Un troisième tome énergétique et intense où on découvre un monde caché sous les apparences : une société gangrenée par le mal et c'est le commissaire Mornières qui est chargé de rétablir l'ordre naturel.
Un album assez intéressant par son rythme, sa « double lecture » visuelle de cette société mais une histoire qui se termine comme ça... non pas possible ; était-il prévu un quatrième tome ?
Je suis d'autant plus déçu que pour les 2 premiers tomes j'étais un peu circonspect par le contenu de l'histoire et ce troisième tome me donnait un peu plus satisfaction et intérêt et finalement ça se termine brutalement. C'est bien dommage.
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C'était la meilleure chose à faire, tu sais. Je me souviens comment bébé, tu riais quand je faisais le clown devant toi. Mais tu étais en train de te perdre dans les tréfonds. Je ne voulais pas te laisser t'abîmer encore plus. Il n'y avait pas d'autre issue. Il te fallait quitter ta chambre. Il fallait vraiment que tu retournes à la terre. Et que tu te régénères... enfin! C'était la meilleure chose à faire. Pour la première fois, j'ai joué mon rôle de père en te libérant.
Au plus loin que je me souvienne, j'ai toujours détesté tous ces passants interchangeables. Ils sont tous un peu criminels, par leurs propres actes... ou en cautionnant par leurs silences ceux des autres.
- tout va bien ?
- à peu près autant que si on m’avait aspiré le cerveau par les yeux.
Missak, Mélinée et le groupe Manouchian