Le vent nous portera

Je suis anglaise, Bennett. Nous n’avons pas vocation à être… chaleureux.

Concentre-toi sur la bibliothèque, se disait-elle en remontant le couvre-lit jusqu'à son menton et en se bouchant les oreilles. Tant que tu as ça, tu n'as pas tout perdu.

La vie et la joie de langues enflammées,
Et que, quittant ton antre, enchaînés en harmonie,
Je puisse éveiller le monde aux yeux troubles, et m'y déverser

Assurez-vous que votre parapluie est à l'envers
Echangez-le contre un bouquet de soleil et de fleurs
Si vous voulez les choses que vous aimez,
Vous devez rester sous les ondées...

Chevaucher jusqu'aux maisons les plus reculées et fournir de quoi lire à ceux qui ne sont pas capables de se rendre aux bibliothèques du comté (...) contribuer au développement de l'éducation, aider à apporter le savoir dans ces endroits où il manque cruellement aujourd'hui (...) ramener la connaissance et l'apprentissage au premier plan dans le monde rural

Sans se démonter, Mrs Brady observa l'assemblée.
(...)
Il sembla qu'un grand nombre de paires de chaussures nécessitait soudain une grande attention.

Les habitants de Bailleyville descendaient des Celtes, d'Ecosssais et de familles irlandaises, qui pouvaient s’agripper à leur rancune jusqu'à ce qu'elle soit desséchée comme une lanière de bœuf et n'ait plus aucune ressemblance avec ce qu'elle était à l'origine.

Peu importe ce que la ville pense de vous - vous ne pouvez rien y faire, de toute façon. Mais quand vous vous tournez vers les grands espaces, la beauté s'offre à vous.

Si les gens de la région refusaient de prendre ses livres, on ne la laisserait jamais faire ce travail. Elle s’imagina soudain de retour dans la maison des Van Cleve, son silence pesant, les regards perçants d’Annie. Là où les heures s’étiraient à l’infini dans l’ennui.

« Le mariage, dit-on, réduit de moitié les droits de l’un et double les devoirs de l’autre. »
Louisa May Alcot