Amandine Malabul, tome 4 : La sorcière a peur de l'eau

Un quatrième tome dans la lignée du troisième dans la mesure où l'écriture de l'auteur s'est enrichie.

Cette fois-ci notre jeune sorcière maladroite est invitée dans le château du magicien qu'elle avait délivré d'un charme (dans le tome précédent). Comme cet homme a la fibre généreuse, il invite toute la classe de Mildred ainsi que leur "professeur principale" et la principale à venir également. Une idée dont Mildred ne pourrait que se réjouir si Miss Cackle ne l'avait pas obligé à "échanger" son chat adoré, Tabby, contre un chat noir plus doué et plus conforme aux normes de l'école.
Ce dernier aspect est assez touchant. Et bien sûr, Mildred refuse d'abandonné Tabby à la cuisine et va tout faire pour le garder près d'elle.
C'est de là que partent les nouveaux ratés de Mildred, mais en dehors de l'attachement qu'elle porte à son chat je n'ai rien vu de particulièrement palpitant dans ce tome.

Amandine Malabule, bien avant qu'un célèbre sorcier éclipse tous les autres, est une sorcière maladroite, certes, mais elle parvient toujours à se sortir des pires situations, et à sortir aussi ceux qui se trouvent dans une mauvaise passe. Elle a peut-être des lenteurs dans les apprentissages, elle ne maîtrise pas parfaitement le vol en balais (tout le monde ne s'appelle pas Harry), elle sait cependant s'adapter aux pires situations.
Et celle-ci, n'est-ce pas la pire ? Etre privé de son animal de compagnie, sous prétexte qu'il n'aime pas voler (connaissez-vous un seul chat qui apprécie ? Non ? Moi non plus) et qu'il ne correspond pas au standard de l'école (tous les chats doivent être noirs), c'est tout de même un peu fort. Vous pouvez comptez sur Amandine pour trouver un moyen... de garder son chat près d'elle, et non en cuisine (il n'est pas doué pour attraper les souris), et surtout, pour l'emmener en vacances.
Surgit un autre problème. Non, je ne vous parle pas des splendides maillots de bain offerts aux jeunes sorcières, je vous parle du fait qu'Amandine a peur de l'eau. Juste un peu, enfin, un peu beaucoup. Non, je ne vous raconterai pas non plus ce qui la forcera à surmonter sa phobie - encore que, sur le moment, elle ne se pose pas cette question, plutôt comment se tirer, à nouveau, de ce mauvais pas, et plus encore si affinité.
La sorcière a peur de l'eau est un roman jeunesse charmant, à recommander aux jeunes lecteurs.
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