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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tendre et souvent savoureux, ce roman met en scène trois générations de femmes, chacune faisant face à des épreuves et des situations plus ou moins cocasses ou ridicules, prétextes pour aborder des aspects complexes de l'existence – le deuil, le harcèlement, le désamour... Féministe, ce roman familial se lit avec plaisir mais n'en est pas inoubliable pour autant (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/07/30/les-inseparables-stuart-nadler/)
Lien : https://pamolico.wordpress.c..
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Les Inséparables, c'est une histoire de femmes — mère, fille et petite-fille — toutes en plein tourment. Stuart Nadler nous offre un roman sur la relation mère-fille, la mise en lumière de celles qui ne demandent qu'à vivre cachées et sur l'amour si cruel et décevant soit-il.

Les inséparables, un roman familial résolument contemporain

Dans la famille Olyphant on appelle, la mère, Henrietta, la fille, Oona et la petite fille, Lydia. 3 personnages féminins que la vie aime à perturber.

On commence par Henrietta, auteure dans les années 70 d'un roman osé, profondément érotique et qu'elle a elle-même illustré. Un roman qui 40 ans plus tard la hante encore. Une réédition est prévue. Un devoir à but lucratif plus qu'une envie de la part d'Henrietta, veuve portant son mari aux nues et qui va découvrir les travers cachés de celui qu'elle a tant aimé.

Oona est coincée dans un mariage où l'amour se conjugue au passé malgré de nombreuses tentatives pour le faire renaître. Malgré une thérapie de couple, son mariage sombre dans les oublis, son mari se noie dans l'alcool.

Lydia est une étudiante sérieuse, admise dans un pensionnat huppé. Un scandale éclate quand une photo d'elle dénudée fait le tour de son école. Difficile quand on a 15 ans de surmonter une telle épreuve.

Les 3 femmes vont se retrouver et faire front. Quand un objet pouvant avoir de la valeur disparaît de la maison d'Henrietta, Oona décide de l'aider à le retrouver. C'est ainsi que nous écumons avec elles tous les endroits où l'objet aurait pu être mis en vente.

Mon avis :

Un livre provocateur qui détruit une vie, une photo aguicheuse qui tombe entre de mauvaises mains et un mariage usé dont on tente de se remettre en vérifiant si l'herbe n'est pas plus verte ailleurs. En quelques mots, voici ce qui conduit les trois personnages inventés par Stuart Nadler dans Les Inséparables. Trois femmes qui se serrent les coudes et tentent de reprendre leur souffle.

Un road trip familial pour ce drame contemporain

Dans ce nouveau roman de Stuart Nadler, les femmes n'ont pas la vie facile. Quand l'une croit écrire un livre pour les femmes, elle se fait fustiger par les féministes et devient l'icône hot des hommes. Quand l'autre joue ses dernières cartes pour sauver son couple, elle gagne un amant pathétique. Et si la troisième découvre maladroitement ce qu'elle pense être l'amour, c'est son innocence qui sera bafouée.

L'heure de regretter ses actes

C'est exactement ça que j'ai aimé dans ce roman, ces choses qui nous poursuivent encore et toujours. Ces actes irréfléchis que l'on finit toujours par regretter, ces amours que l'on croit éternels et que l'on laisse se consumer tandis que l'on succombe à une lumière qui bientôt ne nous éblouira plus. Toutes ces choses que l'on voudrait effacer si l'on pouvait remonter le temps laissent des traces indélébiles à l'âme de ces 3 femmes.

Des ambiances agréables et des personnages incohérents
Les hommes sont mis à mal par un Stuart Nadler qui dans ce roman se fait le fervent défenseur de la cause féminine. Si j'ai apprécié les femmes du roman, (même si je trouve Oona quelque peu intrusive dans la vie de sa fille et dénuée de bon sens dans sa vie sentimentale), les hommes sont des caricatures plutôt comiques.

J'ai beaucoup aimé l'écriture de Stuart Nadler, la description des ambiances, les paysages et le sujet de l'histoire. Cependant, je trouve un manque de cohérence dans le comportement des personnages. Un psy qui aurait besoin d'une thérapie, un mari cachotier, une grand-mère ultra-engagée pour une cause qui lui gâche la vie depuis 40 ans et une jeune-fille victime d'un bashing qu'elle aurait pu évider avec un peu plus de jugeote m'ont fait perdre tout l'intérêt que je portais à ce roman.

Au final, une lecture agréable qui prête à sourire plus qu'à réflexion.
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Si je vous dis trois portraits de femmes sur trois générations, vous allez me rétorquer que cela semble un brin classique et déjà-lu. Pourtant, Les inséparables possède des agréments qui font qu'il serait dommage de s'en passer.
Voici d'abord Henrietta, maintenant grand-mère, autrefois connue pour avoir écrit un livre sur le sexe, livre qui a été beaucoup décrié, notamment par les féministes, et dont elle aimerait ne plus entendre parler. Malheureusement, elle aurait bien besoin de l'argent que son éditeur lui propose pour une réédition... Ensuite, sa fille Oona, chirurgienne de renom, en pleine crise conjugale, revient vivre chez sa mère. Quant à Lydia, la petite-fille de quinze ans, elle affronte des moments pénibles lorsqu'une photo d'elle nue circule dans le lycée huppé où elle est pensionnaire.

La relation au corps est au centre du roman, plus encore que les relations familiales, et la manière dont tout tourne autour de ce sujet accroit l'intérêt pour les trois femmes, sans oublier les personnages masculins, tout de même un peu en retrait. La relation à l'argent, le statut social ont leur importance aussi, surtout pour Henrietta qui en est à essayer de trouver parmi les possessions familiales celles qui pourraient se monnayer.

La troisième raison de lire ce roman est le ton employé par l'auteur, qui manie allègrement l'humour et la dérision, sans se départir d'une complicité certaine pour ses personnages. On rit jaune avec eux plutôt que de rire d'eux. Toutes et tous sont attachants à leur manière, et quand les situations dérapent, ce qui arrive assez souvent, si cela prête à sourire, c'est aussi un moyen de réfléchir à ses propres relations au corps, au couple, à l'argent... Rien que dans le premier chapitre, j'avais déjà une belle moisson de citations, et au cours des quelques 400 pages, malgré quelques petites longueurs, j'ai eu bien des occasions d'apprécier l'écriture de cet auteur que je lisais pour la première fois.
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Ce magnifique livre est un petit bijou.
Je ne connaissais pas cet auteur, et j'ai été agréablement surprise, cette lecture à été un vrai moment de bonheur.
Avec beaucoup d'humour, nous découvrons une famille sur trois générations. Une grand-mère, une fille et une petite-fille.
Auteur américain donc.
Où il est question d'inséparables, et de séparations.
Encore une fois, je ne veux pas résumer ce livre, le déflorer, parce que tout simplement ce livre ne peut être résumé. Il FAUT le lire.
Mais revenons à nos moutons.
Séparation conjugale entre Oona et Spencer son mari, séparation de la maison de famille, séparation d'Henriette avec Harold qui décède, séparation du restaurant d'Harold, des objets lui appartenant, des souvenirs tout simplement.
Mais qui dit "séparation" dit également "inséparables".
Impossibilité de se séparer de son époux, de sa maison, de la valise du défunt, du cannabis pour le père, Spencer, continuellement sous dépendance.
Alors stop tout de suite : rien de glauque ni de morbide dans ce roman-là !
Et bien au contraire, il y a beaucoup d'humour, je pense notamment à la première scène d'amour entre Oona la fille et son thérapeute familial, quand elle se voit dans le crâne chauve du dit thérapeute !
Car après le thème de la sépararion, il y a bien sûr le thème du sexe mais là encore, aucune scène Olé Olé, ni de description érotique.
Et pourtant le sexe et la sexualité sont bien présents. Tout le temps et pendant tout le roman.
Bien sûr il y a le livre "érotique" de la grand-mère Henrietta, écrit il y a fort longtemps, avec dessins, mais également la photo de Lydie sa petite-fille, seins nus. Elle doit d'ailleurs quitter son école car elle subit des harcèlements continuels de la part des autres élèves.
Et puis, incontestablement, les personnages sont très touchants, et les relations sont empreintes de beauté, oui une vraie beauté littéraire. On les aime presque ! Je pense notamment à Harold et son amour pour ses animaux qu'il élève pour son restaurant et il en a le coeur brisé.
En fait, lorsque l'on termine le livre, on s'aperçoit que les trois générations sont inséparables !
Pour finir, je dirai que nous sommes tous des "inséparables", comme nous le fûmes jadis dans le ventre de notre mère.
Excellente surprise donc, un vrai moment de bonheur.
Merci à Masse Critique de m'avoir choisie pour faire la critique de Les inséparables de Stuart Nadler, et aux éditions Albin Michel.





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Les Inséparables, c'est l'histoire de trois femmes. de trois générations : la grand-mère, autrice d'un livre qui se voulait défendre le désir sexuelle féminin mais dont la réception a été controversé, la fille, perdue dans sa vue conjugale, et la petite-fille, sujet d'harcèlements dans son lycée huppé pour cause d'une photo dénudée circulant de portable en portable…

Les Indésirables, c'est l'histoire d'un roman publié des années auparavant. Un roman, sujet tabou dans cette famille. Un roman qui suit ces générations, créant ainsi tous genres de liens.

J'ai vraiment apprécié cette lecture ! Tout d'abord par le fait qu'il y ait mention de « féminisme » et de « Women Studies » (qui font partie des « Gender Studies », études dont on n'entend pas assez parler selon moi). Ensuite, ces trois femmes m'ont chacune touchée à leur manière. Elles essaient de se relever suite à une blessure qui les oppresse au plus profond de leur être. Blessure qui ne les rend pas pour autant faibles, renforçant au contraire leurs caractères respectifs et les montrant comme des femmes fortes !

En plus de cela, tout au long de ce roman, l'auteur met sa plume au service de la dénonciation de divers faits/ modes de la société moderne (consommation, relationnel…), cela en passant par le vécu des personnages.

Mais quelques points m'ont tout de même déconcertée par moments. Notamment par rapport aux choix et réactions pris par tel ou tel personnage qui ne correspondaient pas à l'image que je m'en faisais, ou à l'image que l'auteur montrait. Ce qui m'a valu de l'incompréhension, et un ressenti de manque d'unité (pour un ou deux passages).

De plus, même si le sujet principal reste la liberté de la femme, notamment au niveau de son corps et de sa sexualité, celui-ci n'est pas étudier en profondeur mais donne plutôt l'impression de n'être qu'un voile omniprésent au-dessus de l'intrigue. Ce qui n'est pas dérangeant en soit, sauf si on s'attend à avoir des analyses et à ce que ce sujet soit décortiqué.

En somme, ce fut tout de même un bon moment de lecture accompagné d'une belle plume et d'une intrigue joliment amenée !
Lien : https://lecturesgourmandeswe..
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J'avais beaucoup aimé Un été à Bluepoint, lu en 2014. Et puis bizarrement, je ne me suis pas jetée sur ce roman à sa parution....

J'ai pourtant apprécié pas mal de choses dans Les inséparables, notamment l'humour décalé qui préside à certaines situations, j'ai effectivement retrouvé un peu du style de Woody Allen, une sorte de causticité malicieuse...et la narration de Stuart Nadler est toujours précise, ciselée, intelligente.

J'ai aimé les personnages, attachants chacun à sa manière et tous singulièrement en détresse : Henrietta tout juste veuve, Oona sa fille et Spencer qui divorcent, et leur fille, Lydia, harcelée dans son école. Leurs failles, leurs faiblesses, le désarroi dans lequel ils se retrouvent m'ont touchée les ont rendus humains, "réels", sans doute parce qu'ils sont fragilisés par les maux du XXIème : la solitude et la mort, l'échec du mariage ou de leur vie professionnelle, le danger d'internet et ses atteintes à la réputation.

J'ai toutefois considéré que c'était un peu trop long, malgré toute la tendresse qu'évoquent les personnages et l'empathie qu'ils dégagent, il m'a manqué un petit quelque chose pour m'enthousiasmer vraiment !

Mais c'était une lecture plaisante qui confirme le talent de l'auteur qui ait créer une ambiance et donner vie à ses personnages.

Clin d'oeil du titre : les inséparables sont des perroquets qui ne s'épanouissent qu'en couple, et on ne peut s'empêcher de faire le lien avec ce qui se déroule dans les pages de ce roman.
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Henrietta Olyphant, 70 ans, vient de perdre son époux Harold il y a quelques mois et n'a pas encore terminé son deuil. Mais en plus de la tristesse d'être devenue veuve après avoir été très proche de son mari, elle doit aussi faire front à des problèmes financiers. C'est pourquoi elle a enfin accepté que son unique roman, « Les inséparables », soit réédité. Ce livre, écrit dans les années 1970, alors qu'elle était une universitaire féministe et une jeune maman, est devenu culte mais lui a valu beaucoup de critiques et une renommée dont elle se serait bien passée. Qui plus est, sa fille unique Oona, chirurgienne orthopédique, vient de se séparer de son mari Spencer et est venue habiter chez elle. Quant à sa petite fille Lydia, la jeune fille de quinze ans avait désiré finir sa scolarité lycéenne dans un pensionnat haut de gamme du Vermont mais, trahie par son petit ami, elle vient de découvrir qu'une photo d'elle dénudée circule parmi les élèves …

Après avoir découvert cet auteur avec Un été à Bluepoint, que j'avais bien aimé mais qui m'avait néanmoins un peu déçue (je m'attendais à autre chose), j'ai voulu savoir si mon coeur allait basculer d'un côté ou de l'autre avec ce nouveau titre. Là encore, il y est question de famille. On découvre Henrietta, la doyenne, qui voit sa vie bouleversée par la disparition de son mari et par des problèmes financiers. Il lui faut donc vider la maison familiale, bousculant les souvenirs qui y sont forcément associés mais aussi faire face à la réédition de son roman « Les inséparables », qu'elle considère comme un boulet qu'elle a trainé toute sa vie. Il faut dire que ce livre aborde le plaisir sexuel féminin et a donc fait couler beaucoup d'encre à l'époque de sa parution plus de quarante ans auparavant. Il y a aussi sa fille Oona, qui vient de se séparer de son époux, éternel adolescent incapable d'avoir un travail rémunérateur et accro au cannabis. Mais se retrouver seule après vingt ans de mariage, cela se révèle peu facile, surtout quand il est question de se replonger dans les relations homme-femme. Et puis, pour terminer, il y a Lydia, la fille adolescente d'Oona et Spencer, qui est tiraillée entre ses parents séparés depuis peu, et qui se retrouve, elle aussi, dans les problèmes jusqu'au cou car une photo d'elle dénudée qu'elle a prise dans les douches lui a été volée par son petit ami et circule parmi les élèves du pensionnat qu'elle fréquente. La jeune fille, pour qui s'était la première relation plus qu'amicale, se sent à la fois trahie et lynchée sur la place publique alors qu'elle n'y est pour rien. L'auteur nous décrit donc trois générations de femmes, chacune avec une histoire différente (le couple heureux d'Henrietta et Harold mais que la mort est venue briser, le couple en crise d'Oona et Spencer et l'embryon de couple de Lydia et Charlie ou devrais-je dire l'illusion d'un couple). le vécu de ces trois femmes influence leur présent et on ressent bien aussi que les époques de la jeunesse de chacune a joué un rôle important et se révèle assez caractéristique (années 1970, liberté sexuelle et féminisme pour Henrietta, conséquences du féminisme avec plus de pouvoir et d'opportunités donnés aux femmes et difficultés des couples pour Oona et la superficialité des relations et la circulation mondiale de l'information via Internet pour Lydia). J'ai trouvé tout cela intéressant, touchant et bien mené. Il me semble qu'on peut facilement se retrouver un peu dans chacune des héroïnes. L'écriture est fluide et très agréable, les chapitres se focalisant tour à tour sur chacune des trois femmes (les hommes n'étant forcément jamais bien loin !). Il y a un peu d'humour mais il y a surtout aussi beaucoup de nostalgie car le deuil tient une place importante dans ce roman : deuil d'un époux, d'un père, d'un couple, d'une innocence adolescente … il y prend plein de formes et l'auteur a su montrer, de façon subtile, douce et attachante, les sentiments de ces femmes tout à la fois fortes et fragiles. Un bien joli roman !
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Les inséparables est un très bon roman, une plongée au coeur des relations familiales à travers l'histoire de 3 femmes, la grand-mère, la mère et la petite-fille et leurs amours. Un excellent moment de lecture.

Les relations amoureuses sont au coeur de ce roman. Henrietta, la grand-mère vient à peine de perdre son mari qu'elle aimait depuis longues années et elle doit apprendre à vivre sans lui et affronter des difficultés financières qui la contraignent à accepter la réédition d'un livre qu'elle a écrit dans sa jeunesse mais dont elle est loin d'être fière. Sa fille Oona, a une belle carrière professionnelle mais son mariage bat de l'aile et elle envisage le divorce. Quant à Lydia la petite fille d'Henrietta et la fille d'Oona, elle découvre les “joies” d'une première relation amoureuse qui lui vaudra les foudres de la communauté puritaine après qu'une photo d'elle dénudée se soit retrouvée sur le net.

Les péripéties qui arrivent à nos 3 héroïnes les conduisent à se retrouver tant physiquement que moralement, elles n'ont jamais autant échanger que depuis qu'elles connaissent des déboires qui les ont conduites à se retrouver dans la même maison.

C'est drôle de par les situations qui se présentent mais aussi très profond sur les relations familiales et amoureuses, l'auteur en profite pour égratigner au passage le puritanisme, les façons de gérer le harcèlement à l'école des écoles privées où le maître mot est qu'il ne faut pas faire de vagues. Tout comme Henrietta avait eu a affronter les reproches à la sortie de son livre, sa petite fille Lydia doit affronter les mêmes reproches suite à ses déboires. Toutes les deux sont de 2 générations différentes, ne semblent pas si proches l'une de l'autre mais ce que vit aujourd'hui Lydia va leur permettre de renouer des liens.

Le style de l'auteur est fluide et très agréable à lire, c'est rythmé et tout s'enchaîne bien.

Après avoir découvert cet auteur avec Un été à bluepoint que j'avais bien aimé, j'ai tout autant aimé, voire même un peu plus, ce roman que j'ai trouvé plus dynamique. J'ai beaucoup aimé voir les relations des 3 femmes évoluer au fil des pages, les voir se rapprocher et se comprendre.

Bref, j'ai beaucoup aimé cette lecture qui confirme mon goût pour la plume de son auteur que je vais suivre avec intérêt et que je vous invite à découvrir à votre tour si ce n'est pas déjà fait.
Lien : https://mllejavottebooks.wor..
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Il y a dans l'écriture de Stuart Nadler un je-ne-sais-quoi qui a réussi a attirer toute mon attention. Je me suis laissée entraîner avec plaisir dans la chronique familiale des Inséparables, dans les remous de la famille d'Henrietta, Oona et Lydia. Grand-mère, mère et fille, trois générations de femmes face aux problèmes de la vie.

A travers cette brève chronique familiale, Stuart Nadler nous propose de nous confronter à des thèmes de société, des sujets intemporels ou très contemporains. du veuvage en passant par le divorce ou encore le harcèlement scolaire, les personnages se retrouvent malmenés par ces choses de la vie au cœur d'un récit qui réussit à utiliser des sujets habituellement difficile à aborder sans pathos. Pourtant, Stuart Nadler y parvient très bien, son histoire marque par son réalisme flagrant, par l'extrême justesse de son ton et de ses portraits de femmes.

Et des femmes, il y en a trois dans les Inséparables. On se prend immédiatement de sympathie pour Henrietta et sa petite-fille Lydia, pour la sagesse un peu vieillotte de l'aînée et pour la fragilisé infantile de la jeune fille. Si je me suis tout de suite attachée à Henrietta et Lydia, pour Oona, j'ai craint au début que son comportement très égocentrique me lasse et je pensais ne pas réussir à l'apprécier. Son caractère avait tendance à m'agacer, notamment vis-à-vis de son comportement envers Henrietta. Mais dès qu'elle laisse tomber le masque de fille pour prendre celui de mère, je me suis laissée apprivoiser par cette femme pleine d'amour et d'inquiétudes pour sa fille Lydia.

Les Inséparables pourrait passer pour un énième roman contemporain sur la société américaine, on y retrouve cependant un style épuré qui se pare d'une grande justesse et permet de livrer un récit emprunt d'un réalisme touchant. Une chouette découverte !
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