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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai lu ce roman (Actionnaire principal) à sa sortie en grec (ben oui, quoi,je lis et parle grec ....) et je l'ai trouvé le plus "tiré par les cheveux" des romans de Markaris. Cette histoire de kidnaping de sa fille sur le bateau au large de la Crète m'a moins convaincu que d'autres excellents romans comme l'empoisoneuse d'Istanbul ou son avant dernier récit qui se situe dnas la Grèce dans la crise majeure que traverse actuellement le pays. Douloureuses expériences que l'écrivain rend avec grâce maintenant qu'il s'est débarassé des fantômes du passé -- comme le signale justement la critique de sandrine57. Publicité meurtirère pointe du doigt un des plus importants non-dit de la société grecque, la prise du pouvoir par la génération des opposants pendant la dictature. Tous ces livres sont un régal et l'inspecteur Charitos, grand lecteur de dictionnaires et fin gourmet (comme Pepe Carvalho et Montalbano mais en plus casanier), change d'un roman à l'autre, en gagnant en sagesse (faut dire qu'en dehors de l'âge les joies de la paternité lui ont donné une fille assez exceptionnelle).
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Athènes, 2005, l'année suivant les Jeux Olympiques,

Deux événements se télescopent : le ferry crétois est détourné par des terroristes et des stars de la publicité sont abattus à bout portant.

Pendant une bonne moitié du livre les enquêtes piétinent et la vie familiale de Kostas Charitos est bouleversée par le détournement du bateau où sa fille est retenue en otage.

Je suis toujours avec grand plaisir les enquêtes de Charitos, sa vie de famille et ses errances dans les embouteillages athéniens. Comme avec Brunetti et Montalbano, je m'attache autant à la personnalité du policier, à son entourage qu'à l'intrigue elle-même, je savoure les rougets barbets grillés ou les haricots cuisinés par Adriani, je me promène dans les rues d'Athènes (sans souffrir de la canicule).

Dès que Charitos suit la piste du pistolet allemand Luger, il remue l'histoire ancienne, l'occupation allemande, la résistance communiste de l'ELAS, la prison de Bouboulina ...C'est dans ce domaine que Markaris est très intéressant. Les criminels ou les témoins ont une histoire dans la grande histoire, ils s'inscrivent dans un contexte que l'auteur analyse.

Analyse critique de l'influence de la publicité dans l'audiovisuel. La publicité "actionnaire principal" des chaines de télévision....Encore une facette intéressante!

Si cet opus n'est pas mon préféré de la série, mention spéciale à Pain, éducation, liberté et à l'Empoisonneuse d'Istanbul, c'est néanmoins très réussi.
Lien : http://miriampanigel.blog.le..
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Ce volume des enquêtes du commissaire Kostas Charitos m'a bien plu. Certes les invraisemblances ne manquent pas, mais le personnage central et sa petite famille sont bien typés, profondément humains et plutôt attachants. Je ne saurais dire si c'est le meilleur ou le moins bon de la série, tant il y a d'homogénéité entre les volumes. le portrait dressé de la société grecque est toujours aussi décapant et il pourrait concerner quelques autres de nos démocraties occidentales. Ce n'est pas non plus un raz-de-marée de pessimisme ce qui est préférable par les temps qui courent. Petros Markaris me fait de plus en plus penser à Donna Leon et s'adresse plus aux amateurs de séries avec personnages redondants qu'aux amateurs d'intrigues à couper le souffle ou de thrillers sado-masochistes. du classique, mais efficace.
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Où l'on retrouve avec grand plaisir le commissaire Kostas Charitos, sa femme Adriani, sa fille Katérina qui vient d'obtenir son doctorat de droit et Phanis, médecin et petit ami en 2005, un an après les jeux Olympiques.
Sur le chemin de la Crète, le bateau de Katérina et Phanis est arraisonné par des terroristes, dont la motivation est la cessation des poursuites internationales contre eux, en rapport avec la guerre du Kosovo et les grecs y ayant participé.
Une fois libérée, Katérina est fortement traumatisée, elle dont le sujet de doctorat était justement le terrorisme
A Athènes une série de meurtres touchent des stars de la publicité TV.
La revendication du meurtrier ? L'arrêt total de la pub à la TV. Panique au ministère et dans les médias, évidemment...
Les deux événements ne sont pas étrangers l'un à l'autre.
Le dévoilement de l'intrigue est un peu tiré par les cheveux (comme souvent chez Markaris), mais l'intérêt de ce policier n'est pas forcément là, il est plutôt dans sa description de la Grèce actuelle, sa corruption, son manque de civisme, son cynisme et l'état d'abandon où sont laissées les installations olympiques un an seulement après les JO.
J'aime le personnage de Charitos, c'est loin d'être un saint, mais c'est un personnage très attachant, j'aime à retrouver les embouteillages d'Athènes, sa vieille voiture Mirafiori, la sottise de sa femme et ses bons petits plats et le couple Katérina-Phanis.
Je me retrouve presque en famille !
Il n'empêche que pour moi, ses meilleurs romans sont ceux de la trilogie de la crise.
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Une première incursion dans le policier grec. Pas facile au début pour les noms, les lieux et l'histoire de la Grèce moderne.
Un bon moment de découverte. à poursuivre avec d'autres romans.
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