Journal de Bord de Pottier de L'Horme, le dramatique tour du monde du chevalier de Surville porte effectivement très bien son nom. Pottier de L'Horme nous dépeint, entre des lignes redondantes de données géographiques peu digestes, ce tour du monde qui commence mal, continue mal et finit mal. Mais, ce qui nous prend à continuer la lecture c'est les descriptions naturelles, simples et franches de l'auteur sur les peuples qu'ils rencontrent, les plantes et les événements qui surviennent au cours du périple.
Non destiné à être publié, la lecture est parfois laborieuse mais pour les curieux c'est un vrai plaisir de feuilleter cet ouvrage. On regrette davantage de commentaires de l'éditeur qui aurait pu apporter un oeil éclairé au récit.
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Ce que je dis ici des hommes ne doit pas s'entendre des femmes : en général elles sont très laides et si on en trouve quelques-unes de passables, on les regarde comme des beautés en comparaison de la foule. J'en ai cependant vu une jolie, dont les traits étaient assez réguliers, mais les yeux répondaient mal au reste de la figure. Elle pouvait avoir environ 15 à 16 ans. Elle était aussi dégoûtante que les autres par la malpropreté, qui leur est commune avec les hommes.