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« Camilla » marque le commencement de la collection « Succubes » dont le principe de base est simple : réinterpréter les plus grands moments de l'Histoire en accordant le premier rôle aux femmes, et plus spécifiquement aux filles de Lilith, une société secrète ayant pour objectif d'éloigner les hommes du pouvoir. Nul besoin de remonter bien loin dans le passé pour ce premier tome cependant, puisque que c'est à la période post-révolutionnaire que les concepteurs de la série ont choisi de se consacrer. le lecteur se trouve donc plongé au coeur d'une France du XVIIIe siècle bouleversée par la chute de la monarchie et par l'avènement du charismatique Robespierre et de son régime de terreur. Rien à redire en ce qui concerne les décors et les graphismes particulièrement soignés qui ne tardent pas à nous mettre dans l'ambiance.

Tout est cependant loin d'être parfait. L'intrigue, d'abord, peine à captiver le lecteur qui ne la suit que d'un oeil distrait. Les personnages ne sont également pas des plus transcendants, qu'il s'agisse de Robespierre où de toutes les femmes qui gravitent autour de lui (et que l'on a d'ailleurs parfois du mal à différencier). On pourrait également reprocher la trop grande tendance de l'illustrateur à mettre l'accent, y compris lorsque cela n'est pas nécessaire, sur les formes avantageuses (et souvent exposées) des personnages féminins, une manie qu'on retrouvera (malheureusement ou heureusement, le lecteur jugera....) dans les tomes suivants. Un premier album en demi teinte donc, heureusement la suite se fait beaucoup plus convaincante et captivante à mesure que l'on remonte le cours de l'histoire.
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Ayant lu le tome 3 avant ce tome 1, l'origine des ces "Succubes", filles de Lilith en pleine Révolution française, m'était déjà connu. Aucune importance dans la compréhension du récit, puisque dans le même fonctionnement que la série Sorcières chez Dupuis, par exemple (les deux séries sont pour moi comparables en de nombreux points), les épisodes suivent une trame commune, mais sont indépendants les uns des autres dans leur récit propre.
Ici, on plonge dans l'atmosphère plus que tendue et meurtrière de la Terreur ! Robespierre est finalement le héros principal de cette intrigue où son pendant féminin est l'ensemble des filles de Lilith qui semblent le soutenir. On découvre avec effroi l'organisation qui leur fait face, les frères d'Adam, et toute la symbolique d'Adam et Ève est déjà un peu développée dans ces pages.
En somme, nous avons droit à une très belle fiction historique (magnifiques dessins comme de coutume désormais pour cette série), à mon goût, avec juste ce qu'il faut de clins d'oeil factuels que les amateurs apprécieront... la dernière page, notamment, ne peut que ravir...
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Complot politique 1793
Le début d une collection les secrets du Vatican
Le premier tome très décevant
Les autres sont de meilleurs qualités
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Titre du 1er tome de la série Succubes, Carmilla est aussi l'un des personnages phares de l'histoire. Les Filles de Lillith, descendantes des prêtresses de l'Egypte antique, mènent le monde par le bout du nez. Il faut dire que leurs plastiques pour le moins avantageuses facilitent bien souvent les choses en plus de leurs qualités d'intriguantes. Complots politico-religieux, luttes de pouvoir, trahisons… Ces créatures voluptueuses - et disons-le copieusement caricaturées - manipulent à tour de bras dans cette époque troublée du XVIIIème, en pleine tempête révolutionnaire. Instaurer le culte d'Isis en terre chrétienne, voilà un pari osé pour le scénariste Thomas Mosdi.

De nombreux rebondissements à dominante ésotérique ainsi que l'arrivée de multiples personnages de tout bord tendent à perdre le lecteur - un peu paumé - dans un Paris merveilleusement dessiné. Heureusement, le graphisme de Laurent Paturaud vaut largement le coup d'oeil. Mis à part les plantureuses Filles de Lillith qui auraient plus leur place dans un comics, les personnages tout comme les décors sont extrêmement soignés. le dessinateur privilégiant le détail. de plus, les couleurs apportent une ambiance sur mesure au genre ésotérique. Pas vraiment révolutionnaire, ce premier volet divertira cependant les férus du genre.
Lien : http://au.fil.de.mes.lecture..
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Un complot politique, ourdi par un groupe mystérieux agissant dans l'ombre, à l'oeuvre depuis des siècles et fortement teinté de religieux... Déjà vu, non?

Même si c'est plus que rebattu, c'est le genre de thème qui est tout à fait susceptible de me séduire (de l'historique, du mystère, de l'ésotérique puissant). Malheureusement, comment traiter ce genre de thème en 48 pages?? Ben on peut pas, c'est bien le problème. On ne fait que survoler une vague idée : les filles de Lilith, ordre religieux aux membres exclusivement féminin, se battant dans l'ombre contre les fils d'Adam, son pendant masculin, afin de savoir qui manipulera le mieux les rênes du pouvoir. Robespierre, ce tyran sanguinaire qu'on nous présente à l'école, passe ici pour un benêt sans volonté, dont on peut faire ce qu'on veut du moment qu'on fait un bonnet D. Je passe d'ailleurs sur le côté science-fiction de ces poitrines opulentes qui pourtant tiennent toutes seules... Et bon, les brunettes à gros nichons à chaque page ne me font guère d'effet, si ce n'est celui de m'agacer, à force.

Bref, l'idée de départ avait du potentiel, mais le scénario m'a semblé bien léger, il ne se passe pas grand chose. Je nuance un peu cet avis négatif en évoquant les dessins : certes, un peu trop de femmes dénudées inutilement, mais le trait est vraiment habile et ces dessins sont superbes.
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Vous vous souvenez probablement de l’opération Masse Critique organisée par Babelio. Et si il n’y avait pas énormément de choses qui nous intéressaient, il y avait quand même cette BD nommée Succubes, avec sa couverture aguicheuse (oui les brunettes à grosse poitrine, c’est difficile d’y résister quand même). Et bien figurez vous que c’est cette BD que nous avons reçue, en échange donc d’une critique. Première critique de BD de iiD au passage !


Alors on commence par quelques données techniques. C’est un bel album cartonné de 50 pages, toutes en couleur bien entendu et vendu dans le commerce à 12.90€. Outch, oui, la BD européenne ça n’est pas donné. Il s’agit du premier tome de la série Succubes. Ceci dit chaque tome est fait pour pouvoir être lu de manière indépendante. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle, car le rythme de parution étant ce qu’il est, le suspense aurait le temps de se faner. En gros l’histoire est celle ci : Depuis la nuit des temps, les succubes dirigent le monde dans l’ombre en influant sur les grands. Évidemment, comme les succubes ont de gros lolos, il est difficile de leur résister. Pour le premier tome, nous nous concentrons sur la révolution et plus précisément le régime de la terreur.

Déjà qu’il s’agit d’une période relativement complexe et très troublée, alors si on y rajoute des trips de société secrètes et de manipulation… Évidemment, le gros risque c’est de perdre le lecteur. le risque n’est malheureusement pas évité et il y a des moments où on se demande réellement où on en est. C’est dommage, et il faut retourner en arrière pour essayer de comprendre. Enfin, je ne vais pas entrer dans la polémique BD vs Manga, mais c’est clair qu’une histoire complète en 50 pages sur un tel synopsis, c’est forcément casse gueule.

On notera aussi un bon travail de documentation (bien qu’évidemment de nombreuses libertés soient prises) ainsi qu’au final une histoire assez crédible si on ne cherche pas à comprendre les détails.

C’est relativement agréable à lire. Ça ne transcende pas le monde au niveau de l’histoire, mais bon, c’est pas la mort non plus. Et contrairement à ce qu’on pourrait penser au vu de la couverture, la BD ne tombe pas dans le fan-service, les jeunes femmes gardant majoritairement leurs habits. Mais bon, la loi de la couverture vous connaissez.

Mais surtout c’est très agréable a regarder. Nous le savez, je suis plus portée sur le dessin. Et bien là tout ce qu’on peut en dire c’est woah. le dessin est ultra soigné, les couleurs pareil. Les visages sont très beaux, les drapés aussi, je ne sais pas qu’est ce qu’utilise Laurent Paturaud pour mettre en couleur mais c’est superbe. le seul problème c’est que malgré tout, le dynamisme est très mal géré. Parfois on ne comprend l’action que grâce au mouvement des cheveux… Un peu limite quand même. Mais on a plutôt l’impression d’être face à une jolie peinture figée qu’au cœur d’une BD d’action. Heureusement pour nous, les scènes d’actions sont quand même peu nombreuses.

Au final, ça donne une bonne BD. Pas une BD qui restera dans les annales non, pas une BD que j’aurais acheté non plus, car je ne suis pas un afficionado du genre, mais une BD agréable à lire et très jolie. Je reste en admiration devant les superbes cases.

Succubes nous a cependant tout de même assez conquis pour qu’on soit enclin à acheter sa suite, malheureusement nous n’avons aucune idée de quand sortira le second tome. le site de Soleil n’en disant rien. A noter tout de même qu’il semblerait que la série ait été prépubliée dans Lanfeust Mag.
Lien : http://ifisdead.net/livres/c..
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Alors là, j'avoue, ils m'ont un peu larguée dans cette histoire, les auteurs. Bon, d'accord, c'est un peu de ma faute : je n'aurai pas du la lire à 2 heures du matin. Et puis je ne suis pas sûre d'être le public cible : je ne suis pas plus férue d'Histoire que la lectrice lambda, et les jolies filles très peu vêtues ne me font pas plus d'effet que ça.

J'ai tout de même compris que : d'un côté, on a des filles très très jolies qui font partie d'une secte secrète qui cherche à dominer le monde, et de l'autre on a des mecs très très moches qui font partie d'un secte secrète qui cherche à dominer le monde (c'est comme chez Marvel, on sait tout de suite qui sont les bons et les méchants). Tout ça sur fond d'Histoire, bien entendu. Et c'est tout ? Ben, oui. Il n'y a pas grand chose d'autre à ce stade, et les personnages ne sont pas très attachants.
Les hommes politiques se font manipuler comme des pantins dès qu'une succube tombe la chemise, et elles n'hésitent pas à payer de leur personne pour mener leur projet à bien. C'est dévalorisant tant pour les femmes - nombre d'entre elles sont capables d'influencer un homme en restant habillée - que pour les hommes - nombre d'entre eux sont toujours parfaitement capables de faire fonctionner leurs neurones en présence d'une femme nue.

Cela dit, le dessin est superbe. Les personnages, les décors, le choix des couleurs, tout concorde à donner une ambiance de conspiration et de terreur.
Côté scénario, les auteurs ont visiblement fait leurs devoirs car tous les faits historiques sont certainement rigoureusment authentiques (je suppose, je n'ai pas vérifié dans le détail), et toute la page Wikipedia dédiée aux légendes des succubes s'y retrouve. En vrac. Au lecteur de faire le tri entre les mythologies égyptienne, hébraïque, chrétienne, etc...
C'est probablement là qu'ils m'ont perdue.
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J'avoue sans détour que le trait me plait. Non, pire, j'adore ! Même si quelques proportions bizarroïdes (des têtes notamment) sont visibles, on en reste pas moins assis sur son illustre popotin de par les couleurs magnifiques pour illustrer ces ambiances sombres. Cependant, on note du "tout au tout": soit les personnages sont magnifiques, dignes de statues grecques, soit à l'inverse, ils se révèlent réellement moches. Question de choix...
.

Quand bien même la thématique de la cabale se révèle très fort, le fait de prendre en compte le lecteur ne m'a pas intéressé : le récit pseudo-historique ne m'a jamais fait b*nder, les filles à gros seins, non plus.
Je ne vous révèlerai pas s'il s'agit du mythe de la véritable succube ou s'il s'agit d'un autre trésor caché. Mais ces femmes, les amants de Lilithe s'évertuent dans un complot qu'elles tiennent entre leurs poings. On ne loupera pas la très légère référence à la féminité avec les gros seins à tout va. Mais rassurons-nous ce sont des filles de "Soleil". Et ça, on ne peut pas aller à leur encontre: c'est comme une marque de fabrique.
(chronique complète sur le blog)
Lien : http://livrement.wordpress.c..
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8 novembre 1793. Manon Roland, une figure de la Révolution Française, meurt sous le couperet de la guillotine, quelques jours après le décès de l'humaniste Olympe de Gouges. Avec elles, les espoirs des Filles de Lilith s'éteignent une fois encore dans la plus terrible injustice.

Rue du Faubourg-Saint-Honoré, Camilla attend Robespierre dans ses appartements. le tyrannique et mystique Robespierre, son amant. L'une des plus redoutables machinations de notre Histoire vient de s'enclencher, selon un plan vengeur qui n'épargnera rien ni personne.


Les succubes sont des démones qui se servent de leur pouvoir sexuel pour prendre possession d'un homme et le mener à sa perte, notamment pendant son sommeil. Ici le principe est détourné pour nous présenter des personnages réels, presque humains, qui interviennent au grand jour pour manipuler les grands de ce monde en ébullition qu'est la France de la Révolution française. Curieusement j'ai pensé au Chant des Stryges pour le fond de l'histoire, celui de créatures légendaires qui oeuvraient dans l'ombre à la conduite du monde… Mais ici le scénario tourne vite court, il n'y a pas une once de réalisme dans la conduite du récit. Pire que ça, on nous montre des personnages historiques, tels Robespierre, dans des attitudes assez ahurissantes, à mille lieues du personnage tel que la chronique nous l'a rapporté. Autre problème, le brassage des mythologies et des figures mystiques, sans aucun souci de cohérence. Certes, le succube est une figure universelle, mais cela n'autorise pas une aussi grande dispersion.

Le décor historique n'est pas inintéressant, avec quelques références aux manoeuvres politiques à l'assemblée constituante par exemple.

Côté graphisme, Laurent Paturaud a du talent, c'est un fait, ses ambiances et ses cadrages sont plutôt réussis, ainsi que ses personnages féminins, tous plus gironds les uns que les autres. Dommage que ces personnages aient l'air de sortir du même moule…

Difficile d'être enthousiaste pour une bd aussi ratée, même si le dessin est loin d'être désagréable…
Lien : http://ansible.over-blog.net..
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Nous sommes en 1793, dans un Paris où la guillotine ne chôme pas. Dans ce décor sanglant où la République peine à naître vraiment, Robespierre est un seigneur tout puissant. Pourtant, il est guidé dans l'ombre par une femme étrange, belle et envoutante qui use de ses charmes pour parvenir à ses fins. Cette « succube » appartient à l'Ordre de Lilith, une sorte de confrérie ne réunissant visiblement que des femmes sublimes aux yeux cernés de noir et à la poitrine généreuse. Ce premier tome de la bande dessinée conte l'affrontement entre cette confrérie, féminine et sexy, et une autre, composé de moines masculins. Au milieu, les personnes historiques tels Robespierre ou Bonaparte, qu'on aperçoit en fin d'ouvrage, apparaissent finalement comme des pantins servant des intérêts qui les dépassent.
Soyons clair : cette bande dessinée est loin d'être originale. On y revisite l'histoire officielle qui ne serait finalement que la partie immergée de l'iceberg, la vérité étant aux mains de groupes existant depuis la nuit des temps et agissant dans l'ombre. Pour autant l'histoire est plaisante et bien fichue. Les dessins de Laurent Paturaud sont très agréables à regarder, à la fois sombres et chargés d'érotisme. Bon, on peut regretter que, encore une fois, toutes les femmes soient représentées comme des bombes à gros seins et que certaines scènes ne soient qu'un prétexte pour dessiner ces succubes nues ou topless. En même temps, la couverture, présentant une femme vêtue seulement d'un voile très transparent donne le ton : on lit cette BD autant pour se régaler de jolies formes que pour découvrir une histoire de la révolution française revisitée.
En somme, cette BD, sexy et plaisante mais assez superficielle dans le scénario, enchantera les amateurs du genre mais risque de décevoir les autres.
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