Françoise Moreau
Françoise Moreau (Autre)/5 4 notes
Françoise Moreau (Autre)/5 4 notes
Résumé :
« Il y a belle lurette, ma grande-mère Marie-Antoinette m’a dit une chose qu’elle tenait de son père. Un tout petit conte, une poignée de phrases. J’ai entendu, je me suis indignée, j’ai oublié. »
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Autour de la mystérieuse noyade de Jean-Baptiste Caharel, cet été 1841, Françoise Moreau bâtit l'histoire...
De Vay à Guémené-Penfao, la vie rurale est ici bien décrite, les non-dits, les suppositions, les ragots.
Où est la vérité? Ou commence la légende?
Nous habitons cette région et sommes friands de ces faits maintes fois commentés et édulcorés, de ces évidences soulignées de haussements d'épaules, de ces confessions ignorées, de ces bouches à oreilles assassins.
Ce petit ouvrage bien vite lu a la saveur des faits divers d'antan, et la noirceur du Don, mais aussi la joie des choses anciennes retrouvées.
De Vay à Guémené-Penfao, la vie rurale est ici bien décrite, les non-dits, les suppositions, les ragots.
Où est la vérité? Ou commence la légende?
Nous habitons cette région et sommes friands de ces faits maintes fois commentés et édulcorés, de ces évidences soulignées de haussements d'épaules, de ces confessions ignorées, de ces bouches à oreilles assassins.
Ce petit ouvrage bien vite lu a la saveur des faits divers d'antan, et la noirceur du Don, mais aussi la joie des choses anciennes retrouvées.
Citations et extraits (2)
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Marie Lecerf est dans la cour, à l'aplomb d'un soleil déjà cuisant, le bras tiré par un saut lourd et la démarche déhanchée par le poids – mais non, la corvée de puits c'est sûrement pour Marie-la-fille –, par un panier de pommes de terre plutôt qu'elle rapporte du champ d'à côté et qu'on mangera au soir avec du lait caillé. Le chien jappe de cette façon contente qui accueille les familiers. Elle se campe dans ses sabots, met ses mains en pare-soleil sur ses yeux. Et elle le voit, son gars. Il contourne le tas de fumier, écarte les poules du pied. Il attrape le panier.
Je vois bien que le premier travail est de dresser l'échelle généalogique et d'y percher chacun sur sa traverse avec ses marques, le jeune vieux meurt, et les gardiens de sa mémoire. Les barreaux transmis par ma grand-mère ont perdu leur couleur, Leur étiquette, embrouillés comme des baguettes de mikado sur le tapis de jeu.
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