Cibi, Magda et Livi grandissent en Slovaquie lorsque les déportations sévissent. Leur père, il y a des années de cela avant de mourir, leur a fait promettre que quoi qu'il arrive, rien ne devait les séparer. Alors lorsque Livi est convoquée par les nazis, Cibi décide de l'accompagner à Auschwitz. Et dans cette cruauté inhumaine, Magda les rejoindra bientôt.
J'ai lu
le tatoueur d'Auschwitz en avril et je l'ai dévoré en un rien de temps. Je l'avais trouvé très bien raconté et profond. Concernant
Les soeurs d'Auschwitz j'ai été un peu déçue. le livre se découpe en deux parties: leur histoire des camps et comment elles se sont reconstruites en partant en Israël.
J'ai adoré la première partie mais j'ai moins apprécié la deuxième. J'aurais imaginé qu'elle évoquerait les guerres mais ça a plutôt tourné en mariage pour tout le monde et petite maison en ville ou à la ferme pour toutes les soeurs.
En soi, je suis contente qu'elle ait mis en avant qu'on pouvait survivre à tout ça, en être marqué à vie et s'en remettre, continuer à avancer. Mais la moitié du livre c'était peut-être trop et un peu redondant.
Par contre, j'aime toujours autant la plume de l'autrice et sa manière de nous transmettre les émotions de ces personnes. Sa mission de rendre visible aux yeux de tous ce qui est arrivé dans les camps est remarquable et cela doit parfois être dur à porter.
Et puis ce qui n'est pas négligeable, mon coeur a continué de se briser un peu plus. Je m'énervais seule pour toute cette cruauté dont l'être humain a été capable. Ça donne vraiment la nausée...