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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est l'histoire de trois générations de femmes juives américaines:

Henrietta Olyphant née Horowitz, septuagénaire , féministe engagée , un tantinet radicale, prof d'université des femmes à New- York, qui avait écrit un livre osé dans sa jeunesse, illustré par elle , construit comme un guide du corps féminin ( il contenait un schéma détaillé du vagin) , considéré à l'époque comme trash,.
Après le décès assez brutal de son mari , Harold , cuisinier , faute d'argent ,elle décide de le faire rééditer .
Oona, sa fille , quarante ans , brillante chirurgienne orthopédique , très occupée ,en rupture avec son mari décide de rejoindre sa mère , sa thérapie conjugale n'a pas réussi, son époux' Spencer,—-—- souvent défoncé , au chômage depuis quatorze ans—, presque toujours à la maison ,ne l'avait pas aidée.
Enfin leur fille et petite fille, Lydia ,quinze ans , dans son prestigieux pensionnat, est profondément blessée dans son amour propre ——une photo d'elle, dénudée circule sur tous les réseaux sociaux.——-
Ensemble les trois femmes vont lutter et déployer toutes leurs forces pour traverser ces tempêtes personnelles , chacune liées à l'image et à la place de la femme dans la société .

Une lecture mitigée, décevante: pas de profondeur , ni d'intensité , de la septuagénaire féministe à la femme qui offre une grosse Toyota bleue en guise de beau forfait - séparation à son ex - mari , à l'adolescente désespérément accrochée comme une sangsue à son portable,
Non , un livre froid , superficiel , très contemporain où les hommes occupent une place hilarante et la société américaine bien étrillée par l'auteur que je ne connais pas.
Pourtant les éditeurs et certains magasines sont très élogieux .
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio et les éditions Albin Michel de m'avoir permis de découvrir ce roman en avant-première. J'avais adoré Un été à Bluepoint, du même auteur, et je me réjouissais de lire ce nouveau roman. Dans Les Inséparables, trois femmes, grand-mère, mère et fille, sont à un point critique de leur vie. La première vient de perdre son mari et a beaucoup de mal à faire son deuil. La seconde est en pleine procédure de séparation, tout en étant incertaine du bien-fondé de celle-ci. Et la dernière est victime de son premier petit ami, qui fait circuler des photos nues d'elle sur internet. Chapitre après chapitre, Stuart Nadler raconte l'évolution de chacune des femmes, les interactions qu'elles ont entre elles, et avec leur gendre/ex-mari/père. L'idée est bonne, mais on tarde à entrer dans le récit. La mise en place est relativement longue et pleine de promesses, mais cela ne débouche pas toujours sur du concret, comme si l'auteur, entre les premiers chapitres et les derniers, avait renoncé à certaines idées de départ. Une petite déception, donc, renforcée encore par quelques problèmes de traduction, qui nuisent à la bonne compréhension de l'ensemble.
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Trois générations, trois portraits de femmes, ce roman est une sorte d'instantané qui fige une courte période où ces trois femmes affrontent des problèmes bien différents. L'une, Henrietta n'arrive pas à faire le deuil de son mari récemment décédé. Puis Oona, sa fille est incertaine au sujet de sa séparation avec son époux qu'elle aime visiblement encore. Enfin, Lydia est confronté, elle, à des harceleurs qui diffusent des photos compromettantes sur le net. Un livre érotique, écrit dans les années 70 par Henrietta semble le fil conducteur de l'histoire...
J'écris « semble » car il faut bien avouer que le roman, s'il dresse de beaux portraits, très fouillés, des protagonistes, a un mal fou a garder une cohérence. L'écriture, très belle, accroche le lecteur, il y a de petits moment d'humour bienvenus, mais le propos tourne en rond et n'offre même pas une conclusion satisfaisante. En fait on ne sait rien, on ne saura rien du destin de cette famille. Plus qu'un roman, ce livre est un exercice de style qui paraît un peu vain. Je me suis même ennuyé par moment et je ne recommanderai pas vraiment ce bouquin au manque de rythme flagrant et qui m'a laissé perplexe. Par exemple, on sent bien que les mésaventures de Lydia dans son Lycée n'intéressent que peu sa mère et sa grand-mère mais aussi que l'auteur n'est pas franchement inspiré par le sujet non plus. Et que dire d'Oona, chirurgien, qui semble avoir de sacrés moments de temps libre !
Par contre, la qualité de l'écriture est incontestable et il n'est pas exclu que j'essaye la lecture d'un autre livre de cet écrivain.
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Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Albin Michel de m'avoir permis de découvrir un auteur que jusqu'ici je ne connaissais pas. Savoir si je me relancerais dans une lecture de ce même écrivain reste pour l'instant du domaine de l'interrogation. Après lecture, mon avis reste mitigé et ne saurait trancher franchement du côté "j'ai aimé" ou "je n'ai pas aimé". A la réflexion, peut-être est-il plus aisé de procéder pourtant de la sorte.
Alors, j'ai aimé:
- la qualité de l'écriture. Stuart Nadler possède un sens de la narration bien à lui, créateur d'une atmosphère très dense.
- la critique de la société à travers le prisme de la sexualité féminine et cette idée que deux histoires se rejoignent. La grand-mère et la petite-fille auront à assumer ce statut de femme au milieu des préjugés masculins. C'est d'ailleurs, à mon avis, ce qui fait lien dans ce roman et qui nous fait dire que la boucle est bouclée. "Choisir la honte"ou pas sera leur leitmotiv et témoignera d'une possible combativité ou pas.

Ce que je n'ai pas aimé:
-le manque de rythme de l'histoire. Il m'a fallu attendre les deux dernières parties pour ressentir un réel intérêt pour l'histoire.
- la difficulté à faire corps avec les personnages: Oona est en pleine crise existentielle et semble plus préoccupée par ses futures histoires sexuelles que par le harcèlement que vit sa fille. Henrietta ne cesse de répéter que "choisir la honte" ou pas est un positionnement à faire dans sa vie et pour autant elle a choisi le côté de la honte, et que dire de son côté "panier percé" qui la fait se dépouiller de tous ses biens et qui occupe son esprit autant que ce que sa famille vit. Seule Lydia, la plus jeune, tire à peu près son épingle du jeu, au milieu de tous ces adultes immatures et qui pourtant philosophent à foison sur leurs états d'âme.

Malgré le style, cette lecture ne fera pas mémoire pour moi car osons le dire il y a des moments où je me suis ennuyée...J'en attendais certainement plus .
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Henrietta, Oona, Lydia, respectivement la grand-mère, la mère, la fille ; trois portraits, trois générations, trois fêlures ; des femmes « attrapées au vol » par l'auteur à un moment charnière de leur vie, sur le point de basculer. On est donc dans le balancement ; mouvement lent où interrogations doutes désir et angoisse s'entrecroisent.

Alors que la doyenne de la famille Olyphant vient de perdre son mari, sa fille est en voie de divorce, et sa petite-fille est obligée de quitter son lycée humiliée par une photo d'elle seins nus circulant sur internet. L'être aimé qui s'en va : enlevé par la mort, entraîné dans des paradis artificiels, et happé par les sirènes malveillantes de la technologie.

Suite au décès d'Harold, son mari – un grand cuisinier ayant fait faillite à la fin de sa vie – Henrietta, septuagénaire, se retrouve seule avec son chagrin en bandoulière et sans un sou. Contrainte de vendre leur maison, d'abandonner ses meubles objets et autres reliques familiales, de quitter ce lieu de vie où tourbillonnait leur amour, et de faire rééditer son essai écrit quarante ans auparavant – devenu culte aujourd'hui -, Les Inséparables, un livre scandaleux à l'époque parlant sans entrave du plaisir féminin agrémenté de dessins sans équivoque, un ouvrage qu'elle aurait préféré laisser croupir au fond de sa mémoire (féministe et universitaire à la sortie des Inséparables, elle avait subi les foudres de ses pairs).

Oona, la quarantaine, est chirurgienne. Si sa réussite professionnelle ne fait aucun doute, sa fille de quinze ans un bonheur maternel, le couple qu'elle forme avec Spencer bat de l'aile. L'homme, un brillant avocat pourtant, a laissé sa carrière en plan, fuyant les responsabilités, l'esprit continuellement embué par la prise de drogue. La thérapie qu'ils suivent tous deux ne saura sauver leur amour. Oona demande le divorce, retourne vivre avec sa mère et prend un amant qui n'est autre que son thérapeute.

Lydia, une jeune fille intelligente de quinze ans était ravie d'entrer en pension dans un établissement réputé, pour s'éloigner du foyer familial devenu pesant et hostile et pour se retrouver parmi l'élite. Seulement, Charlie, son premier amour la trahit honteusement en publiant sur internet une photo d'elle compromettante. S'ensuit une humiliation, une confusion, une défiance dans les rapports humains et une peur en l'avenir.

Malgré quelques passages longs et digressifs, le ton volontiers cynique de l'auteur sur la société américaine et les sujets très contemporains abordés ne sont pas dénués d'intérêt et amènent à la réflexion, sur le corps notamment et sur la complexité de la séparation des êtres des biens matériels des souvenirs de l'enfance de l'adolescence…
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Le synopsis des inséparables m'avait attirée car il nous annonçait l'histoire de 3 générations de femmes devant faire face à la vie: sexualité, relations avec les autres, etc. Henrietta, Oona et Lydia.

Henrietta pour faire face à des difficultés financières accepte, à 70 ans, de republier un livre qu'elle avait écrit dans sa jeunesse. Un ouvrage sur la sexualité jugé très osé à son époque et dont elle n'est pas fière. Oona décide quand à elle de se séparer de son mari. Et, Lydia, sa fille est au coeur d'un scandale dans son école: une photo d'elle seins nus a été mise en ligne.

Le livre de Stuart Nadler est assurément engagé car il dépeint les travers de la société américaine. Dans un monde où tout est dans la surenchère et l'excès, cette société est très enclin à l'hypocrisie concernant la sexualité, entre autres. Les réactions puritaines face notamment au livre d'Henrietta et à la photo de Lydia dénotent de cela. L'auteur va encore plus loin en décrivant les représailles que ces femmes subissent dans cette société du paraître.

Le projet de Stuart Nadler est louable mais à trop vouloir se mettre dans la tête de trois femmes, trois générations, le lecteur peut parfois se perdre dans le dédales d'une plume qui peut, à des moments, nous lasser soit à cause de longueurs dans le texte ou encore, de scènes surréalistes dont on ne comprend pas souvent la finalité.

Stuart Nadler avec beaucoup d'ironie, nous plonge dans les travers de la société américaine, il décrit son puritanisme qui verse dans l'hypocrisie et la mauvaise fois. Toutefois, même si le projet de Nadler est audacieux, les longueurs et certains éléments surréalistes m'ont empêchée d'apprécier pleinement cette lecture.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Ce roman est donc l'histoire de trois générations de femmes qui se débattent dans des problèmes qui semblent les dépasser, sauf peut-être pour Ooona qui semble penser qu'elle les a surmontés alors qu'elle va découvrir que ce n'est pas tout à fait le cas. C'est aussi un roman sur la difficulté inter-générationnelle à communiquer. Je pense que cela plaira à de nombreuses lectrices mais j'avoue que je m'y suis un peu ennuyée, d'autant que le style est assez plat. Quelques scènes entre le père et la fille sont néanmoins à sauver.
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Pas mal de tristesse dans ce roman où trois générations de femmes sont à un tournant de leurs vies.
Chacune affronte une douloureuse fin d'histoire d'amour : drame du deuil, chaos du divorce ou horreur du harcèlement,
et à cela s'ajoute la mélancolie d'une maison qu'il faut quitter.
Les hommes aimés sont peu reluisants, débordés par leurs obsessions de réussite, de cannabis ou de sexe, mais l'auteur glisse quelques détails qui les rendent finalement juste humains.
De beaux personnages de femmes blessées et se questionnant, mais pourtant bien debout.
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L'histoire:

Henrietta Olyphant a connu son heure de gloire immédiatement suivi d'une honte tenace qui continue à la poursuivre jusqu'à ses 70 printemps d'aujourd'hui.
Le motif ? Un roman féministe, titré « Les inséparables », sur les relations de couple et sur le plaisir sexuel de la femme, agrémenté de croquis et dessins trash qui ont amusé et scandalisé toute une époque.
Aujourd'hui Henrietta se voit contrainte de réditer le livre polémique afin d'éponger quelque peu les dettes et éviter peut-être la vente de la maison où elle a vécu avec son mari adoré.
Sa fille, Oona, une brillante chirurgienne rigide et légèrement névrosée, connaît elle aussi des moments de tourmente, empêtrée dans la mort de son couple et l'éventualité d'une nouvelle relation sentimentale, qui ne débute pas sous les meilleurs hospices.
Quant à Lydia, la petite-fille d'Henrietta et fille d'Oona, elle vit un cauchemar éveillé depuis qu'une photo d'elle dénudé circule sur internet à cause d'un petit ami mal intentionné dans son prestigieux pensionnat pour la jeune élite.
Ces trois femmes vont déployer toutes leurs forces pour traverser leurs tempêtes personnelles, chacune liées à l'image et la place de la femme dans la société.

Mon avis:

J'ai aimé ces portraits de femmes brossés sur trois générations et nous démontrant que, pour chaque époque, la bataille à mener pour la libération de la femme et de son image est à mener.
Un livre intelligent et plutôt inhabituel.
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L'histoire/Le sujet : Trois femmes, trois générations, trois destins simples, mais parlants. Henrietta, la grand mère, auteur d'un roman dans sa jeunesse, qui se voit dans l'obligation d'en autoriser la reparution à la mort de son mari. Et qui se demandera si les choses ont réellement changées depuis son écriture... Sa fille Oona, qui veut changer de vie en quittant son mari, connu peut-être trop tôt, qui n'a pas les mêmes ambitions qu'elle. Et enfin la petite fille, Lydia, qui espérait tant d'un pensionnat qui ne lui apportera vite que des déboires... Trois vies qui se croisent, se soutiennent, se rapprochent. Trois destins de femmes dans une Amérique qui a encore beaucoup de chemin à faire...

Le style : Un style agréable à lire, même si l'on tarde à entrer dans le vif du sujet.

Et la couverture alors ? Un tableau de Hopper, tellement représentatif d'une certaine Amérique.

En conclusion ? La quatrième de couverture m'a tout de suite attirée. le destin de ces trois femmes qui se rapprochent par la force des choses m'a paru être un bon sujet de roman. Et je ne connaissais pas Stuart Nadler, c'était donc l'occasion de le découvrir lors de la proposition de Masse Critique spécial.
J'ai trouvé le style de l'auteur très agréable à lire, fluide, vivant, se laissant lire très simplement. Cependant, malgré un début où l'on pense entrer dans le vif du sujet, la première partie voit une succession de chapitres, chacun concentré sur l'un des trois personnages, qui les présentent et présentent longuement chaque situation. Longuement. Un peu trop peut-être ? Même si j'ai aimé découvrir ces trois femmes, j'ai eu du mal à entrer dans le vif de l'histoire à cause de cela, et cela m'a ralenti dans ma volonté d'en connaître plus.
L'histoire se pose ensuite, le rythme accélère un peu, et l'intérêt pour ces trois femmes est fort heureusement revenu par la suite. Chacune avec son caractère peut être attachante, même si on aimerait parfois les voir réagir différemment. Leurs interactions apportent l'épaisseur de l'histoire, et le fait avancer.
Les inséparables est en fait le titre du roman d'Henrietta, mais ce livre parle en fait de séparation, tout au long de ses pages. Malgré tout, il n'est pas déprimant, même si, contrairement à la critique du Washington Post en 4ème de couverture, je ne le trouve pas "drôle".

Bref, ce roman est une découverte de l'auteur pour moi. Je l'ai trouvé intéressant, avec des personnages qu'on a envie de connaître un peu plus. le style est agréable à lire. Cependant, le début m'a paru trop long, et ralenti l'entrée dans le coeur de l'histoire, ce qui est très dommage. Cela m'a donné tout de même envie de découvrir d'autres écrits de Stuart Nadler.



Pourquoi ce livre ? Parce qu'il était proposé lors d'une opération Masse Critique spéciale, sous la forme d'une épreuve non corrigée. Il sort en librairie mercredi 3 mai. Remerciements donc à l'équipe Babelio, et un grand merci aux éditions Albin Michel pour cet envoi.
Lien : http://sofynet2008.canalblog..
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