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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans la nature, il y a la proie et le prédateur, le gibier et le chasseur, le winner et le looser. Au niveau cosmique, c'est également vrai entre les humains et une race supérieur d'extra-terrestres dévoreurs de monde.

J'ai trouvé le dessin un peu moins bon que dans les autres opus de la série. Je tiens à le souligner afin d'être parfaitement honnête avec le lectorat sensible à la qualité graphique. Cependant, on ne peut pas dire que c'est mauvais non plus. Je pense que cela pêche dans la précision du trait.

J'ai également pensé que le récit prenait un caractère plutôt naïf avec cette présentation assez grotesque du reptile extra-terrestre qui se permet de goûter un responsable des autorités devant un parterre de militaires sur-armés qui assistent à la scène sans tirer le moindre coup de feu.

Il y a néanmoins de bonnes idées qui sont exploitées même si les explications paraissent impossibles à se réaliser dans la réalité. On trouvera d'ailleurs le même genre de trouvailles dans « la terre vagabonde » qui a inauguré cette collection sur les futurs de Liu Cixin. Et puis, cette histoire de dinosaures intelligents revenant au bercail est assez incroyable.

Le manque de crédibilité affecte un peu ce récit qui demeure assez moyen dans l'ensemble. Pour autant, cela se laisse lire toujours aussi agréablement car il y a des éléments assez intéressants. C'est au final le moins bon de cette collection.
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Cinquième titre que je découvre de la collection Delcourt et je n'ai malheureusement pas été embarquée, par ces extraterrestres !

Je veux bien croire que les petits bonhommes verts existent, qu'ils débarqueraient même pour nous bouffer tout crus. 

Mais j'ai du mal à imaginer que leur vaisseau soit plus grand que la terre au point de l'entourer et d'étouffer toute vie petit à petit, j'ai du mal… 

Remarque pour se débarrasser des êtres vivants en un seul coup, ce serait bien pratique et peut-être que je ne crois pas tant que ça en ces êtres supérieurs… Je n'en sais rien, mais cela a manqué de crédibilité.

Pour autant, cette BD m'a plus fait réfléchir sur l'Homme et ses travers !

Je pourrais pousser plus loin la réflexion jusqu'à dire que c'est le moins bon titre de la série des Liu Cixin que j'ai lu jusqu'ici ! 

Peut-être qu'en nouvelle ça passerait bien, mais en BD ça manque cruellement de crédibilité. Les traits que prête Morvan aux extraterrestres manque de précision, certes, c'est le but recherché et ça donne un côté très années 80, mais quand même un lézard, c'est un peu dépassé comme représentation du genre.

J'imagine que l'idée, c'est de surfer sur la naïveté des êtres humains par opposition à ceux qui débarquent, mais franchement ça ne passe pas. Sauf, peut-être à transposer ça dans une époque différente.
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Des extraterrestres sont en route sur leur planète-vaisseau pour absorber la moindre ressource de notre planète. Un soldat décide alors de tout faire pour éviter cela. le parallèle à faire avec la menace écologique est facile d'accès. Seul bémol pour ce tome : les traits sont un peu moins précis et plus "naïfs". le scenario l'est également entre des hommes politiques un peu bébêtes et des soldats surentrainés mais peu réactifs. Mais cette série reste de très bonne qualité. #LesFutursdeLiuCixinProiesetPrédateurs #NetGalleyFrance
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Terre, dans un futur indéterminé
Un objet spatial étrange, ressemblant à un cristal, est détecté à proximité de la terre. Il véhicule une trace extraterrestre émanant d'une planète réduite à néant il y a soixante mille ans par ce qu'on appelle le Dévoreur : il s'agit d'un vaisseau en forme de roue aux dimensions monstrueuses (diamètre total : cinquante mille kilomètres), habité de créatures géantes, qui vient enserrer la planète ciblée et en pomper toutes les ressources. Après son passage, celle-ci se trouve « recrachée » exsangue, privée de vie car ramenée à son état originel de magma.
Or le Dévoreur, c'est le message d'alerte transmis par le cristal, se dirige vers la terre, sa prochaine proie : il doit l'atteindre d'ici cent ans …

« Proies et prédateurs » est le sixième tome d'une série de bandes dessinées adaptant des nouvelles du fameux auteur de science-fiction chinois, Liu Cixin. J'avais eu le plaisir de lire deux de ses romans (« le problème à trois corps », « La forêt sombre »), aussi ai-je sauté sur l'occasion qui m'était offerte de découvrir une de ses nouvelles.

Chronique d'une extinction programmée, à laquelle le valeureux colonel Dongfang Zhiyan des troupes de défense spatiale tente par tous les moyens de s'opposer, en mobilisant les énergies pour réaliser la prouesse technique qui permettra d'échapper à ce Dévoreur, ce récit de space opera ne manque ni d'envergure, ni de souffle. Il offre même quelques touches d'humour, surtout noir (le piquant recours à un personnage de manga pour visualiser l'empreinte extraterrestre du cristal est l'exception qui confirme la règle), le représentant du Dévoreur, j'ai nommé Grandes-Dents, se montrant volontiers sarcastique à l'égard de nous autres, vermisseaux terriens.

Liu Cixin l'inscrit dans un temps long, celui des civilisations qui naissent et meurent : il se plaît à brouiller les marques en faisant voler en éclats les repères que son lecteur peut avoir dans ce domaine, pulvérisant au passage l'échelle hiérarchique au sommet de laquelle l'être humain n'hésite pas à se placer. Il s'amuse aussi, à l'occasion, à mettre à mal notre système de valeurs, en envisageant dans certaine situation critique des réactions humaines à contre-courant de ce qu'on pourrait attendre (je pense aux humains « parqués » sur le Dévoreur …). Enfin, il nous présente ce Dévoreur comme extérieur à nous alors que, d'emblée, celui-ci nous rappelle ce que nous-mêmes faisons subir à notre propre planète. La fin de l'histoire apportera d'ailleurs un éclairage plus que pertinent dans ce sens.

Tout se tient et l'auteur transmet ce qu'il veut démontrer, mais j'ai de prime abord bloqué sur le Dévoreur : concrètement, je n'arrivais pas à concevoir qu'un tel vaisseau puisse réellement exister, avec son gigantisme littéralement inimaginable et puis, ce Grandes-Dents genre dinosaure humanoïde, je n'y croyais pas non plus (du coup, au lieu du sense of wonder, c'est mon sense of scepticism qui était au rendez-vous). Réflexion faite, je me suis dit qu'il ne fallait pas être aussi premier degré, on était en mode allégorique, pour illustrer que nous pouvions être aussi petits vis-à-vis d'une espèce autre que des fourmis le sont pour nous (on est bien dans l'optique de nous faire perdre nos repères). Admettons. Ceci étant, j'ai regretté que le récit ne soit pas davantage incarné : il se focalise en effet sur un unique représentant humain, à la tête de ceux affrontant les événements. Mais il était sans doute difficile de faire autrement, puisque c'est le seul à se voir doté d'une longévité suffisante pour être en mesure d'intervenir sur le long terme.

L'album en lui-même, techniquement parlant, est un sans-faute. La narration est rythmée, autant que les planches, avec leurs cadrages dynamiques et variés mettant en valeur des images souvent spectaculaires. le graphisme, fouillé, ne manque pas d'attrait, et l'ensemble est richement mis en couleurs.
« Proies et prédateurs » est un space opera où il est autant question d'espèces que d'espace, qui interroge de manière originale le rapport que nous entretenons avec notre planète terre. A découvrir !

P.S. : J'ai lu et commenté cette BD dans sa version numérique, reçue via NetGalley. Je suis ensuite allée la voir en librairie et waouh, elle est magnifique ! Les couleurs sont éclatantes et, au milieu du livre il y a une superbe quadruple page qui se déplie. J'en ai profité pour feuilleter les autres albums de la série et je n'ai pas dit mon dernier mot avec elle 😉.
Lien : https://surmesbrizees.wordpr..
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