obscurité. Des cris d'étonnement s'élevèrent.
- C'est magnifique, murmura Merit.
Ramsès guettait ma réaction. C'étaient nos temples mortuaires, où nous étions représentés côte à côte, unis pour l'éternité. Sur chaque mur du temple de Ramsès, mon effigie était aussi grande que la sienne. Des scènes nous montraient à la chasse dans les marais avec Asha, d'autres en trin de lancer des bâtons pour attraper du gibier d'eau sur la rivière ; sur le plus grand mur, les artisans avaient recréer la bataille de Qadesh.
- Les dieux n’oublieront jamais cela, lui dis-je.
- Est-ce que cela te plait ?
Je réussis à sourire malgré mes larmes.
- Bien plus que tu ne peux l'imaginer. Un jour, lorsque nos enfant seront assez grand pour comprendre, nous reviendrons avec eux ici pour qu'ils fassent la connaissance de leurs akhu; ils sauront qu'ils n'ont jamais été seuls en Egypte
- Toi non plus, dit-il.
Quand il me prit dans ses bras, je regardai tour à tour Merit, Woserit et mes superbes fils : je savais que c'était la vérité.
- Ceci ne se produira que deux fois par an. Es-tu prête ?
Je n'avais aucune idée de ce dont il s'agissait. A cet instant, transperçant les ombres fraîches du matin, des rayons de soleil progressèrent lentement à travers le sanctuaire, et les statues de Ramsès, Rè et Amon furent soudain baignées de lumière. Seule la statue de Ptah, le dieu des enfers, restait dans l'obscurité. Des cris d'étonnement s'élevèrent.
- C'est magnifique, murmura Merit.
Ramsès guettait ma réaction. C'étaient nos temples mortuaires, où nous étions représentés côte à côte, unis pour l'éternité. Sur chaque mur du temple de Ramsès, mon effigie était aussi grande que la sienne. Des scènes nous montraient à la chasse dans les marais avec Asha, d'autres en trin de lancer des bâtons pour attraper du gibier d'eau sur la rivière ; sur le plus grand mur, les artisans avaient recréer la bataille de Qadesh.
- Les dieux n’oublieront jamais cela, lui dis-je.
- Est-ce que cela te plait ?
Je réussis à sourire malgré mes larmes.
- Bien plus que tu ne peux l'imaginer. Un jour, lorsque nos enfant seront assez grand pour comprendre, nous reviendrons avec eux ici pour qu'ils fassent la connaissance de leurs akhu; ils sauront qu'ils n'ont jamais été seuls en Egypte
- Toi non plus, dit-il.
Quand il me prit dans ses bras, je regardai tour à tour Merit, Woserit et mes superbes fils : je savais que c'était la vérité.
Il ouvrit la porte et, dès qu'il ôta le bandeau de sur mes yeux, j'eux le souffle coupé. Sur le mur le plus éloigné, on avait peint les veaux rouges bondissant du palais de Malkata. Sur un autre, un grand portrait de la déesse Mout, remettant à ma mère l'ankh de la vie. Je regardai fixement la fresque, qui m'évoquait celle qu'Henouttaouy avait abîmée et des larmes roulèrent sur mes joues.
-Princesse Néfertari, fille de Général Nakhtmin et de Reine Moutnedjemet, petite fille de Pharaon Aÿ et de sa femme Reine Ti, au nom d'Amon, je te couronne reine.
Pour ma reine Néfertari, bien-aimée de Mout,
pour le salut de laquelle le soleil brille
tous les jours en Nubie
pour le salut de laquelle le soleil brille
tous les jours en Nubie
Pour ma reine Néfertari, bien-aimée de Mout, pour le salut de laquelle le soleil brille tous les jours en Nubie.
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