AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 115 notes
5
16 avis
4
17 avis
3
7 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Faut-il présenter Arsène Lupin et son créateur Maurice Leblanc ? Son légendaire gentleman cambrioleur, Robin des Bois de la Belle époque héritier d'un siècle de romans-feuilletons populaires, a fasciné et fascine encore le monde entier... Spécialement le Japon, terre de polars et plus encore de polars vintage (pour des raisons civilisationnelles un peu trop longue à expliquer, mais qui peuvent se résumer 1) par le format court qui a toujours eu la préférence des lecteurs du pays du Soleil Levant par rapport aux gros pavés 2) par sa théâtralité qu'ils ont toujours adoré).
Le mangaka Takashi Morita plein de bonne volonté et de bonne humeur se propose de transposer en mangas les romans de sa saga principale, mais il avoue se heurter à un gros écueil : le mangaka Monkey Punch s'est librement inspiré des créations de Maurice Leblanc pour donner un petit-fils japonais 100% funky au gentleman cambrioleur, et la saga "Lupin III" est cultissimement culte au Japon, et plus encore, avec 65 mangas, 388 épisodes télé et une trentaine d'épisodes ciné parfois signés par les plus grands noms de l'animation japonaise ! le retour aux sources est donc compliqué, et chacun se fera son opinion quand aux mariages des codes de la Planète Manga et de ceux des romans policiers à l'ancienne...

Ce tome 1 intitulé "Le Diadème de la Princesse de Lamballe" adapte la pièce de théâtre de 1908, et nous retrouvons un Arsène Lupin tourmentant le millionnaire Gournay-Martin (ah le classique de réaliser un vol, pour obliger sa victime à révéler l'emplacement de la véritable cible du voleur ^^). L'Inspecteur Ganimard multiplie les interrogatoires parmi l'entourage des Gournay-Martin, sans savoir que sa Némésis Lupin et ses complices sont dans la place (et qui soupçonnerait le Duc de Charmerace de retour d'Antarctique après 7 ans d'absence, et sur le point d'épouser Germaine Gournay-Martin, d'être l'identité d'emprunt du gentleman cambrioleur), et qu'il y a un autre voleuse déjà dans la place dont le charme ne laisse pas indifférent notre Cartouche de la Belle Époque... Arsène Lupin qui manipule tout son monde pense avoir une fois de plus facilement triomphé, quand l'Inspecteur Ganimard contre-attaque sur son point faible : les demoiselles en détresse !
Les dessins sont agréables, mais les décors soignés contrastent avec un charadesign trop expressif pour ne pas être cartoonesque par moment, et on retrouve dans ce tome des stéréotypes shojo avec un héros possédant toutes les caractéristiques du bishonen intrépide certes mais standard quand même alors que tout est fait pour opposer Germaine, d'origine aisée, orgueilleuse et pourrie gâtée et Sonia Krichnoff, d'origine modeste, humble et réservée...
Au final c'est bien fait ! J'ai retrouvé tout ce qui m'a toujours plu dans la saga Arsène Lupin et cela m'a donné envie de me replonger dans tous ses classiques juste pour son immense supracoolititude !
Commenter  J’apprécie          460
Arsène Lupin a retrouvé récemment une aura grâce à son adaptation en série sur Netflix. Les romans connaissent un second souffle dans la vente. Dans la continuité, on trouve aussi les aventures du gentleman cambrioleur dans un manga. Les japonais sont des curieux et des passionnés. Pour eux, tous les défis peuvent se relever. Donc adapter des romans français, ils sont là avec leur imaginaire. Takashi Morita nous emmène aux côtés de ce héros d'une autre époque. On se laisse charmer par chaque nouvelle. On le découvre puis on le suit dans ces larcins. Sans oublier d'humilier au passage le talentueux inspecteur Ganimard. le criminel sévit partout où il va avec sa bande d'amis.

Le mangaka en profite pour évoquer l'évolution des sciences et techniques. le 19e est une période riche de créativité et d'innovation. Tout cela est bien intégré aux histoires et fait l'effet d'un focus en fin d'ouvrage. On découvre par exemple le travaille de Bertillon qui a révolutionné l'identification des contrevenants avec l'anthropométrie judiciaire. On sent une vraie passion et un vrai enthousiasme à la réalisation de ce tome. Et cela se ressent et cela donne une vraie plus value à la lecture. Certains critiqueront que c'est parfois un peu court ou que le héros manque de profondeur. Toutefois, c'est le reflet de l'oeuvre originale. le choix n'a pas été d'en rajouter des caisses pour plus de folie. Pour l'époque c'était déjà ultra palpitant. On se laisse porter par les vols de haute voltige, la sortie de prison sans stress ou de la duperie de la jeune fille de la haute société. C'est léger et on apprend des choses véridiques en plus. Cela donne envie de poursuivre pour les fans du genre policier et aussi les néophytes pour changer des nekketsu.
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
Commenter  J’apprécie          60
Premier tome publié chez nous des adaptations en manga du personnage de Maurice Leblanc, cet épais récit (250 pages) transpose la pièce de théâtre du début du XXème siècle, « le diadème de la princesse de Lamballe » censé présenter Lupin à un plus large public. L'intrigue se déroule donc quasi exclusivement en huis-clos avec un Lupin dissimulé sous l'identité du Duc de Charmerace. Ce-dernier s'est absenté durant sept ans pour voyager en Antarctique et, une fois revenu, apparait quelque peu différent. Forcément puisque Lupin a pris sa place. Il va menacer Gournay-Martin, un milliardaire parisien, en le menaçant de lui voler sa plus précieuse possession, un diadème de grande valeur. Comme Lupin ignore où le bijou est caché, il espère pousser Gournay-Martin à lui dévoiler sa cachette afin de mettre le diadème en lieu sûr. Mais Lupin trouve un adversaire acharné avec l'inspecteur Ganimard, qui attaque le gentleman cambrioleur en essayant de lui faire révéler sa réelle identité pour protéger une jeune voleuse prise la main dans le sac.
Voici une aventure plaisante mais évidemment capilotractée, Lupin jouant avec son ennemi de manière saugrenue. le vol semble moins important pour lui que le plaisir de faire tourner en bourrique les forces de l'ordre. On retrouve donc dans cette transposition fidèle les outrances de ce type de récit avec un Lupin insaisissable qui use des identités d'emprunts et des grimages pour continuellement échapper à la police. Epoque oblige on n'échappe pas à une naïveté parfois pénible des protagonistes : les demoiselles en détresse sont vraiment candide, Lupin vraiment très séduisant et sûr de lui, les flics se laissent abuser encore et encore,… Les dialogues en rajoutent dans la guimauve et les jeunes filles larmoyantes se pâment devant le trop sexy cambrioleur.
L'intrigue avance toutefois à bon rythme, permettant d'oublier les invraisemblances. le côté théâtral est flagrant et le manga reproduit, dans sa mise en page, les mécanismes dramatiques scéniques : les personnages entrent et sortent du récit pour « jouer » leur scène et permettre au récit d'avancer. Les dessins, de leur côté, sont réussis bien que caricaturaux sur certains personnages dessinés de manière un peu trop cartoonesque pour un manga réaliste.
Malgré le côté vieillot de l'histoire et des rebondissements un peu attendu, le lecteur passe un bon moment avec cette transposition bien gérée d'un classique de la littérature policière.
Ce tome fut réédité en 2022, devenant le sixième dans la nouvelle numérotation, au risque de compliquer les efforts du collectionneur.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
Commenter  J’apprécie          50

Ce manga, sans me déplaire m'a un peu déçue. Malgré l'idée séduisante de reprendre le plus célèbre des personnages de Maurice Leblanc, Takashi Morita a commit quelques erreurs. Mon plus gros problème est que les personnages sont très caricaturaux. Les personnages sont vraiment extrêmes et ça a gâché mon plaisir de lecture. J'ai également eu du mal avec la mise en scène et le scénario qui ne laissent aucune place à la surprise. Dès la première dizaine de pages on se doute du dénouement final...

le gros plus de ce manga est les graphismes. J'ai apprécié les traits de dessin dans l'ensemble. Ils sont assez anguleux, ça ne plaira pas à tout le monde, c'est sûr, mais moi j'ai aimé. Là encore je pose un petit bémol: quelques planches où apparait Arsène font peur. le personnage a vraiment des expression de fou à lier par moment et c'est à se demander s'il est vraiment un gentil... Dommage. Un autre point qui m'a plu, est la référence au passé d'Arsène Lupin. Je ne sais plus s'il y en a de faites dans les livres de Maurice Leblanc, mais découvrir quelques bribes de son enfance m'a vraiment plu.

En conclusion, "Arsène Lupin, L'aventurier, tome 1 : le diadème de la princesse de Lamballe" est un manga qui se lit bien si vous aimez ce personnage emblématique. C'est, pour ma part, une lecture sympathique, qui ne m'a pas spécialement séduite et dont je ne garderai pas un souvenir indélébile. Quant à ce qui concerne la suite... Je la lirai peut-être à l'occasion, mais elle est loin d'être une priorité.

Lien : http://un--monde--livresque...
Commenter  J’apprécie          30
Je crois que j'ai un problème avec le personnage d'Arsène Lupin.
Il m'était déjà apparu comme très antipathique dans Lupin contre Herlock Sholmés, lu l'année dernière ou celle d'avant, et cette fois encore je me suis vue à plusieurs reprises espérer que Ganimard réussisse à le mettre sous les verrous.
Néanmoins, contrairement au roman, cette adaptation m'a laissé un sentiment un peu plus mitigé.
Alors, certes, Lupin apparait comme un personnage égocentrique, imbu de sa personne et égoïste pendant, on va dire, une bonne moitié de tome mais ce qui le sauve c'est la façon dont il est décrit dans la seconde moitié.

Mais avant d'y venir revoyons un instant le résumé.
Nous sommes tout d'abord introduit dans le château de Charmerace appartenant aux Gournay-Martin, une famille de nouveaux riches, et dont la fille, Germaine, est sur le point d'épouser le duc de Charmerace tout juste rentré d'un voyage de 7 ans à l'étranger.
Cette famille, qui a déjà fait les frais d'une rencontre avec Lupin il y a quelques années, se voit à nouveau annoncer la venue du gentleman cambrioleur qui en a cette fois après un diadème à l'histoire mouvementée.
S'en suivra une course contre le bandit pour mettre le précieux bijoux à l'abri et un déploiement policier aussi important que le permet la réputation du cambrioleur.

Sauf que je dois être irrémédiablement du coté de la justice car j'ai frémi lorsque l'inspecteur Ganimard comprend qu'il est en présence d'Arsène Lupin et j'ai trouvé passionnante la joute verbale à laquelle ils se sont livrés alors que tout deux étaient pratiquement certains que l'inspecteur avait enfin compris la supercherie.

Comme on s'en doute, sinon il n'y aurait pas de tome 2, Lupin s'en sort, et dans un premier temps je n'ai pas pu m'empêcher d'être frustrée par cette sortie. Or c'est précisément à cet instant qu'une chose inattendue s'est produite. le Lupin froid, désagréable et calculateur a laissé place, l'espace d'un instant, à un personnage plus profond, avec ses faiblesses et un passé à potentiel. Alors que je pestais contre le fait qu'il s'en soit sorti indemne j'ai finalement souri lors de sa fuite.

Alors bien sur ce qui est énervant avec ce personnage c'est qu'il a toujours un coup d'avance sans qu'on ne sache trop comment, qu'il est entouré de portes dérobées et qu'il soit capable de se grimer en n'importe qui en 4 secondes et demi. Mais tout ces défauts sont a imputer à son créateur, Maurice Leblanc, et non au magaka qui signe ici l'adaptation, Takashi Morita.

Aussi d'accord, Lupin vole aux riches, ce qui n'est pas encore trop grave, mais en aucun cas il ne redistribue aux pauvres. Ce n'est pas un Robin des Bois mais un opportuniste et la façon dont il est représenté ne laisse pas a penser qu'il est meilleur que les gens qui vole puisqu'il apparait comme aussi égoïste et orgueilleux qu'eux.
C'est un personnage qui, pour ce que j'en sais, manque de profondeur et pour lequel il est difficile d'avoir de la sympathie, d'où la grosse réussite de ce manga qui y parvient tout de même sur la fin.

Le tome 2 doit retracer précisément l'aventure qui m'a fait détester ce personnage, Arsène lupin contre Herlock Sholmés, du coup je ne sais vraiment pas si je la lirais. Surtout qu'elle se déroule avant celui ci et que le risque d'y retrouver un Lupin qui a perdu ses quelques cotés agréables est grand.

Coté dessin le manga est sympathique sans non plus être exceptionnel. Les personnages sont expressifs et c'est au fond tout ce qu'on leur demande.
Lien : http://www.kobaitchi.com/arc..
Commenter  J’apprécie          30
Assez fidèle à la pièce du même nom, cette première transposition des aventures d'Arsene Lupin en manga est assez bien réussie.
Il reste qu'à mon sens on y a les postures propres du manga dont je ne suis pas très fan
Je me devais neanmoins d'avoir les quelques tomes publiés par Takashi Morita ( je n'ai pu trouver que le 1er et le 2nd pour le moment )
Plusieurs coupes ont été faites par rapport à la pièce ce qui est pourtant étonnant, ce petit ouvrage étant assez epais...
Une curiosité en tous cas
Commenter  J’apprécie          20
Ce premier tome d'Arsène Lupin, L'aventurier : le diadème de la princesse de Lamballe, lance l'adaptation en une série de mangas du célèbre gentleman cambrioleur créé par Maurice Leblanc. Alors que la jolie mais insupportable Germaine Gournay-Martin est sur le point d'épouser le duc de Charmerace, son milliardaire de père est menacé pour la seconde fois d'être volé par Arsène Lupin...

Autant le dire d'entrée : je n'ai jamais lu les oeuvres originales de Maurice Leblanc et je ne connais que très vaguement le personnage, à travers d'autres adaptations (le film avec Romain Duris dans le rôle titre, notamment, mais aussi la saga Sherlock, Lupin & moi d'Irene Adler). Par conséquent, j'ai été quelque peu surprise par certains détails du livre, comme le lien d'Arsène avec Victoire, par exemple.

Les dessins sont très beaux et très soignés, même si je relèverai un bémol sur l'expression parfois démente que semble avoir Lupin. Il perd alors tout son charisme et son élégance pour un air de fou à lier qui ne sied pas du tout à la réputation du personnage.

En revanche, j'ai beaucoup aimé sa désinvolture, sa volonté de se montrer plus malin que tout le monde et de jouer avec la police, même si son point faible (exploité avec justesse par son ennemi Ganimard) a bien failli avoir raison de lui.

Le scénario est un peu décevant dans son ensemble, cependant, car on devine aisément ce qui va se passer. Déjà au début, difficile de ne pas comprendre sous quels traits se cache Arsène, et ce qu'il manigance. Certes, à certains moments, on se demande comment il va pouvoir s'en sortir, mais il finit toujours par trouver une issue ou jouer de sa ruse pour duper tout le monde.

Dans l'ensemble, j'ai été moyennement emballé par ce premier tome. Il est pourtant assez réussi, mais il ne m'a pas captivé plus que cela. Je lirai tout de même la suite, afin de voir si mon impression évolue (et surtout parce que j'ai les deux tomes suivants qui attendent déjà dans ma bibliothèque).
Lien : https://leslecturesdecyrligh..
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (233) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1468 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}