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N'étant pas initié aux Principes mathématiques de la philosophie naturelle, je n'ai pas trouvé d'intérêt pour ce roman.
L'auteur site des noms célèbres mais ces gens célèbres sont présentés dans d'autres fonctions pour lesquelles ils sont connus, il manque des liens pour adhérer au roman
Le style m'a semblé pleurnichard même si le jugement en sorcellerie est dramatique et inhumain.
Le roman ne m'a pas plu

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Un roman philosophique et scientifique plein d'aventures et d'ironie, dans la lignée de Swift ou du "Candide" de Voltaire. Dans cette période qui marque la fin de la Renaissance et l'entrée dans le Siècle des Lumières, la lutte acharnée d'une femme de sciences contre le fanatisme religieux. Mais aussi des questions sur l'influence des livres et les dérives, de tous bords, qu'ils peuvent entraîner.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Mon avis :
Qu'est-ce donc que ce pavé de presque sept-cents pages qui nous parle de Newton et de sorcières ? Un roman historique ? Oui, certainement, puisque nous y croisons des personnages tout droit sortis de nos livres d'Histoire. Mais pas seulement, parce que le narrateur se permet quelques digressions vers des époques postérieures ou antérieures à celle du récit. de plus, le narrateur est… un livre ! Pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit ni plus ni moins d'un des livres les plus importants de cette époque : les « Principes mathématiques de philosophie naturelle » d'Isaac Newton. Alors, est-ce un roman fantastique ? Mise à part cette bizarrerie, pas vraiment. On parle de sorcières, oui, mais du genre de celles qu'on brûlait, en ces temps où la science commençait à peine à soulever le voile de l'obscurantisme le plus fanatique. Pas de sorcière de conte de fée ou de mondes fantastiques. D'ailleurs, plus que de sorcières, on parle surtout de ceux qui les chassaient pour les occire, et de ceux qui voulaient les chasser de pensée humaine.
Pas un roman fantastique, donc, et pourtant ! En cette fin de dix-septième siècle, le fantastique était omniprésent. Parmi la population la moins instruite, on le rencontrait sous la forme de superstitions et de croyances soigneusement entretenues par les dévots de la chrétienté, qu'ils soient catholiques, protestants ou d'une autre obédience. le diable était le bâton, le paradis la carotte et les ouailles avançaient en troupeau discipliné. Face à ce fantastique fantasmé, les érudits s'émerveillaient des dernières découvertes de la science dont les expériences montraient parfois des phénomènes bien plus étranges que les histoires racontées aux veillées… Et comme les savants n'avaient pas encore tout décrypté, il n'était pas toujours facile de reconnaître ce qui relevait de la physique de ce qui était du domaine du divin.
Oui, le fantastique était partout, même dans la science, mais comme nous le rappelle le livre de Newton, Philosophiae naturalis principia mathematica dans sa langue natale, la science était indissociable de la philosophie.
J'imagine déjà certains lecteurs : « sept-cents pages d'Histoire, de science et de philosophie… quel ennui ! Ce n'est pas pour moi ! » Détrompez-vous, ce livre est pour tout le monde ! Loin d'être fastidieux, ce pavé se dévore avec délice. Il est érudit, certes, mais jamais rasoir ni difficile à suivre. le personnage principal, Jennet, est une vraie héroïne de roman d'aventure, et si sa grande oeuvre est de nature intellectuelle, sa vie est pimentée de péripéties toutes plus haletantes les unes que les autres. On suit ses tribulations avec un réel plaisir, mais c'est avant tout par son esprit que cette fille de chasseur de sorcières nous séduit. Elle est brillante, passionnée, courageuse. Elle se lève contre l'absurdité de son siècle et ose, malgré sa condition féminine, remettre en question l'Église et le Pouvoir.
Tout cela donne un roman passionnant, riche et joyeusement iconoclaste qui allie plaisir intellectuel et divertissement, amusement et réflexion dans une écriture débridée et surprenante. Ne vous fiez pas aux apparences : ce gros volume est d'abord un grand livre. Si vous ne deviez en lire qu'un cet été, alors choisissez le dernier chasseur de sorcière.
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Cette histoire nous est contée par les Philosophiae naturalis principia mathematica, de Newton, eux-mêmes, texte important dans l'histoire de la science et véritable "bible" pour l'héroïne.
Celle-ci s'appelle Jennet. Elle est la fille de Walter Stearne, piqueur de Colchester, autrement dit, chasseur de sorcières. Mais la jeune fille va suivre des voies plus rationnelles que celles de son père et de son frère, surtout à la suite de la condamnation pour sorcellerie de sa tante chérie, qui est également son professeur. Elle n'aura de cesse toute sa vie durant de prouver de façon scientifique l'absurdité des croyances obscurantistes en de quelconques forces diaboliques.
James Morrow avec une érudition et une intelligence subtiles nous entraîne dans une histoire aux dimensions philosophiques mais de façon aucunement ennuyeuse.
Nous suivons Jennet, depuis ses douze ans jusqu'à la fin de sa vie, femme à la force de caractère surprenante, toujours forte devant l'adversité, et qui fait du savoir un moteur des plus importants pour surmonter tous les obstacles et autres aventures qu'elle rencontrera au cours de sa vie tumultueuse.
D'Ipswich au Nouveau-Monde, les péripéties seront nombreuses et les personnages toujours bien campés. Nous aurons d'ailleurs l'occasion de croiser notamment Newton ou Montesquieu; et de place en place, les Principia interviendront pour rappeler leurs propres combats.
Un excellent roman, sur lequel plane l'ombre de Voltaire, satire pleine d'humour qui se dévore avec beaucoup de plaisir.
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Quel excellent livre ! Et qu'il supporte bien le relecture ! Une intrigue bien ficelée , des personnages attachants, une érudition jamais démentie , un humour distancié digne du grand Voltaire et in fine un grain de folie ( les livres qui écrivent des livres et qui se font la guerre !) voilà beaucoup de qualités mai surtout une lecture salutaire à notre époque où les fous de tous les dieux reprennent du poil (au menton) de la bête et tuent des gens pour des dessins : il convient de se souvenir que la bête immonde de la superstition est encore bien vivante et qu'il y a des combats à mener .
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La lutte entre science et superstition religieuse, incarnée par les livres et par quelques humains singuliers en 1735. Tragique, drôle et beau.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/05/14/note-de-lecture-le-dernier-chasseur-de-sorcieres-james-morrow/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Voici un bien étrange roman, à la fois fascinant mais aussi un peu plombant je dois dire. N'est pas Umberto Eco qui veut et les longues digressions consacrées à Darwin sont un peu pénibles. Néanmoins, le récit , très original de par son style, sauve le livre. En effet, un livre lui-même qui nous narre l'histoire, et ce , entre deux chapitres, c'est assez nouveau! J'ai apprécié ce foisonnement baroque, cette pseudo-ferveur scientifique destinée à mieux démasquer les fausses croyances et montrer les conséquences qu'elles engendrent, tant sur les "sorcières" que sur l'éducation des filles et la morale en vigueur. Ce n'est donc pas une lecture simple, je la conseille plutôt aux amateurs de fantasy bien remuante (de par le style) , de romans historiques et d'aventure.
Niveau lycée.
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