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Un sac de billes - BD tome 3 sur 4
EAN : 9782754811385
64 pages
Futuropolis (11/09/2014)
3.44/5   27 notes
Résumé :
Baby-Foot est la suite d'Un sac de billes, le récit du petit Jo, devenu adolescent, dans le Paris et la France de l'immédiate après-guerre. Lorsqu'Un sac de billes se termine, nous voyons Jo rentrer à Paris après plusieurs mois d'exil. On retrouve le grand frère Henry qui s'affaire dans son salon de coiffure et dont l'autorité pèse parfois un peu trop sur son jeune frère en pleine révolte adolescente. Il y a les copains. Et il y a Jo. On retrouve sa malice et son in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Il me restait ce troisième tome à lire, adapté de « Baby-foot » de Joseph Joffo, que j'ai lu en novembre dernier. J'ai laissé passer un peu de temps avant d'ouvrir cette adaptation graphique, comme ça m'arrive souvent, pour m'éviter de trop comparer.

Pour rappel, dans « Un sac de billes », Joseph, dit Jo, est un petit "youpin" qui nous raconte comment il a dû sillonner les routes de France et se cacher pendant l'Occupation allemande, seul avec son frère Maurice, alors âgés tous deux de dix et douze ans. « Baby-foot » en est directement la suite : Après quatre années d'exil, Jo est de retour à Paris. Il vit avec sa mère et son frère aîné Henri, au-dessus du salon de coiffure qu'Henri a repris, leur père n'étant jamais revenu des camps...

Une place au salon lui est automatiquement réservé sitôt que Jo obtiendra son certificat d'études. Mais pour ce dernier, il n'en est pas question : Couper des tifs toute la journée, ça le débecte ! Quant au certif', ils peuvent bien tous se le mettre là où il pense, Jo a bien d'autres choses en tête.

À commencer par vivre et par réaliser ses rêves, dont celui de devenir champion du monde de boxe et connaître la célébrité en Amérique. Jo a donc d'autres chats à fouetter que de faire de l'école une priorité. Il faut bien que jeunesse se passe, comme diraient certains, d'autant qu'on sait que Joseph sera plus tard écrivain et non boxeur, mais aussi et avant tout coiffeur... Mais avant de redescendre sur terre, il profite de la vie et des opportunités qui lui sont offertes : les copains, les filles, le cinéma américain, le baby-foot avec les potes, la boxe, les petits trafics de chewing-gum et de farine avec les soldats américains.

Jo incarne à lui seul la jeunesse de l'après-guerre, en cette année 1946, celle qui peut désormais voir devant soi, et donc avoir des rêves à réaliser et des perspectives d'avenir. Jo a pris comme idéal le modèle américain et voit très loin. Il finira bien par ouvrir les yeux, mais en attendant, il croque la vie à pleines dents et sait nous en faire profiter, à nous lecteurs.

J'ai retrouvé le petit Jo très débrouillard qui m'avait tant touchée dans cet adolescent plein d'entrain, expansif et toujours plein de réparties. Toujours aussi dégourdi et malin, qui sait ce qu'il veut (et ne veut surtout pas), il m'a souvent fait sourire. C'était un réel plaisir que de le rencontrer à nouveau.

Un petit mot sur les dessins, quelque peu "imparfaits" (au sens non péjoratif du terme), avec des décors en fond plutôt approximatifs mais qui recèlent pourtant de menus détails, aux couleurs sobres et aux traits vifs et tout en mouvement qui s'accordent parfaitement avec le tempérament de Jo.

En résumé, j'ai passé un très bon moment grâce à cette BD qui donne libre cours à la jeunesse insouciante et au besoin de vivre à fond.
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Ce troisième tome permet de retrouvé Jo dans ces lendemain de la seconde guerre mondiale. le petit juif toujours en fuite a grandi. Il rêve d'autre chose que de finir coiffeur comme son père, comme son grand frère. La boxe, le rêve américain, ça, ça lui irait. En attendant il a toujours le certificat d'etude à passer et il continue ses petites magouilles (pas toujours réussites) afin de gagner quelques sous. Il connait ses premières victoires, ses premieres désillusions, ses premiers amours...

C'est la vie d'un adolescent qui se construit dans l'après guerre qui est raconté là. Un témoignage émouvant bien qu'en dessous des deux premiers tomes. Mais voir grandir et évoluer ses personnages est toujours passionant.

Le dessin a des jolies teintes aquarelles mais est très brouillon. Il m'a géné par moment dans son aproximation. Surtout qu'il n'est pas toujours facile de reconnaitre les personnages.
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Globalement cette histoire est plaisante à lire, mais il lui manque un petit quelques choses... je ne sais pas quoi. J'ai trouvé que c'était très plat. Pourtant ça aurait dû être plein d'émotions.
Donc il faudrait que je lise le roman pour me rendre compte.. est ce l'adaptation, ou le roman original qui manque de relief.
Et j'étais très étonnée par la légèreté de ce qui était raconté, j'ai attendu pas mal de temps avant de lire cette petite série parce que je craignais que ce soit un peu lourd, plombant et je n'avais pas envie de cette type d'ambiance.
Donc bonne lecture finalement.
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Après avoir adapté « Un Sac de billes », classique de la littérature vendu à quelques 25 millions d'exemplaires et adapté au cinéma par Jacques Doillon en 1975, Kris (Coupures irlandaises, le monde de Lucie, Notre mère la guerre, Les Ensembles contraires, Un homme est mort) et Vincent Bailly (Coupures irlandaises) s'attaquent à la suite de l'oeuvre de Joseph Joffo en adaptant « Baby-Foot ».

Le lecteur retrouve le « petit » Jo, devenu adolescent dans le Paris d'après-guerre. Son exil terminé, l'adolescent veut profiter pleinement de la liberté qui s'offre à lui. Fasciné par les Etats-Unis des GI et de Charlie Chaplin et rêvant d'un avenir glorieux en tant que boxeur, bien loin du salon de coiffure familial, le jeune homme vit de petites magouilles et connaît ses premiers amours.

Si l'ambiance est beaucoup moins sombre que lors du diptyque précédent, ce quotidien d'après-guerre est également beaucoup moins passionnant à suivre. le personnage de Jo est certes toujours très attachant, mais son quotidien fait de parties de Baby-Foot, de boxe et de magouilles s'avère tout de même légèrement moins intéressant à suivre. Néanmoins, cette chronique adolescente dans une capitale qui se remet progressivement de l'occupation est finalement assez plaisante à lire, surtout que le travail visuel de Vincent Bailly est toujours aussi agréable à contempler. Sa mise en couleur à l'aquarelle apportait déjà beaucoup de douceur à cette page sombre de l'Histoire relatée lors des deux premiers volets et sied parfaitement au ton plus léger de cette suite. le comparse de Kris sur Coupures irlandaises parvient également à insuffler beaucoup d'expressivité aux visages et contribue à rendre ces adolescents particulièrement attachants.

Une suite sympa à lire !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Décidément Joseph est plus doué pour jouer au baby-foot, traîner dans la rue, organiser divers trafics avec les soldats américains que pour user ses pantalons sur les bancs de l'école. Mais quand il se met à boxer, Jo se rend vite compte qu'il n'a pas envie de cogner sur un type jusqu'à ce qu'il tombe. Et ... à la fin il décroche le certificat d'études et demande à ses frères de pouvoir travailler au salon... de coiffure.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
HENRI : Tu as fait tes problèmes Jo ?
JO : Après dîner !
HENRI : Mouais... C'est toujours pareil, tu t'y prends à la dernière minute !
MAMAN : Jo, où as-tu rangé l'ouvre-boîtes ?
JO : Dans le placard, sous les illustrés.
MAMAN : Je ne le trouve pas. Jo, viens me retrouver cet ouvre-boîtes tout de suite !
JO : Ah mais ! Je ne peux pas écouter la radio tranquille ! Merde à la fin !
MAMAN : Quoi ?! Tu as fini de parler comme ça ? ! Va chercher le pain immédiatement !
JO : Attends une seconde, je...
HENRI : Tu vas faire ce que maman t'as dit, oui ou non ?!
JO : Sans déconner ! Je me demande parfois si on a vraiment gagné la guerre !
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-Tu vois ce bout de verre? Regarde à travers et dis-moi ce que tu vois.
-Heu... Je vois la colline... les chevaux. et puis les fleurs.
-Très bien. Maintenant colle ce billet de 50 francs contre le verre et dis-moi de nouveau ce que tu vois.
-Oh... Le billet fait office de tain! Je me vois, moi!
-Voilà. L'homme qui aime l'argent ne voit plus que lui-même. Pour lui il n'y a plus ni colline, ni chevaux, ni fleurs.
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- il n’empêche : rire, ça ne réchauffe pas son homme, ça caillait autant dans la salle que dehors !
- que veux-tu ? Les Ricains nous ont ramené la liberté mais pas encore le charbon !
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Quand même transbahuter 100 kilos de chewing-gum sans pouvoir s'en farcir un seul. Ah! je m'en rappellerai.
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