𝐊𝐢𝐧𝐫𝐚 𝐠𝐢𝐫𝐥𝐬, 𝐭𝐨𝐦𝐞 𝟏 : 𝐋𝐚 𝐫𝐞𝐧𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐊𝐢𝐧𝐫𝐚
Je ne sais pas
pourquoi j'ai emprunté ce livre,
pourquoi je l'ai lu,
pourquoi l'autrice l'a écrit,
pourquoi l'éditeur l'a édité, bref,
pourquoi ce livre existe !
Commençons par les premières phrases du roman. D'emblée apparaissent des dizaines de noms propres : Rajani Bergström, Indira, Karisma, Iqbal Shankar, Miss Daisy, Kumiko, et ça en trois pages !
Et puis très vite, on prend conscience que les personnages sont cliché au possible. On a droit, entre autres, à :
- Une Européenne sensible, romantique, fragile et belle qui ne sait pas vivre sans sa "Maman" et qui fait de la guitare et du chant, comme elle est espagnole !
-Une Japonaise artiste, geek, fan de manga et qui organise bien sa chambre, car, c'est connu, c'est ce que font tous les Japonais !
-Une Indienne qui adore danser en joignant les mains, qui fait de la médecine ayurvédique et qui a une grand-mère sage, . Et devinez ce qu'elle porte ! Un sari, bien sûr !
-Une Afro-américaine qui est surexcitée, hyperactive, joyeuse et avenante, et qui vient d'un milieu pauvre.
-Et bien sûr une Australienne moderne, une véritable commandante, courageuse et qui en connait un rayon en coutumes aborigènes.
Coté pestes nous rencontrons Ruby, une jeune blonde au régime, riche et fan de mode, qui, bien évidemment , n'a aucune raison d'être méchante, mais bon, il faut bien un antagoniste !
Les filles dites "belles" sont Occidentales et blondes ou rousses.
Alexa est dans une école d'art mais fait de l'équitation... étrange.
L'intrigue, et bien il n'y en a pas. On est sûr du "Oh une nouvelle amie",
"Oh une nouvelle amie", "Oh une nouvelle amie", "Oh une nouvelle amie"
Le style d'écriture est pauvre , comme le vocabulaire.
Je me suis demandé
pourquoi les éditions "PlayBac" avaient édité ce livre, avant de comprendre que Elvire Murail était la soeur de
Marie-Aude Murail...
Tout s'explique !!
Enfin voilà. Un livre qui est carrément nul, il n'y a pas d'autre mot !
Sur ce, bonne lecture !