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Citations sur L'enseignement de Mâ Ananda Moyî (64)

L’origine de nos souffrances, c’est que nous nous agrippons à un aspect que nous croyons réel. Ce qu’il faut comprendre, c’est que la joie vraie n’existe que dans la vie spirituelle. Le seul moyen d’en faire l’expérience est de connaître et de comprendre ce qu’est réellement l’univers. Nous devons orienter notre esprit pour voir que le monde entier est divin.
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Le moment viendra – et il viendra forcément – où l’on perçoit en fait cette forme universelle de l’Un qui imprègne tout. C’est ce que vous avez entendu dans l’exposé du Bhâgavata-Purâna où il est parlé du corps universel du Seigneur, un corps qui comprend tout, les arbres, les fleurs, les feuilles, les collines, les montagnes, les rivières, les océans, etc. Ses formes et déguisements innombrables varient à l’infini. « Celui qui revêt de multiples aspects, qui crée et détruit sans cesse, c’est Lui l’Unique que j’adore. » Dans la mesure où vous parviendrez à une reconnaissance toujours plus pleine et plus large de la Vérité, vous découvrirez l’unité entre vous et chacune de ces formes innombrables. Cette immensité comprend différentes formes, différents modes manifestés de différentes manières, sans fin, sans nombre – et pourtant, il y a fin et nombre. Quand le sâdhak entre dans cet état, il prend conscience de la transformation perpétuelle de toutes les formes, de tous les genres. Il éveille en soi la compréhension vraie, c’est-à-dire il découvre que le Soi suprême Se manifeste en tant que pouvoir de compréhension. Lorsque le cours des pensées d’un être se détourne des choses du monde, se retourne et s’oriente vers l’intérieur, l’Un se révèle Lui-même sous la forme du « talent caché ». Regardez le monde sans cesse changeant ; ce qui existe l’espace d’un instant n’existe plus l’instant qui suit, l’être pénètre continuellement dans le non-être – alors qui est ce non-être ? Même le non-être existe.

Il faut ajouter à ce sujet que si quelqu’un veut trouver la Vérité, il doit la voir dans chaque chose là où elle est, et non pas la chercher dans une chose de préférence à une autre. C’est un Royaume sans fin où même ce qui est perçu comme non-existence est également une expression de l’Un. En chinmayi, le monde spirituel pur, toutes formes, quelles qu’elles soient, sont toujours éternelles. Simultanément donc, et au même lieu, il y a non-existence aussi bien qu’existence, et également il n’y a ni existence ni non-existence – et si vous voulez l’on peut aller encore beaucoup plus loin !

De même que la glace n’est rien d’autre que de l’eau, ainsi le Bien-aimé est sans forme, sans qualité, et la question de manifestation ne se pose pas. Lorsqu’on l’a compris, on a réalisé son propre Soi, car si je trouve le Bien-aimé je me trouve moi-même, je découvre que Dieu est mon propre Soi identique à moi-même, mon Soi le plus intime, le Soi de mon Soi. Ainsi, selon les exigences du temps et des circonstances, différentes possibilités peuvent se faire jour ; par exemple, la révélation de mantras et même des Védas entiers par les anciens rishis qui voyaient les mantras. Tout cela s’effectuera selon le karma individuel et la disposition intérieure de l’adorateur.
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Ce que l'on pense, on le devient.
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En fait il n'existe jamais rien d'autre que l'Instant unique. De même qu'un seul arbre contient d'innombrables arbres, d'innombrables feuilles, une quantité infinie de mouvements et d'états statiques, de même un instant contient un nombre infini d'instants et en tous se trouve l'Instant unique. Et cet instant suprême réunit mouvement et repos.
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Quelle que soit l’image qui surgisse à votre esprit, contemplez-la ; observez sous quelle forme Dieu veut Se présenter à vous. La même forme ne convient pas à tout le monde. Pour certains, Râma sera plus utile, pour certains, Shiva, pour d’autres Pârvatî et pour d’autres encore le Sans-forme. Sans aucun doute, Il est sans forme ; mais en même temps, soyez attentif à la forme particulière sous laquelle Il vous apparaît afin de vous montrer la voie. En conséquence, quelle que soit celle de Ses formes qui apparaît à votre esprit, vous devez la contempler dans le moindre détail.
(...)
Cet univers, direz-vous, n’est que l’unique Soi. En tant que Soi, chaque forme est Lui dans Sa propre forme ; c’est-à-dire le Soi, l’Éternel révélé sous forme visible. Qu’est-ce que cela implique ? La non-action (akriyâ). Dans quel sens ? Seule l’action consacrée à Dieu est une action vraie. Tout le reste est inutile et par conséquent n’est pas action du tout. Cela, c’est votre idée du point de vue du monde. Mais ici cette sorte d’action n’existe pas. Qu’est-ce donc qui existe ici ? L’action du Soi. Lui-même en tant qu’action ; Lui-même en tant que forme, et pour cette raison on le nomme sâkâra (avec forme) ; Lui-même en tant que qualité (guna), et pour cette raison on le nomme saguna (avec qualité). Là où le Seigneur (Ishvara) se manifeste, quoi que ce soit qui appartienne à Sa divine splendeur se manifeste. C’est Lui-même qui apparaît dans l’action tout en restant le non-agissant. Lui – en tant que tel – est l’Essence de la Vérité absolue. Non-action (akriyâ), et pourtant forme ! Une forme signifie prise d’un corps (mûrti). Où il n’y a ni action ni acteur, quelle action peut-il accomplir, et qui doit être l’auteur de l’action, et où ? Il n’est pas révélé dans ce que vous considérez comme le fait d’être lié par l’action. Il est Lui-même l’action (krîyâ). Lui, l’Éternel qui ne peut jamais être détruit. Détruit (nashta) signifie « qui n’est pas le Bien-aimé » (na-ishta), celui qui ne peut jamais ne pas être désiré (anîshta) : car Il est la seule et unique chose désirée par toute la création, le Bien-aimé.

Maintenant vous devriez comprendre que l’Un qui est « sans forme » (nirâkâra), sans qualités (nirguna) est aussi avec forme et avec qualités. Entre l’eau et la glace, pouvez-vous dire ce qui, dans leur essence, les différencie ? Pouvez-vous le dire ? Donc Lui seul est, et rien que LUI. Celui qui est pure Conscience et pure Intelligence a beaucoup de formes et de contours, et en même temps Il est sans forme.
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Il existe des exemples de réalisation du Soi survenue par la grâce de Dieu, alors que d'autres fois on s'aperçoit qu'Il éveille en certains une soif insatiable de Vérité. Dans le premier cas, la réalisation vient spontanément, dans le second, l'on n'y parvient qu'après de nombreuses épreuves. Mais tout ceci n'est que l'oeuvre de Sa miséricorde.
L'homme croit être l'auteur de ses actions, alors qu'en réalité tout est dirigé par "Cela", le lien est "Cela" et "Cela" est la source d'énergie.
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Le gourou n’est pas un précepteur ordinaire. Le gourou, c’est celui qui peut délivrer l’homme du devenir (bhava sagara).

Il n’existe aucune différence entre Dieu, le gourou et le Soi. La grâce de Dieu, qui est immanent, prend pitié de Ses adorateurs et Se manifeste à eux selon leur degré de développement. L’adorateur pense qu’il s’agit d’un homme et s’attend à avoir avec lui les relations humaines habituelles. Mais le gourou, qui est Dieu ou le Soi incarné, œuvre de l’intérieur… Ainsi le gourou est à la fois extérieur et intérieur. De l’extérieur il provoque le choc qui oblige le mental à se tourner vers l’intérieur, de l’intérieur il l’attire vers le Soi.

L’expérience de l’éveil spirituel du disciple déclenchée par la grâce du maître est comparable à celle de l’éléphant qui se réveille parce que dans son sommeil il a vu un lion. De même que l’apparition en rêve d’un lion tire l’éléphant de son sommeil, de même un seul regard du maître dissipe la brume de l’ignorance qui entoure le disciple et le met face à face avec le réel.

Le charbon s’allume très lentement, tandis que le charbon de bois s’allume relativement plus vite et que la poudre de canon s’enflamme sur-le-champ.

Le tigre ne lâche jamais sa proie ; de même le gourou n’abandonne jamais celui sur qui il a porté son regard.
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La vision ordinaire n'est pas une vision.

La vision réelle est celle où il n'y a plus « celui qui voit » et « ce qui est vu ».

Elle ne dépend pas de l'oeil, si ce n'est l'oeil de la sagesse.

Dans la vision qui se passe de l'oeil, il n'y a plus de place pour la di-vision
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Les joies que l’on trouve dans les objets des sens sont évanescentes. Elles ne sont ni durables ni permanantes. Mais là où se révèle Dieu, Dieu seul, il n’existe rien de tel que l’impermanence.
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L'appeler à grands cris n'est jamais vain
et il faut continuer à prier tant que vous n'avez reçu aucune réponse.
Ce n'est que le Soi qui s'appelle lui-même, et nul autre que le Soi ne Se réalise Lui-même.
Une prière incessante permet de trouver Celui qui est la totalité (akhanda).
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