Le malheur de la veille peut donc devenir le bonheur du lendemain, et ainsi il est un puits sans fond dans lequel on peut tomber toujours plus bas. Le malheur est sans doute ce qui donne l'idée la plus juste de ce que peut être l'infini.
La vie a une sale propension à broyer la beauté.
Il n’y a pas d’un côté le bien, de l’autre le mal, il y a de longues glissades dont on ne se relève pas, et des passages quelquefois imperceptibles de l’un à l’autre. Quand on s’en rend compte, il est déjà trop tard.
(...) il suffira de quelques générations pour faire disparaître de notre Allemagne toute trace de sang impur. Un siècle tout au plus. Nos "Heim" sont conçus pour qu'y naissent les les plus magnifiques éléments de notre race : les enfants.
Notre religion c'est notre sang.
C’est une des phrases qu’il répétait, avant : « On a toujours le choix ». À tous ceux qui disaient, « Je n’ai pas eu le choix ». On l’a toujours. C’est juste qu’il n’est quelquefois pas facile à faire. Que dans certains cas il coûte très cher. Ceux qui disent « Je n’ai pas eu le choix » sont ceux qui ont choisi la facilité. Et soudain, il pense que si Wanda et lui avaient eux aussi fait ce choix-là, ils seraient en ce moment ensemble et heureux et rassasiés.
Il n’y a pas d’un côté le bien, de l’autre le mal, il y a de longues glissades dont on ne se relève pas, et des passages quelquefois imperceptibles de l’un à l’autre. Quand on s’en rend compte, il est déjà trop tard.
Le malheur et la solitude donnent aux contacts les plus fugaces une profondeur que le bonheur ne connaît pas. Et une importance qui rend leur disparition insupportable.
Il n'y a pas d'un côté le bien, de l'autre le mal, il y a de longues glissades dont on ne se relève pas, et des passages quelquefois imperceptibles de l'un à l'autre. Quand on s'en rend compte, il est déjà trop tard.
Choisit-on le mal ou est-ce lui qui nous choisit ?
Choisit-on le mal ou est-ce lui qui nous choisit ? J'étais bonne, mais pas du bon côté ? Ne pensons-nous pas tous être du côté de la lumière ?