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Les futurs de Liu Cixin tome 6 sur 15

JD Morvan (Autre)Yang WeiLin (Autre)
EAN : 9782413030157
108 pages
Delcourt (05/10/2022)
3.54/5   24 notes
Résumé :
Un surprenant émissaire informe l'ONU que des extraterrestres sont en route sur leur planète-vaisseau en forme de tore, le Dévoreur. Ceinturant notre planète, ils en absorberont la moindre ressource, puis la recracheront comme on le fait d'un noyau. Notre fin est inéluctable : leur supériorité technologique ne laisse aucun doute. Un soldat met en oeuvre tous les moyens imaginables pour riposter.
Que lire après Les futurs de Liu Cixin, tome 6 : Proies et prédateursVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Dans la nature, il y a la proie et le prédateur, le gibier et le chasseur, le winner et le looser. Au niveau cosmique, c'est également vrai entre les humains et une race supérieur d'extra-terrestres dévoreurs de monde.

J'ai trouvé le dessin un peu moins bon que dans les autres opus de la série. Je tiens à le souligner afin d'être parfaitement honnête avec le lectorat sensible à la qualité graphique. Cependant, on ne peut pas dire que c'est mauvais non plus. Je pense que cela pêche dans la précision du trait.

J'ai également pensé que le récit prenait un caractère plutôt naïf avec cette présentation assez grotesque du reptile extra-terrestre qui se permet de goûter un responsable des autorités devant un parterre de militaires sur-armés qui assistent à la scène sans tirer le moindre coup de feu.

Il y a néanmoins de bonnes idées qui sont exploitées même si les explications paraissent impossibles à se réaliser dans la réalité. On trouvera d'ailleurs le même genre de trouvailles dans « la terre vagabonde » qui a inauguré cette collection sur les futurs de Liu Cixin. Et puis, cette histoire de dinosaures intelligents revenant au bercail est assez incroyable.

Le manque de crédibilité affecte un peu ce récit qui demeure assez moyen dans l'ensemble. Pour autant, cela se laisse lire toujours aussi agréablement car il y a des éléments assez intéressants. C'est au final le moins bon de cette collection.
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Cinquième titre que je découvre de la collection Delcourt et je n'ai malheureusement pas été embarquée, par ces extraterrestres !

Je veux bien croire que les petits bonhommes verts existent, qu'ils débarqueraient même pour nous bouffer tout crus. 

Mais j'ai du mal à imaginer que leur vaisseau soit plus grand que la terre au point de l'entourer et d'étouffer toute vie petit à petit, j'ai du mal… 

Remarque pour se débarrasser des êtres vivants en un seul coup, ce serait bien pratique et peut-être que je ne crois pas tant que ça en ces êtres supérieurs… Je n'en sais rien, mais cela a manqué de crédibilité.

Pour autant, cette BD m'a plus fait réfléchir sur l'Homme et ses travers !

Je pourrais pousser plus loin la réflexion jusqu'à dire que c'est le moins bon titre de la série des Liu Cixin que j'ai lu jusqu'ici ! 

Peut-être qu'en nouvelle ça passerait bien, mais en BD ça manque cruellement de crédibilité. Les traits que prête Morvan aux extraterrestres manque de précision, certes, c'est le but recherché et ça donne un côté très années 80, mais quand même un lézard, c'est un peu dépassé comme représentation du genre.

J'imagine que l'idée, c'est de surfer sur la naïveté des êtres humains par opposition à ceux qui débarquent, mais franchement ça ne passe pas. Sauf, peut-être à transposer ça dans une époque différente.
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J'attends toujours avec une grande impatience les nouveaux albums de la collection Les futurs de Liu Cixin et nous voilà déjà à la sixième nouvelle adaptée. Cette collection plus que les recueils de nouvelles publiés, nous montrent l'étendu du talent du plus mondialement reconnu auteur de science-fiction Chinoise.
Dans Proies et Prédateurs où le futur et le passé se retrouvent confrontés l'un à l'autre, l'humanité devra de nouveau se surpasser pour faire face à une immense menace, celle de voir la planète Terre engloutie par le Dévoreur. S'engage alors une course contre la montre.
Comme très souvent en SF et encore plus chez Liu Cixin, la fiction sert à dénoncer, à mettre en garde, à se questionner sur l'humanité, nos sociétés. C'est une nouvelle fois le cas ici où l'on réalise facilement un parallèle entre la menace du Dévoreur et la menace écologique.
Si le scénario est une nouvelle fois très réussi, j'ai trouvé que graphiquement cet album était légèrement en dessous des autres notamment du premier La Terre Vagabonde. Globalement cela reste un bel ouvrage que je vous conseille d'acquérir. Si j'ai la chance de lire régulièrement en services de presse numériques les nouveaux tomes, je commande systématiquement un exemplaire chez ma libraire tant cette collection se doit d'être présente chez tous les amateurs de SF et de BD.
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Je n'ai pas encore lu sa grande série le problème à trois corps mais j'apprécie ses adaptations en bande dessinée de certaines de ses nouvelles. Ses histoires sont toutes différents et parlent du futur de l'humanité sous différentes facettes. Dans ce futur, le Dévoreur, un envahisseur venu de l'espace, ous forme de tore s'apprête à manger la Terre pour en épuiser ses ressources et sa population.
Le début est très fort, on ne donne aucune chance à ces hommes et pourtant, un des émissaires leur donnent une chance de s'en sortir. Quelle imagination ce Liu Cixin ! L'agent du Dévoreur, une sorte de grand reptile féroce, parait peu sympathique à regarder (mais c'est le principe du méchant) et son homologue humain n'est vu que pour ses actions, il manque le côté émotionnel. Par cet envahisseur, Liu Cixin fait l'effet miroir de l'humanité : on ne cherche qu'à s'enrichir, s'agrandir sans penser à notre Terre. Encore un bon cru, bien relevé par les dessins de JD Morvan, même si j'ai trouvé le combat final un peu trop long et trop discutaillé (malgré la pertinence de certaines réparties).
#Proiesetpredateurs
#NetgalleyFrance
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Un mystérieux émissaire prévient la Terre. le dévoreur arrive. Cet immense anneau va enserrer la Terre et absorber toutes les ressources qui la composent. Mais un soldat va tout mettre en oeuvre pour sauver l'humanité.
Encore un fois, je suis bluffée par un album de cette série. L'histoire est d'une inventivité folle et son adaptation en BD vraiment à la hauteur. Les dessins de Yang Weilin donne vie à cette aventure de fin du monde avec moults détails. Les couleurs sont très belles et l'univers visuel donne de l'épaisseur à l'histoire.
Côté intrigue, sous couvert de récit d'anticipation, Liu Cixin dénonce à travers ce récit les ravages d'une surconsommation des ressources, faisant passer l'humanité de destructeur de notre monde à proie d'une civilisation encore plus vorace. Et puis la fin de l'histoire, lumineuse, donne une touche d'espoir sur le destin de notre planète.
Un album à nouveau très réussi au coeur d'une série SF indispensable à toute bédéthèque.
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critiques presse (2)
Bedeo
07 novembre 2022
Nouvelle originale et féroce, Proies et Prédateurs ne met pas en avant le Predator de science-fiction mais un futur de Liu Cixin où l’humanité n’a aucune chance, vaincue par l’avidité, toutefois pas la sienne...
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
18 octobre 2022
Certains n’y verront qu’un récit de SF intéressant, d’autres creuseront plus loin, mais sans jamais y voir un pessimiste perceptible, car l’espoir est toujours au bout du tunnel, d’une façon ou l’autre. Et grâce au travail de JD Morvan et de Yang Weilin, ce Proies et prédateurs en devient l’un des opus les plus intéressants de cette collection jusqu’à présent.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
L'ennemi n'est pas un dieu invincible.
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N’oubliez pas que les empires les plus glorieux se sont écroulés pour des raisons de succession.
Les grands hommes en engendrent souvent des petits.
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Quand le futur rencontre le passé…
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