Beyblade burst, tome 1

Beyblade Burst est le nouveau titre qui rejoint le vaste catalogue de Kazé en cette rentrée. Alors autant le dire tout de suite, je ne connais absolument rien à l'univers de Beyblade. Je sait que cela traite de combat de toupies, mais c'est tout. D'ailleurs, il me semble qu'il y a déjà eu d'autres séries en manga ou en anime. Tout comme chez Pokemon, nous avons donc ici une nouvelle série, avec de nouveaux personnages et un nouveau héros.

Ce dernier se prénomme Valt et débute dans l'univers des Bladers et va participer à son premier tournoi. le hic c'est qu'il n'y connait pas grand chose et n'a aucune technique, il y va donc à l'instinct. Par chance, il va pouvoir compter sur des amis qu'il va se faire au fur et à mesure, et qui vont l'aider à avoir les bases et l'entrainer afin de progresser. Très vite, Valt va laisser entrevoir un talent inné qui ne demande qu'à être mis en pratique.

Nous sommes donc dans un shonen on ne peut plus classique. On retrouve les bases et les codes que l'on connait bien depuis des décennies. le héros n'y connait rien mais possède un talent naturel, un tournoi pour bien lancer le manga, et les phases d'entrainement avec des poids à porter. C'est donc vu et revu, il n'y a aucun effort de nouveauté fait là-dessus, mais je ne pense pas que le but de ce manga soit de révolutionner le genre.

Sans être un kodomo comme Yo-kai Watch, Beyblade Burst se veux avant tout accessible aux plus jeunes. D'ailleurs, au Japon, le titre est pré-publié ans le magazine mensuel Coro Coro Comic, dans lequel on retrouve Inazuma Eleven Go!, Pokemon X/Y, trois autres titres Beyblade et bien évidemment, Yo-kai Watch.

Cependant, contrairement à Yo-Kai Watch, j'ai l'impression que Beyblade Burst ne va pas se contenter de petites histoires à chaque chapitre. Dans ce premier tome nous suivons les péripéties de Valt lors de son premier tournoi, et le volume se termine juste avant la finale. Dans Yo-Kai Watch, il n'y pas de tournoi, pas d'évolution des personnages, pas de progression, c'est ce qui différencie ces deux titres. Beyblade Burst se rapprocherait plutôt de Pokemon ou Yu-gi-oh (mais sans la dimension de divinité de ce dernier).

Mais contrairement à Pokemon ou Yu-gi-oh, je trouve que les toupies, manquent de charisme. Il est facile d'apprécier un Pikachu, un Dracofeu ou le Magicien des ténèbres. Mais là, c'est difficile de s'attacher à une toupie. Alors même si en fond on nous montre un personnage (dans le cas de la toupie de Valt c'est un chevalier) ça ne dégage pas le même charisme, parce-que ben…c'est juste une toupie^^

Les dessins sont très biens, les scènes de combats sont vraiment très dynamiques et on comprend parfaitement les affrontements entre les toupies. Les effets de vitesse sont très mis en scène et donnent du pep's aux affrontements.

J'ai un petit bémol, concernant les personnages féminins. Je trouve dommage qu'il n'y ai que des garçons qui s'affrontent dans le tournoi. Les deux seules femmes du manga sont la mère et la petite soeur de Valt, qui travaillent dans la pâtisserie familiale. Je me doute bien que Beyblade est une licence destiné aux jeunes garçons, mais bon, les filles aussi ont le droit de jouer avec des toupies si elles le désirent.

Ce premier tome m'a fait une bonne impression, il semble que le titre puisse bien progresser par la suite, et qu'un fil rouge puisse s'installer. Je serais curieux de lire de deuxième tome pour voir la finale du tournoi et surtout voir comment va évoluer le titre par la suite.

Pour la traduction, on retrouve Julien Pouly qui officiait déjà chez Kazé sur le titre Kuroko's Basket et plus récemment sur Freaky Girls chez Pika. Il maitrise donc très bien les univers scolaire et la lecture se fait sans aucun soucis.

L'édition de Kazé est comme toujours, très soignée, aucune coquilles, pas de bavure d'encre, pas de page trop fine. Beyblade Burst étant publié dans la game Kazé Kids, ce tome était sous blister et contenait une très jolie carte postale en cadeau.

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Petit univers qui me rappelle l'époque où je regardais le dessin animé sur Gulli.
Le personnage principal et ses collègues sont bien jeunes, sans doute trop pour leur apporter de réelles épreuves.
L'entraînement physique pour améliorer les capacités de la toupie m'amuse beaucoup.
On prend les codes habituels et on les utilise, a voir.