"c'est profond et ça va chercher loin, ça creuse, ça creuse, l'air de rien sans être jamais péremptoire..." dit
Christine Jeanney dans son compte rendu de lecture http://christinejeanney.net/spip.php?article663
Est-ce que c'est parce que je l'ai lue, après avoir téléchargé le fichier, mais sans avoir encore eu le temps de le lire, j'ai trouvé que c'était ça, tout à fait ça. À vrai dire, sauf les mots pour le dire, je pense qu'en serais sans doute venue là de toute façon...
et puis il y a entre cet état qui est dit là... je dors.. qui s'impose, qui est absence et lucidité, quelque chose de très familier.
et c'est si bellement et sensuellement encadré, au début.. cette absence par peur,
et il y a la présence désirée de
Beckett pour lui en parler, parce que comprendrait sans doute, la présence évoquée de Nina Hagen pour sa voix, le "summum du surnaturel"
C'est si net, si fortement dessiné que si abstrait cette cuisine solaire ensuite et la femme en noir.. qui intervient quand le sommeil fuit,
et la nouvelle plongée, lourdement, dans les coussins et le sommeil.. et de là voir le monde, les hommes et les femmes, la politique
Le Two, ensuite, ce temps où le sommeil s'en va, fuit, n'importe quand, les mauvais intermédiaires... et le three..
bon lisez, c'est la seule solution - c'est court, c'est beau et souvenez vous
Christine Jeanney a raison.