AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,46

sur 200 notes
5
4 avis
4
7 avis
3
8 avis
2
3 avis
1
4 avis

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
C'est l'odyssée "plate" de Brive-La-Gaillarde à la Guadeloupe d'une "louseuse" issue d'une famille de barges... Un livre glauque, simpliste, déprimant, n'inspirant même pas un semblant de sympathie ou une once de compassion pour cette Rosie Carpe.
Je ne comprends pas l'obtention du prix Fémina alors que le transcendant "Putain" de la québécoise Nelly Arcan était en compétition cette même année.
Certes, Marie N'Diaye possède une belle écriture, précise, réalise, concise quand il le faut et parfois plus allongée. Mais le sujet est d'un tel glauque... on peut parler de réalisme social décrit dans toute sa noirceur, mais j'ai plutôt ressenti tellement d'exagération dans l'histoire et les caractères des personnages que ce réalisme social m'était difficilement crédible.

Une femme, Rosie, au départ sympathique, esseulée, naïve, travailleuse quand même... Mais quelle nigaude, se faire filmer chaque soir dans ses ébats avec son chef (marié), avoir un enfant de lui, s'embêter à l'élever sans s'y attacher (quelle mère !), retourner au même travail... Se faire lamentablement mener en bateau par son frère et ses parents... Quelle nunuche vraiment.
A la Guadeloupe, de pire en pire : la Rosie débarque enceinte d'elle ne sait qui, délaisse son enfant Titi et veut en fait se débarrasser de ce môme chétif et sans attrait pour enfin rire et profiter de la vie...(!)

Ce gamin Titi : devient un pitoyable adulte. Les parents Carpe sont détestables (la mère régénérée/dégénérée au botox et plus jeune que sa fille!). le frère Lazare iconisé sans raison : un total loser... le seul personnage intéressant, je le concède, c'est ce "Noir" guadeloupéen Lagrand, mais je n'ai quand même pas compris son abnégation envers ce moins que rien de Lazare, et la famille Carpe. Une histoire tirée par les oreilles, sans queue ni tête.

Et un scénario tellement débridé et affligeant aussi. Autant pour les quelques descriptions de paysages de Guadeloupe, mais sinon...
Mais peut-être Marie N'Diaye a-t-elle justement cherché à décrire une famille lambda composée de cas sociaux, la fille et le fils, et de cas extrêmes dans le délire : les parents jadis au cordeau, ensuite débridés et amoraux. Peut-être y-a-t-il une morale dissimulée derrière l'histoire de tous ces cas atypiques...
Lien : http://coquelicoquillages.bl..
Commenter  J’apprécie          40
J'avais lu " 3 femmes puissantes" avec plaisir, un peu désorientée à la fin du 1ère sujet mais j'avais aimé, donc en commençant "Rosie Carpe" je m'attendais à une bonne lecture originale mais horreur du style, je me suis accrochée bien après qu'il me soit tombée des mains mais finalement je n'ai pas pu aller jusqu'au milieu du livre. Un style plus compliqué, alambiqué je n'avais jamais connu.
Commenter  J’apprécie          30
Dans les premières pages du livre, Rosie débarque de métropole en Guadeloupe pour retrouver son frère qu'elle n'a pas vu depuis 5 ans.
Commenter  J’apprécie          30
Ce livre, présent dans ma PAL depuis des années, me faisait bien envie par la perspective de découvrir un texte de cette autrice. Rencontre un peu ratée, je dois dire. Les personnages sont absolument détestables. Cruels et complétement tarés. Rosie est passive, pitoyable, avant de prendre son envol, certes, vers une personnalité encore plus détestable. Son frère Lazare est fourbe, pathétique, avec un je-ne-sais-quoi de répugnant. Les parents Carpe sont tout simplement indignes et révoltants. le fils de Rosie, Titi, est fade, terne, mou, inexistant. Impossible de ressentir une attirance, sans même parler d'une tendresse, pour l'un d'entre eux. de la pitié, ça, oui, mais c'est tout. de plus, plusieurs personnages semblent souvent à côté de leurs pompes, de leur corps, regardant leur vie comme celle de quelqu'un d'autre. Un détachement, une passivité usante à la longue qui donne envie de les secouer un peu.
Et pourtant, malgré un ou deux élans en faveur de l'abandon, j'ai tout lu. Un peu comme sous hypnose. Entraînée par le rythme lent, monotone, répétitif. le nuage jaune qui enveloppe les souvenirs de Brive, le ciel gris d'Anthony, la chaleur moite de la Guadeloupe, mon frère Lazare par-ci, mon frère Lazare par-là… Charriée par les mots, n'osant pas sauter une page de peur de rater un événement au milieu des occurrences. L'histoire était-elle intéressante ? Pas tellement. J'ai lu sans déplaisir certaines parties de la vie de Rosie, mais j'en ai lu d'autres sans en voir l'intérêt. Ce n'était rien que le récit de vies misérables, tristes, pleines de mauvais sentiments. C'était glauque, mais d'un glauque un peu barbant, je dois dire. Ce sera un livre rapidement flou dans ma mémoire, facilement oublié.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (457) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}