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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Toute la sensualité et la beauté d'une terre. Une lecture qui n'est pas sans me rappeler le soleil des Scorta de Laurent Gaudé.
Avec verdi et les oliviers en toile de fond qui lient le destin des deux femmes.
Dans les pouilles, on arrache les oliviers atteint de xylella, au même moment Raphaella entre en maison de retraite suite à une mauvaise chute et sa petite fille souhaite poursuivre ses études à Milan.
En trois dates : 1955, 1968 et 2017, nous connaîtrons le secret de la nonna, son histoire, ses choix et l'aide qu'elle apportera à Eliza afin qu'elle choisisse sa vie en dépit de ses parents.
L'Italie du Sud où la vie est rude, âpre, avec sa chaleur, les oliviers, la mer et ses traditions millénaires.
Ici il s'agit de la Tarentelle, cette danse qui permet aux femmes d'exorciser leurs vies difficiles, leur mal être. Cette nuit si spéciale à leurs yeux : La nuit de la tarentelle et son symbolisme.
Beaucoup d'amour mais aussi la douleur du déracinement. Par amour pour le chant Eliza va partir à Milan et en laissant ses racines en découvrir d'autres.
Un très beau roman de Christiana Moreau à la plume délicate et lumineuse qui partage son amour de l'Italie, de l'art et de ses personnages. Une auteure dont j'apprécie énormément les histoires.
Merci aux Presses de la Cité.
#Lanuitdelatarentelle # NetGalleyFrance
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Voici mon retour de lecture sur La nuit de la tarentelle de Christiana Moreau.
Dans le Salento, à la pointe des Pouilles, une terrible maladie ravage les oliviers, obligeant le père d'Elisa à abattre plus d'un millier d'arbres centenaires du domaine familial.
Autant dire qu'il a d'autres préoccupations que d'autoriser la jeune fille à réaliser son rêve : partir étudier le chant à l'institut de musique classique de Milan.
Seule sa grand-mère Raffaella, consciente de son don, la soutient.
En cachette, elle lui offre son médaillon porte-bonheur à l'effigie de Verdi et lui confie le secret qu'elle tait à tous depuis plus de soixante ans, lorsque la vie était encore plus rude pour les filles d'après-guerre.
Ce temps où danser la pizzica, une folle tarentelle issue du fond des âges, était le seul exutoire à l'oppression que leur imposait le joug de leurs pères, maris et frères…
Forte du secret de Raffaella, Elisa parviendra-t-elle à s'émanciper des traditions millénaires de ce pays brûlant de soleil menacé par l'avidité des hommes ?
La nuit de la tarentelle est un très joli roman qui nous parle de danse, de chant. Un bel hommage à l'art en général :)
Une fois de plus j'ai craqué pour la plume de Christiana Moreau. J'avais adoré Cachemire rouge, dont je garde un émouvant souvenir. Et je sais que je me souviendrais un petit moment de la nuit de la tarentelle.
La tarentelle..
Une petite araignée qui mort et qui fait danser les jeunes filles, follement.. Une petite araignée présente en fil rouge, entre les chapitres..
Je n'aime pourtant pas les araignées mais celle-ci m'a presque charmée..
Nous suivons Élisa, dont le rêve est de partir à Milan pour étudier la musique classique. Mais son père est trop occupée par ses oliviers et la maladie qui les ronge.
Alors, laisser partir la jeune fille n'est pas du tout sa préoccupation.
Heureusement Raffaella, la grand-mère, adore la musique, la danse, Verdi.. Elle écoute la jeune fille, lui confie un grand secret.. et va lui permettre de réaliser son rêve..
J'ai aimé ce roman, que j'ai trouvé excellent.
Je n'ai pas été gênée par les allers retours car ils sont bien indiqués. Au contraire il est plaisant de suivre aussi bien Raffaella qu'Elisa.
L'histoire est simple mais bien ficelée, avec un secret de famille, des rebondissements, de jolis passages..
J'ai beaucoup aimé la petite araignée présente entre les chapitres. Même si j'avoue avoir fait un bond la première fois que je l'ai vu car.. j'aime pas les araignées !
Mais elle a toute sa place ici, apporte un vrai plus, un peu de poésie.
Une fois la surprise passée, j'avoue que la trouver ici et là ne m'a plus dérangée. Au contraire.
La nuit de la tarentelle est un très joli ouvrage qui m'a charmé de la première à la dernière page.
J'ai adoré ma lecture, que je vous recommande et note cinq étoiles :)
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La tarentelle est une danse traditionnelle de la région des Pouilles, notamment de la ville de Tarente, dont l'origine remonte à la Grèce Antique. Selon la légende, elle fût autrefois un rituel de purification et de guérison car la morsure de la tarentule pouvait développer certains troubles…

« Comme Pénélope, en attendant, je tisse une toile nouvelle […] Aujourd'hui, j'ai frappé. […]
Elle dansait, dansait et dansait encore. »

Avec le même talent romanesque découvert avec « La sonate oubliée » et ses deux romans suivants, Christiana Moreau m'a emmenée avec « La nuit de la tarentelle » dans les Pouilles en Italie, péninsule du Salento.

Dans le décor des champs d'oliviers du domaine familial de Marzo dont l'oléiculture est le métier depuis le XIXème siècle.
L'olivier c'est toute une symbolique. Longévité, espérance, véritable symbole de paix et de réconciliation, de force et de fidélité.
« Depuis l'Antiquité, il représente la force et la victoire, la sagesse et la fidélité, l'immortalité et l'espérance, la richesse et l'abondance. »
Dans ce roman, deux histoires – deux époques s'entrelacent, la petite-fille Elisa et sa grand-mère Raffaella.

Elisa rêve de partir étudier au Conservatoire de Musique de Milan lorsque son père, plutôt opposé, se voit contraint d'abattre plus d'un millier d'oliviers centenaires malades de xylella.
Raffaella, sa grand-mère, va alors confier son médaillon et un secret…

« La croyance prétend que la tarentule peut entrer en communication avec sa victime pour lui dicter des instructions en modifiant son comportement […] Je sais que je lui appartiens désormais et j'ai hâte de retrouver toute la panoplie de mélodies qui me rendront de nouveau le pouvoir de provoquer, d'ensorceler, de séduire et de me libérer du carcan que mes parents m'imposent. »

C'est plein de passion, d'amour et de douleur, de vie et de mort, autour du secret familial, de mythes et traditions ancestrales, et un côté pittoresque plein de caractère.
Une histoire familiale de transmission baignée de musique, de chant et de danse, avec une écriture lumineuse et rythmée, et la bienveillance de Giuseppe Verdi.

*
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Une fois de plus, Christiana Moreau nous emmène en Italie, dans le Saleto, cette fois.
je découvre un région un peu aride, une région de soleil, de sécheresse, peuplée d'immenses oliveraies. Mais ces oliviers centenaires sont malades, une mystérieuse bactérie les détruit peu à peu...
C'est dans ce contexte dramatique que l'histoire débute.
D'emblée, j'ai retrouvé la belle plume de l'auteure : précise, délicate, poétique, imagée mais il me manquait un déclic pour que cette lecture soit un coup de coeur. Comme l'apprécie beaucoup cette auteure, j'ai attendu et je me suis mise à l'écoute des personnages qu'elle décrit si bien !
L'auteure raconte le quotidien, les rêves, les déceptions de deux femmes : une grand-mère et sa petite-fille. Leurs histoires nous plongent dans le passé de l'une et dans l'avenir de l'autre . A travers elles, l'auteure dresse le portrait d'une société où l'homme, la famille, les traditions, la superstition, la résilience, le devoir occupent une place prépondérante et dans laquelle les femmes doivent se taire, obéir, courber l'échine.
Peu ou pas de place pour les émotions !
Au fur et à mesure des pages, j'ai vibré avec elles et le coup de coeur s'est annoncé ! L'auteure a su rendre parfaitement leur cheminement. Ces femmes sont exceptionnelles, elles portent leur destin, elles éprouvent un amour particulier pour leur terre. Sous l'apparence d'une certaine réserve , elles se montrent fortes, résolues et terriblement entières et c'est surtout cet aspect qui est bien rendu !
Je recommande cette lecture féministe qui aborde aussi des thèmes écologiques, philosophiques, sociologiques qui portent à réflexion !
Sous oublier la musique italienne, le chant lyrique avec Verdi, la cuisine si gouteuse et savoureuse et la tarentelle ! Cette danse si particulière , si dense, porteuse de symboles et de messages qui n'est pas s'en rappeler le flamenco en Andalousie !
Petit plus pour les interventions de la tarentule qui apportent un côté ésotérique à l'histoire , parfois inquiétant, parfois charmant...
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J'ai lu et voyagé avec "la nuit de la tarentelle" de Christiana Moreau. Cette lecture m'a emmenée dans les Pouilles au son de Verdi entre les oliviers.
J'ai beaucoup aimé la relation d'Elisa avec sa grand-mère. Dans une famille de cultivateurs, Elisa rêve de chanter à l'opéra. Sa grand-mère l'encourage et se confie sur sa jeunesse. La lecture se passe donc dans une double temporalité entre la jeunesse de Rafaella et celle d'Elisa. Cela permet de mettre en avant le choix d'une femme à deux époques bien différentes.
C'est le premier roman que je lis de cette autrice et je compte bien lire les autres. L'écriture est vraiment belle et nous emmène dans la danse envoûtante de la tarentelle. A découvrir absolument!
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Elisa vit dans le sud-ouest de l'Italie, à la pointe des Pouilles, au domaine familial de ses parents. Elle peine à communiquer avec ces derniers qui sont très préoccupés par la terrible maladie qui ravage leurs oliviers. Mais Elisa n'en a que faire. C'est triste, certes, mais là il est question de son avenir. Elle veut absolument les convaincre de la laisser partir étudier le chant à l'institut de musique classique de Milan. Rien n'y fait, elle n'ira pas et ce n'est absolument pas le sujet du moment ! Terriblement triste, elle n'a que sa grand-mère Raffaella pour la consoler. La seule qui semble avoir conscience de son don. Pour la soutenir, cette dernière lui offre son médaillon porte-bonheur pour lui rappeler de toujours croire en ses rêves quoi qu'il arrive. Elle lui confie également le secret qu'elle porte en elle depuis plus de soixante ans. Une époque terrible pour les femmes de l'après-guerre durant laquelle elles n'avaient pas le droit au chapitre. Seule la danse, ces folles tarentelles, leur permettait de s'exprimer le temps d'un instant pour s'échapper du carcan patriarcal imposé.



Quel beau roman que celui-ci qui nous emmène dans un coin de l'Italie que je crois n'avoir jamais rencontré durant mes lectures. L'autrice nous décrit l'Italie du sud avec ses terres arides, son soleil étouffant, ses oliveraies et ses figuiers de Barbarie. Nous découvrons toute une culture et des traditions, notamment au travers de la gastronomie et des danses populaires que j'ai eu la curiosité de regarder par la suite dans des vidéos YouTube. On entend presque la musique, les castagnettes et les tambourins en lisant c'est impressionnant ! Je ne connaissais pas la tarentelle mais j'ai découvert qu'elle permettrait, selon la légende, de se libérer d'une morsure de tarentule (il y en a dans cette région 😨). Plus le danseur danse et va vite plus, jusqu'à l'épuisement, plus il se libère de l'araignée en lui. Une métaphore avant tout je vous rassure, mais on la comprend très bien au travers du récit. Une vraie thérapie du corps et de l'esprit indispensable pour ces femmes de l'après-guerre qui n'ont jamais eu la possibilité de s'émanciper des hommes (maris, frères, époux ...) dans ces territoires ruraux où la menace de la mafia planait encore en plus. J'ai été bouleversée par le secret de Raffaella et je ne peux que vous conseiller de découvrir son histoire à votre tour.
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LA NUIT DE LA TARENTELLE de Christiana Moreau "Presses de la cité 2023" 272,- pages


« Dans l'air vibrant du matin, dans la poussière de sable, des femmes marquées du sceau implacable de la fatigue travaillent courbées dans les champs. Soudain la Lycosa tarantula5 mord une cheville. Douleur fulgurante ! La victime est aussitôt frappée d'hystérie, secouée de convulsions ou, au contraire, plongée dans une profonde léthargie. Pour se libérer de l'emprise de l'araignée, elle n'a d'autre choix que de danser jusqu'à l'exténuation. D'emblée la frénésie des tambourins et des castagnettes se mêle aux chants rugueux et aux chorégraphies endiablées, pendant des heures et des heures, une nuit entière, afin que le venin de l'araignée s'écoule dans la sueur. » sic
Cette danse se nomme la tarentelle. Officiellement elle peut se dérouler pour l'ensemble de la communauté lors des fêtes de villages sous l'oeil dubitatif du prêtre. On ne badine pas avec la foi dans l'Italie de l'époque !

Voici donc une très belle histoire d'amour qui perdure sur trois générations, oubliée dans la rudesse du monde paysan de ces terres arides où seul l'olivier et la tomate trouvent un hébergement.
L'écriture décrit avec justesse le rythme et la musicalité de cette danse ancestrale où le corps par des balancements cadencés se détache peu à peu de l'esprit.
En peu de mots, l'auteure donne à son histoire une grande tendresse qui émerge de ce monde paysan dur à la tâche. Une fois de plus, comme finalement dans toute l'histoire de l'humanité, la femme est considéré comme un sous produit, une servante qui doit obéir à l'homme et à ses règles !
Grâce au ciel il semble exister un remède et il se nomme... AMOUR !
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Aujourd'hui, je vous parle d'un coup de coeur livresque liégeois qui sera en librairie le 2 mars. D'ailleurs, si tu es dans les parages, Christiana sera à la librairie Club de Belle-ile pour le lancement de la nuit de la tarentelle. Trêve de bavardages, je vous dévoile pourquoi vous devez découvrir ce roman ! Lorsque Christiana m'a confirmé la date de sortie de ce roman, je me demandais si j'aurai le même coup de coeur que j'avais ressenti pour La dame d'argile...La réponse est oui et encore oui ! Pour commencer : la couverture est simplement sublime ! J'aime l'atmosphère qu'elle dégage entre sobriété et les nuances de bleu qui promettent du mystère et de l'espoir. Après lecture, je confirme qu'elle est en totale adéquation avec ce sublime récit à double temporalité. La musique dans les oreilles, j'ai été embarquée aux pieds des oliviers de Sarento dans les Pouilles. J'ai fait la rencontre de la jeune Eliza, de sa force et de sa détermination. J'ai été émue par Raffaella et son histoire. Dans un décor immersif, Christiana Moreau nous plonge dans un récit simplement magnifique. J'ai aimé voyager entre ces deux générations qui retracent l'histoire familiale et la façon dont à Sarento, les anciennes traditions restent et parfois blessent. J'ai adoré en apprendre plus sur la fameuse Tarentelle et l'envoutement de cette danse. Cette lecture fluide et poétique aborde l'insouciance, les traditions, l'amour, la passion. J'ai aimé la façon dont l'histoire d'Eliza et Raffaella se rejoignent et comment ce besoin de liberté explose en elles. Émue jusqu'à la dernière page, La nuit de la tarentelle est une pépite de la littérature belge !
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Deuxième roman de Christiana Moreau que je lis et deuxième coup de coeur. Son dernier roman "La nuit de la tarentelle" paru aux éditions Les presses de la cité est magnifique. On ressent la passion de l'autrice pour la musique, pour le chant à travers chaque phrase du roman ainsi que la chaleur du soleil italien. J'y ai découvert des traditions millénaires inconnues.

Dans ce roman à double temporalité, direction Salento, à la pointe des Pouilles, à la rencontre d'Elisa qui rêve d'étudier le chant à Milan et Raffaella, sa grand-mère, qui va dévoiler au fil du récit ses souvenirs et ses secrets qu'elle tait depuis soixante ans, lorsque la vie était rude pour les filles d'après-guerre mais surtout le temps où elle dansait la pizzica, une danse "La tarentelle" qui, le temps d'une nuit, était un exutoire à l'oppression que leur imposait leurs pères, maris et frères.

Dans ce superbe roman, dans lequel le fil conducteur est un médaillon porte-bonheur à l'effigie de Verdi, on tourne les pages en étant complètement immergé dans son atmosphère, on vit avec ses personnages, on vit leurs traditions.

J'ai A-D-O-R-E et je n'ai qu'une hâte, découvrir ses autres romans qui ne méritent pas d'attendre plus longtemps dans ma pal.
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J'ai été emportée par l'histoire.
2 générations, une passion commune, un secret bien gardé, un amour impossible, des traditions. .
L'auteure nous fait voyager dans les pouilles à travers 2 générations.
Un très bel hommage à la culture et plus particulièrement à la musique de Verdi.
Un coup de coeur pour moi.
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