Athènes, 2005, l'année suivant les Jeux Olympiques,
Deux événements se télescopent : le ferry crétois est détourné par des terroristes et des stars de la publicité sont abattus à bout portant.
Pendant une bonne moitié du livre les enquêtes piétinent et la vie familiale de Kostas Charitos est bouleversée par le détournement du bateau où sa fille est retenue en otage.
Je suis toujours avec grand plaisir les enquêtes de Charitos, sa vie de famille et ses errances dans les embouteillages athéniens. Comme avec Brunetti et Montalbano, je m'attache autant à la personnalité du policier, à son entourage qu'à l'intrigue elle-même, je savoure les rougets barbets grillés ou les haricots cuisinés par Adriani, je me promène dans les rues d'Athènes (sans souffrir de la canicule).
Dès que Charitos suit la piste du pistolet allemand Luger, il remue l'histoire ancienne, l'occupation allemande, la résistance communiste de l'ELAS, la prison de Bouboulina ...C'est dans ce domaine que
Markaris est très intéressant. Les criminels ou les témoins ont une histoire dans la grande histoire, ils s'inscrivent dans un contexte que l'auteur analyse.
Analyse critique de l'influence de la publicité dans l'audiovisuel. La publicité "actionnaire principal" des chaines de télévision....Encore une facette intéressante!
Si cet opus n'est pas mon préféré de la série, mention spéciale à
Pain, éducation, liberté et à
l'Empoisonneuse d'Istanbul, c'est néanmoins très réussi.
Lien :
http://miriampanigel.blog.le..