Il n’existe que peu de moments semblables dans la vie, où rien n’est balisé, limité par un sentiment de perte, où les possibilités semblent infinies et porteuses d’espoir. J’aurais voulu hurler à la face de l’infinité du monde…
Elle était comme une gamine qui sort en flânant d’un bâtiment en feu sans se rendre compte le moins du monde que c’est elle qui a allumé l’incendie.
Le monde danse chaque jour sous vos yeux comme un sémaphore qui envoie des signaux, il vous offre sa beauté, attend qu’on le remarque, mais votre cerveau, non déformé, ne parvient pas à ouvrir tous ses cadeaux et les lui renvoie sans les déballer. On nous offre une nouvelle dimension à chaque instant.
(...) mari, épouse, pour beaucoup de gens, c’est seulement un job, mais on peut toujours garder l’espoir d’une promotion.
Je dois bien le reconnaître , Ezra était sexy. Patrimoine génétique italien, des yeux chocolat et une bouche comme s’il venait tout juste de manger des fraises. Les filles raffolaient d’Ezra- c’était l’autre garçon sur qui elles pleuraient dans les toilettes.
J'ai toujours aimé la forêt - la manière dont la lumière y filtre, le silence, les choses auxquelles les arbres assistent sans jamais rien en révéler.
L'amélioration a été physique : tandis que le bébé gazouillait et découvrait ses orteils à côté de moi, toutes mes frustrations, tous mes blocages ont commencé à se liquéfier et à changer de couleur.
On dit qu'en vieillissant, on supporte mieux la séparation, mais je ne sais pas si c'est vrai. Est-ce qu'on est vraiment censé croire que ceux qui comptent vont rester auprès de nous, où que vous alliez?
Les animaux savent que le danger les guette, et pourtant ils créent des liens. Je trouve ça intéressant.
A trois mètres de distance, je l'observais, amoureuse de son appétit de bonheur. C'était un être rare, une lumière résiliente ; et dans ce monde où d'innombrables possibilités s'offraient à lui, il continuait de me vouloir, moi.