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Un dieu capricieux, picoleur et dragueur qui pourrait rappeler Hancock. Un humour un peu décapant qui tape sur les médias , les fanatiques et la masse qui se met dans la vague. Des personnages drôles, un peu badass et cradass , un mélange qui aurait du être détonnant mais qui est resté sans étincelle pour moi.
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Godman c'est Charlie, un type un peu louche et blasé qui, malheureusement pour lui, a des dons. Et ses dons font que beaucoup de gens l'assimilent à Dieu, ce qui lui crée pas mal de problèmes. Déjà, il est inadapté à la vie en société, ce qui n'est pas pratique, mais en plus, il se retrouve mêlé à des guerres de religion loin d'être rigolotes.

Jonathan Munoz ouvre le bal avec un premier tome dynamique et osé. Les illustrations et la trame de l'histoire ne manquent pas d'actions et de découvertes. C'est très appréciable et on ne s'ennuie pas. Sous un humour omniprésent et sans retenues - ce qui peut peut-être choqué certaines personnes -, c'est le fanatisme religieux et la surmédiatisation qui sont évoqués. C'est un bon début pour cette série.
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J'ai bien aimé cette histoire qui part sur une variation de super-héros. Les humains le prennent alors pour Dieu lui-même alors qu'il n'est qu'un adolescent branleur dans toute sa puissance. Cette situation fait sourire à chaque case.

En même temps, il y a un récit sur un kidnapping d'enfant ce qui fait un peu monter la pression. Il y a également de bonnes trouvailles comme la critique de la starification à outrance.

Au niveau du dessin, c'est très abouti. Je n'aurais jamais pensé que j'aimerais un jour un fluide glacial mais là, c'est différent et vraiment marrant. Intelligent tout en étant burlesque, il fallait le faire.
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Dieu est amour, soit disant. En fait Dieu est un ado rouquin buveur de bière. Dieu s'appelle Charles et c'est un pervers j'menfoutiste totalement égocentrique. Son prochain, il s'en tamponne royalement, sauf quand il a besoin d'une demoiselle pour assouvir ses (gros) besoins sexuels. Pire, son prochain lui casse les pieds tant il l'empêche de se la couler douce. Impossible pour lui de sortir incognito, chacune de ses apparitions déclenchant des émeutes provoquées par ses ouailles en pamoison. Les Carlistes (c'est ainsi que sont nommés ses adeptes) le vénèrent et Charles voudrait juste qu'ils lui foutent la paix. Quand une journaliste dont la petite soeur a disparu lui demande de l'aide sans savoir qui il est, Charles l'accompagne. Pas par altruisme évidemment, mais juste parce que la demoiselle est jolie et qu'il pense pouvoir la peloter à sa guise…

On ne va pas se mentir, vu le postulat de départ, je m'attendais à plus trash. C'est surprenant, décalé, provocateur mais en même temps on est souvent dans la retenue, comme si Jonathan Munoz avait mené son récit avec le frein à main. le Créateur qui débarque sur terre en étant aussi détestable, ça aurait pu donner lieu à des dérapages incontrôlés bien plus dévastateurs. Après, la critique des fous de Dieu prêts à tous les excès au nom de leur religion se révèle limpide. Et c'est sans aucun doute l'aspect le plus important pour l'auteur. Les croyants version Munoz sont des masses décérébrées comparables aux fans hystériques de stars de la pop (ou aux ultras des clubs de foot, c'est au choix). Des fans idolâtrant un Dieu qui les ignore et les méprise, un Dieu qui se moque de leur bêtise crasse et qui leur pisse dessus (cf. la couverture), c'est toute l'ironie de l'histoire.

Le dessin est sympa et dynamique, une ligne claire semi-réaliste sans grand relief mais qui donne dans l'efficacité. Un album qui vaut le coup d'oeil pour son point de départ original mais dont le traitement aurait pu être plus radical. Surtout que Jonathan Munoz a déjà montré de quoi il était capable dans ses albums précédents, notamment l'adaptation du roman « Un léger bruit dans le moteur » de Jean-Luc Luciani. Une demi-déception on va dire…

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Je n'avais pas entendu parler de cette bande dessinée jusqu'au moment où je suis tombée dessus à la librairie, le message de la couverture et le nom de la maison (Fluide Glacial) donne le ton. Intriguée, je me la suis offerte.

Je m'attendais forcément à avoir de l'insolence et je n'ai pas été déçue, le style est très cynique. Dieu, ou Charles, est à l'image de l'homme qu'il a créé : sans-gêne et totalement insolent et la bande dessinée dénonce le fanatisme religieux et la surmédiatisation du monde actuel.

C'est assez osé, parfois très cru le tout avec la juste pointe d'humour, elle ne plaira pas à tous, mais à moi, elle m'a bien plu. le style graphique, plutôt agréable, contribue également à donner de la légèreté.

J'ai adoré l'idée de départ, par contre, je trouve que cela manque un peu de consistance, j'aurais aimé qu'on aille un peu plus loin peut-être. Mais il s'agit là d'un tome 1 voyons ce que nous apportera le second volet.

Une très bonne découverte !
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Le 11 avril dernier était publié, chez les éditions Fluide Glacial, le premier volume de la série de bande-dessinée Godman, intitulé Au nom de moi. Ecrit et dessiné par Jonathan Munoz, ce premier tome est également mis en couleur par Rebecca Morse. Je l'ai remporté dans le cadre de l'opération « Masse critique » graphique de Babelio et voici donc ce que j'en ai pensé…
Dans Godman, Dieu n'est pas franchement l'idéal qui est habituellement décrit. C'est un ado fainéant, égocentrique, voleur, alcoolique, irrespectueux… mais adulé par le monde entier. Et bien oui, c'est Dieu après tout, soit la plus grosse célébrité que le monde ait connu ! Avec un ton cynique voire parfois carrément cru, Jonathan Munoz donne du « sauveur » une image bien ternie. le regard est acide, sur la société dans son ensemble, mais surtout sur les religions et le fanatisme. L'auteur, par ce ton décalé et cette idée piquante, interroge les croyances et souligne la bêtise de l'adoration aveugle qui, parfois, peut conduire au désastre et à l'horreur au nom d'une entité divine qui n'a rien demandé à personne. Ce point de vue aigre et un brin désabusé pourrait déranger, je pense, les personnes très croyantes qui y verront peut-être une critique plus personnelle. N'étant pas vraiment branché religion (c'est même plutôt l'inverse) rien ne m'a choqué personnellement mais je préfère mettre en garde ceux dont le sens de l'humour ne sera pas suffisant pour dépasser leurs convictions personnelles. L'ensemble est finalement assez irrévérencieux évoquant tantôt la pornographie, tantôt la violence. Un brin loufoque, le scénario met également en scène des personnages fortement imparfaits, voire absolument pas recommandables. Mais en même temps, si les hommes ont été créés à l'image de Dieu, ce n'est pas vraiment étonnant, ici, de les trouver antipathiques. L'ensemble est même parfois un brin vulgaire, Jonathan Munoz ne faisant pas vraiment dans le registre de l'élégance ni dans la dentelle (mais ce n'est d'ailleurs absolument pas le but de cette BD). Quelques passages un peu cru ne sont, à mon sens, pas vraiment nécessaires mais c'est plus une question de goût personnel. Je suis en effet moins branché par cet aspect-là alors que d'autres lecteurs y trouveront leur compte.
Côté visuel, la BD est plutôt agréable à parcourir. le style de dessin est assez léché et la colorisation de Rebecca Morse vraiment intéressante. On se plait à parcourir ces planches même si ça reste assez classique (attention, rien de négatif dans cet adjectif). D'un point de vue purement subjectif, j'ai un peu plus de mal avec les traits des visages des personnages dont certaines expressions me gênent parfois, mais là encore, c'est une question de goût. Par contre, si j'ai trouvé l'ensemble agréable et si j'aime beaucoup l'idée acide de départ, le scénario m'a quelque peu déçu. Avec certaines ficelles trop habituelles, il ne surprend pas vraiment. de plus, même si l'idée est assez loufoque, elle n'excuse pas le manque de logique ou de profondeur dans l'histoire. Je reste donc un peu sur ma faim côté scénario. C'était sympa, mais ça ne me marquera pas sur le long-terme.

En bref, ce premier volume de la bande-dessinée Godman aura été une lecture plutôt sympa, plaisante visuellement et au cynisme ravageur. Cependant, un scénario plus approfondi n'aurait pas été négligeable pour en faire une excellente lecture.
Lien : http://yuyine.be/review/book..
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L'ambition de l'album est là : traiter du fanatisme religieux avec humour et sans froisser aucune culture, n'est pas une mince affaire. Jonathan Munoz ose tout, on le sait depuis le temps. Il ajoute même une critique bien sentie de la bête médiatique. Cependant, me voilà déçu par le résultat global et son traitement, de la part d'un auteur dont je suis l'oeuvre, le développement, avec délectation et curiosité constante.

Aficionados de la vanne crue, mordu des images coups de poings, Jonathan Munoz donne toujours beaucoup. Mais pour le coup, je trouve ici la vulgarité gratuite, tombant mal, sans contraste. Habituellement, chez Munoz, le dosage est efficace : il nous endort pour mieux nous piquer. Ici, partant d'un personnage nonchalant, presque antipathique, la mécanique ne prend plus sur moi. S'amoncelle à mes yeux un catalogue de grossièretés, une ambiance négative, où l'humour peine à se faire sa place. Les personnages me semblent déplaisants, on ne s'y attache pas ("Un léger bruit dans le moteur" faisait montre d'odieux personnages, mais la nuance était jubilatoire, ils emportaient alors notre adhésion). Pour la première fois chez cet auteur que je loue, je m'ennuie, malgré ses efforts généreux.

Sans compter des fautes d'orthographe ci et là, un minimum de relecture serait profitable aux éditions ! ("On n'y va !" (p. 26), "J'ai fais un milliard de démentis... " (p. 43). Petite déception donc, mais je reste convaincu que cet auteur croustillant aura beaucoup à nous offrir très bientôt.
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Qui n'a jamais rêvé au moins une fois d'être Dieu ? Moi oui en tout cas, bien que changer l'eau en vin et marcher sur l'eau ne soit pas dans mes rêves. Ce qui donne envie c'est de tout pouvoir contrôler et exaucer ! Nous avons d'ailleurs une jolie référence avec le film Bruce tout Puissant où Jim Carrey devient Dieu. La moralité de ce film c'est que ce n'est pas si drôle que ça au final et que rien ne vaut l'imprévu de la vraie vie 😉

Charles est né en tant que Dieu. En grandissant il s'est aperçu, à l'instar de Jim Carrey, que la vie d'un Dieu ce n'est pas si drôle, bien qu'il profite au maximum de son statut pour obtenir tout ce qu'il désire dans des scènes drôles et je dirais même touchantes sous certains aspects. Charles est un adolescent blasé, fainéant et libidineux… Son statut d'ailleurs l'entraîne dans une histoire délirante où un malfrat enlève une petite fille en croyant que c'est la sienne et demande une rançon. Dieu alias Charles est recruté un peu de force par la maman de la petite qui est journaliste pour partir à la poursuite du malfaiteur.

J'ai apprécié cette BD pour l'humour bien entendu mais aussi pour les messages de moralité qui se cachent derrière toutes ses scènes et puis Charles n'est pas si détestable que ça, vous allez rapidement le découvrir. C'est vraiment selon moi une belle histoire avec aussi beaucoup de tendresse et un rapport à l'enfance assez fort. Les dessins sont travaillés mais pas trop, il y a un beau jeu sur les couleurs. Je me suis laissée entraîner et j'ai envie de dire « à quand la suite des aventures de Charles ? ».
Lien : https://sambabd.net/2018/05/..
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Charles est flemmard, libidineux, alcoolique et je m'en foutiste. Charles est célèbre. Charles est Dieu.

Un récit assez drôle, complètement loufoque et je dois dire, peut-être un peu plus profond que ce à quoi je m'attendais !
En négatif de la "bofitude" du personnage qui est loin d'être parfait malgré sa popularité on retrouve une critique du fanatisme religieux. D'ailleurs, certaines répliques, certaines situation sont très vraies même si poussée de manière un peu extrême.

Le dessin et la colorisation sont sympa, avec plusieurs techniques différentes selon les cases qui se passent au présent ou dans le passé.

Un premier volume qui m'a fait rire. A voir si le second volume tiendra la route.
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j'ai reçu cette BD dans le cadre de la Masse Critique Graphique d'avril 2018, donc je remercie chaleureusement Babelio et Fluide Glacial de m'avoir permis de découvrir ce jeune auteur que je ne connaissais pas.
Godman, c'est l'histoire de Dieu, qui d'ailleurs ne s'appelle pas Dieu mais Charles, puisque c'est son nom. Charles n'aime pas être adulé par les foules, on pourrait même dire dans son langage que ça le saoule grave. Il fait des apparitions sur terre de temps en temps mais essaie de rester le plus discret possible (quand il ne tire pas délibérément en l'air pour se frayer un passage entre ses adorateurs étouffants). L'aventure de ce tome 1 se base sur un quiproquo qui va forcer Charles, bien malgré lui, à se mêler au petit peuple pour sauver une petite fille enlevée par des malfrats. le style graphique comme la construction de la BD sont assez classiques, bien léchés, propres comme dans une BD franco-belge digne de ce nom. Visuellement, toute la BD est parsemée de petits clins d'oeil assez drôles cachés dans les dessins, regardez donc bien chaque case, pour ne pas passer à côté. Côté scénario, on s'attache très vite aux différents personnages, l'histoire est rythmée, ça se lit comme du petit lait ! Au premier abord donc, Godman est une BD dans la veine traditionnelle des BD franco-belges, avec cette petite point d'irrévérence qui rend la chose moderne, et avec un scénario accrocheur. Je dis classique parce que c'est vraiment l'adjectif qui me vient à l'esprit mais n'y voyez rien de péjoratif, c'est classique par opposition à tous ces romans graphiques qui sont dans l'ère du temps, qui parfois se la jouent un peu et qui souvent sont artistiques au point qu'à la fin, on n'a pas tout compris à l'histoire. Avec Godman on est en terrain connu et on apprécie une bonne BD avec une bonne histoire, sans prise de tête inutile. J'ajouterai que la patte Fluide Glacial est bien présente, avec pas mal de blagues à caractère pas-pour-les-enfants, à ne pas mettre entre les mains des plus jeunes donc ^^ J'ai beaucoup aimé découvrir cette BD, j'ai passé un bon moment et je lirais sans aucun doute le tome 2 !
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