Oeuvre à la forme originale, sorte de long dialogue en plusieurs épisodes,
Los perros no ladraron renouvelle à sa sortie, en 1966, la fiction littéraire costaricienne par ses choix formels et thématiques.
Carmen Naranjo opte pour le monde urbain et la classe de la moyenne bourgeoisie et dresse un tableau doux amer de la société de son pays, se moquant de la bureaucratie, du snobisme et des phénomènes de consommation.
Si l'écriture est agréable et dépouillée,
Carmen Naranjo me paraît meilleure poète que romancière. Ce livre reste cependant plaisant et offre une vision perspicace des préoccupations de la bourgeoisie du Costa Rica.
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