Le Fils

Ce fils, Sonny, on l'aime d'emblée. Comme un fils, justement. Parce qu'il est bien élevé, doux et à l'écoute, généreux, loyal, intelligent, courageux, et qu'il va au bout de ses idées.
'Tu ne tueras point', a dit le Décalogue, et la peine de mort a été abolie en France. J'ai bien intégré tout ça, pas de problème. Il n'empêche que c'est jouissif de voir un justicier en action, dans certains cas, lorsque la fin, la soif de vengeance et d'équité justifient les moyens.

On n'aimerait pas l'avoir pour fils, ce Sonny, par contre, parce qu'il s'est retrouvé bien malgré lui à nager en eaux troubles à peine sorti de l'enfance. Il ne fait pas toujours bon avoir un papa fonctionnaire.

Un beau roman, une belle histoire, une plume sensible, quelques personnages très attachants - Sonny, Martha, Else, Pelle -, des salauds à détester, ça défoule... Que demander de plus ? En fait je demanderais plutôt moins : moins de pages (300 au lieu de 600), moins d'action virile, moins de flingues, moins de rebondissements prévisibles à la fin. Je manque d'endurance face à ce genre de déferlement de testostérone...

Un régal pour les amateurs du genre, je n'en doute pas. Les avis très enthousiastes sur Babelio le prouvent.

Merci MaGi pour le prêt ! 😘

J'ai suivi longtemps les aventures d'Harry Hole, inspecteur dépressif et alcoolique vivant à Oslo et puis je me suis lassée. Trop d'action, de testostérone et de noir au fil des épisodes et de moins en moins de nuances à mon goût.

Le fils ayant de très bonnes critiques et ne reprenant pas le personnage phare de Nesbo, cela m'a donné envie de m'y recoller.

Et bien m'en a pris car c'est un vrai bon polar : le personnage de Sonny, héros tout autant vengeur que victime est particulièrement réussi. L'empathie fonctionne complètement pour ce jeune homme aux pouvoirs presque extraordinaires malgré les crimes qu'il commet. L'intrigue est haletante et il y a d'autres beaux personnages.

Mais il demeure que l'univers de Nesbo provoque maintenant chez moi un peu de lassitude avec ses thèmes récurrents sur la corruption et ses héros aux profils bien semblables.
Pour ceux qui ne connaissent pas en revanche, ce polar promet quelques belles heures de lecture et d'insomnie !

Je ne suis pas vraiment un adepte du genre, mais le temps d'une petite dose de lecture addictive, ce n'est pas désagréable d'oublier d'aller se coucher ou l'heure de manger pour connaître la suite. Pas grand chose d'intéressant sur le fond, juste une vengeance en série, des meurtres bien trash, des personnages stéréotypés et une intrigue bien conçue pour scotcher le lecteur. Bref, tout ce qu'il faut pour plaire aux passionnés de série noire.

Dans ce roman, nous suivons l'histoire de Sonny, jeune homme de 30 ans, accro à l'héroïne, qui aura passé une dizaine d'années en prison pour des crimes qu'il n'a pas commis. Une révélation sur sa famille l'amènera à se libérer de son addiction (et de prison dans la foulée) pour venger la mort de son père. En parallèle, nous suivons l'histoire du policier, ancien collègue et ami du père de Sonny, qui mène l'enquête.

Mon avis
J'ai été très vite happée par cette histoire, surtout les deux premiers tiers. Par la suite, j'y ai trouvé un peu de longueur, et je me réjouissais d'en voir la fin. Et comme souvent dans ce genre de lectures, je ne m'attendais pas du tout à une telle fin, donc j'ai été plutôt surprise. Je dirais que c'était une lecture agréable, avec des héros (ou anti-héros) touchants, mais que je vais sans doute vite oublier.

Voilà une histoire original, sombre et dense. le milieu carcéral pourri, un innocent enfermé, une évasion et un grand désir de vengeance. le récit est fluide, les personnages intéressants quoique assez nombreux au départ pour qu'on s'y perde un peu. le fils est bien méchant mais on le comprend, il venge son père, il est un peu trop héros et on finit par s'ennuyer car c'est pas très crédible. Les actions sont violentes, cela devient glauque. il y a des longueurs. J'ai trouvé peu trop poussé dans le genre.

Ce "Fils" là n' a rien de christique :au contraire même, puisque, après avoir eu connaissance de ce qu'il croit être la vérité, ll consacre une partie de sa vie à punir, plutôt brutalement et définitivement, ceux qui ont participé à divers titres, au "suicide" de son père.
On assiste, ainsi, une série de meurtres, dont un en particulier est loin d'être banal : overdose par ingestion d'une poudre d'héroïne pulsée par un ventilateur.
Roman noir, avec pas mal de clichés, et des personnages sans trop de relief.

Le langage employé dans ce livre a gâché mon moment de lecture.

Sans être exceptionnelle, cette histoire est intéressante et bien orchestrée. On se laisse prendre et on tourne les page pour connaître la suite. J'ai été sensible à cette vie gâchée conséquence des agissements et des secrets des générations antérieures.

J'ai découvert, il y a quelques années, la littérature moderne des pays nordiques, notamment les policiers, à travers des auteurs (et, ce qui est beaucoup plus important qu'on ne le fait paraître dans les descriptions de livre : des traducteurs) qui me l'ont faite apprécier. Or j'ai trouvé dans ce récit plus que des maladresses de style et de grammaire, des erreurs grossières et des mochetés qui suffisent à gâcher l'histoire et sa lecture. Cette même impression m'ayant été donnée par d'autres romans d'auteurs différents comme « Comment braquer une banque sans perdre son dentier », « La fille au tatouage » et « Zona frigida » ; deux en suédois et un en norvégien qui ont pour seul point commun la traductrice dont je tairai pudiquement le nom, j'en conclu que le problème est là. Et c'est bien la première fois que je fustige un traducteur. Je l'éviterai donc désormais. Par chance elle n'a pas l'exclusivité des traductions de Jo Nesbo et je vais donc essayer « Police ».

J'ai bien aimé ce policier bien ficelé qui nous réserve moult surprises tout au long de l'histoire. Bon au début j'ai clairement été déroutée par le nombre hallucinant de personnages qui entrent en scène (près d'une douzaine de la page 1 à 60 ...). du coup j'avoue, j'ai dû me refaire une lecture en diagonale pour mieux comprendre ! D'autant que les personnages étant norvégiens comme leur auteur, c'était parfois difficile pour moi de différencier nom/prénom et cela a entraîné quelques difficultés supplémentaires ! Mais bon au final chacun à son utilité (du coup ma prise de tête initiale avec petite annexe des personnages sur feuille...) n'a pas été vaine et ... ça fait plaisir ;)
Bref j'ai quand même bien aimé l'oeuvre en entier et même si on est, à mon goût, un peu trop vite sur la piste de celui qui est réellement recherché, cette quête d'idéal et d'honnêteté ultra violente m'a quand même emportée !
Je vous laisse donc auprès de Sonny, qui va se sortir de l'enfer de sa vie pour une vie meilleure, malgré les cadavres qu'il laisse derrière lui (pour la bonne cause, bien sûr ..) et ses fréquentations sordides ou au contraire très attachantes !

Un policier pas trop gore qui nous fait plonger dans le monde de la drogue, de la pègre et de la corruption des policiers.
Un récit bien ficelé où les personnages se débattent avec leur propre démons. Entre un jeune heroinomane, un assistante sociale, un vieux flic sage et aigri et une jeune policière pleine d'ambition, on découvre un univers où la frontière entre le bon et le méchant est remise en question.
Une fin surprenante mais un peu tirée par les cheveux a mon goût.

Le CV de Nesbo dicte un peu son écriture : ancien footballeur, ancien membre d'un groupe de rock et économiste de formation, il raconte là une histoire d'un sportif (ancien lutteur), écoutant en boucle Violator de Dépêche Mode et évoluant avec un ancien flic de la brigade financière. Bonne maîtrise globale. Seule critique : les fils deviennent un peu trop visibles à partir de la deuxième moitié.