La nuit de la tarentelle nous transporte en Italie, dans la région des Pouilles. Nous suivons en parallèle Élisa en 2017 et sa grand-mère Raffaella en 1955 / 1968. Toutes les deux partagent la même passion pour la musique et surtout un secret enfoui depuis des décennies par Raffaella.
La lecture de ce roman est plaisante mais m'a semblée trop légère pour être durablement marquante. Si j'ai trouvé les thématiques abordées intéressantes et l'écriture agréable à lire, quelques éléments m'ont empêchée d'être totalement emportée. Des coïncidences trop heureuses
(Raffaella puis Élisa qui croisent Angelo de manière peu probable) et une romance cousue de fil de blanc et pas vraiment nécessaire
(entre Élisa et Adriano) font perdre de la crédibilité au récit. de plus, j'ai trouvé dommage que certains sujets forts soient survolés,
en particulier le secret du mari de Raffaella et la pression de la famille de Raffaella sur Angelo . En revanche, j'ai aimé découvrir cette terre, imprégnée par la culture des oliviers, le poids des traditions, et surtout la pratique de la tarentelle, une danse de la séduction mais aussi de l'oubli, un exutoire pour échapper au quotidien difficile.
Un roman qui ne m'a pas totalement convaincu mais qui a plu à de nombreux lecteurs. Alors, n'hésitez pas à venir faire quelques pas dans
la nuit de la tarentelle.